La Chambre des diablesses : Le livre de Isabelle Duquesnoy

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La Chambre des diablesses - Trailer

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Robert Laffont

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442 accusés de commerce de sorcellerie.
36 condamnés à mort, dont ma mère, brûlée vive.
Sur ordre du roi. Et moi, sa fille, dois-je tout dire pour sauver ma tête ?

Depuis cinq heures du matin, la foule rassemblée devant le bûcher piaffe d'impatience de voir brûler celle que l'on surnomme " la Voisin ". Son supplice sera le divertissement à ne pas manquer. Ordre du roi.
On ne badine pas avec la colère de Louis XIV.
Accusée de sorcellerie et de crimes atroces, elle repousse le curé qui tente de sauver son âme et s'agite comme une possédée.
- Allez tous vous faire foutre !
Et d'un seul coup la fumée montant vers le ciel emporte les cheveux fondus de la plus redoutable empoisonneuse de Paris.
Bientôt, on soupçonne de complicité sa fille âgée de vingt et un ans. Ainsi, Marie-Marguerite devra tout dire : livrer les secrets de sa mère, révéler ses formules et la liste de ses clients dans la haute noblesse courtisane.
Mais cela suffira-t-il à sauver sa tête ?
L'un des plus gros scandales qui ébranla le règne du Roi-Soleil est ici raconté avec la truculence et la précision historique si singulières d'Isabelle Duquesnoy.

De (auteur) : Isabelle Duquesnoy

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Expérience de lecture

Avis Babelio

popilooo

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

« La Voisin », une empoisonneuse à la gouaille bien trempée. Ce roman, richement documenté, donne un éclairage sur la vie, les manigances, les croyances et les arrangements de la cour sous Louis XIV. C’est honteux, ordurier, crade, macabre. Isabelle Duquesnoy excelle dans cet exercice de retracer un pan de notre histoire française par le biais d’un personnage outrancier, désinvolte à souhait et à la gouaille populaire. Un personnage truculent qui donne à sourire plus d’une fois !

DR_Cloq

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Catherine Monvoisin dite « La Voisin » 1640 - 1680. Sage-femme, « devineresse », elle concocte des philtres d’amour et bientôt aussi des poisons qui lui sont de plus en plus demandés notamment par la haute-société de l époque comme Madame de Montespan (qui, elle, ne sera jamais inquiétée!). Elle pratique des avortements, des messes noires… Pour réaliser ses mixtures, elle a besoin de matières premières plus ou moins ragoûtantes et n’hésite pas à se les procurer de quelque manière que ce soit. Elles engagera des ‘chasseurs d’enfants’ afin de récupérer certains organes et reconnaîtra en avoir brûlé et enterré 2500. Très réputée pour son « professionnalisme » elle amasse une fortune considérable. Elle sera finalement arrêtée, accusée de sorcellerie et brulée en place publique. ======== Je remercie Nicolak, qui, par sa critique de décembre 2023 m’a donné envie de lire ce témoignage historique. C’est un ouvrage remarquable qui se laisse lire très facilement : il est tout simplement passionnant ! Les textes de l’époque, simplifiés parfois pour une compréhension plus facile, sont très instructifs et nous donnent une idée assez précise sur les us et coutumes de l’époque (Ah le « bon vieux temps » - humm humm !). Les billets réguliers de Marie-Marguerite Monvoisin (fille de Catherine, emprisonnée également et qui tente de sauver sa peau) à M.de la Reynie sont très touchants, attachants et captivants. J’ai été toutefois étonné par quelques répliques qui, pour moi, n’ont rien à faire dans des dialogues du XVII° siècle, en voici deux exemples : Page 96 : « Quand on est mort on ne s’en rend pas compte. C’est pour les autres que c’est difficile. Quand on est con, c’est pareil » Page 180 : « Les gros légumes sont excellents pour la mémoire. - Ah ? - Oui parce que si je te l’enfonce dans la raie, t’es pas prêt de l’oublier » A part ces -toutes- petites déceptions j’ai aimé + + + cet excellent livre. Isabelle Duquesnoy en a écrit bien d’autres dont : « La redoutable Veuve Mozart », « L’embaumeur » ou « L’odieuse Confession de Victor Renard », « La Pâqueline » ou « Les Mémoires d’une mère monstrueuse ». A vous, bonne lecture ! ;o)

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LaurAimeLire

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Waouh je découvre la plume d'Isabelle Duquesnoy (et quelle plume !!!) qui est auteure de romans historiques. J'ai adoré ce roman sur l'affaire des poisons durant le règne de Louis XIV ! Le roman est très documenté, très trash et très...drôle ! Je crois que je vais tout lire d'Isabelle Duquesnoy tant cette lecture m'a réjouie ! J'ai tellement appris de choses sur cette affaire que je croyais connaître assez bien pourtant ! (Que nenni !!!) Comme je comprends le roi de s'être marié secrètement avec la Maintenon (et de n'avoir plus pris maîtresses) après cette sordide affaire !!! #x1f605 Personnellement, mon système immunitaire n'aurait pas supporté les potions empoisonnées de la Voisin ! Je comprends qu'elle ait fait fortune à faire trépasser les maris gênants... #x1f602

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mjaubrycoin

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Après "la Pâqueline" mère monstrueuse, voici la Monvoisin qui la dépasse dans la cruauté et l'abjection inspirant à Isabelle Duquesnoy ce récit romancé de la célèbre "affaire des poisons " qui endeuilla le règne de Louis XIV. C'est Marie-Marguerite, la fille de l'empoisonneuse , qui raconte à Mr de la Reynie, les méfaits de sa mère, espérant ainsi adoucir son propre sort et échapper à une peine qu'elle estime ne pas avoir mérité. Depuis sa plus tendre enfance, la jeune femme a assisté au développement du commerce de sa mère qui est passée de la confection de filtres d'amour à la lecture des lignes de la main jusqu'à la composition de poisons et à l'organisation de messes noires avec sacrifices d'enfants. Catherine Monvoisin a fait fortune et a reçu le tout Paris dans sa maison où elle tenait table ouverte en attendant de se livrer à ses activités secrètes. L'auteur nous présente une femme sans scrupules, au langage grossier, ne respectant rien, dure avec ses proches et impitoyable avec ceux qui avaient recours à ses funestes services. Au fur et à mesure de la progression de ses activités abjectes, l'amusement de voir comment les pires fadaises peuvent servir à l'enrichissement des escrocs, cède la place à l'horreur la plus absolue qui culmine avec le récit du sort réservé aux enfants capturés pour servir de condiment aux potions revendues à prix d'or à une noblesse meurtrière. Je salue le travail de l'historienne qui a su utiliser les matériaux restant à la disposition des chercheurs pour retracer cette terrible affaire qui a conduit à la mise en cause de centaines de personnes mais surtout à la mort de 2.500 enfants dont les corps ont été retrouvés dans le jardin de la Voisin. Il est quand même bon de noter que Mme de Montespan favorite du roi, a échappé à toute condamnation et que les plus titrées des personnes mises en cause n'ont été condamnées qu'à l'exil voire pour les plus coupables au couvent . La narratrice de ce récit horrifique aurait elle pu s'extraire du milieu pernicieux dans lequel elle a grandi ? A t'elle cautionné les pratiques maternelles ou tout au contraire a t'elle été terrorisée par les risques encourus et la responsabilité des crimes qu'elle n'a pas eu la force de dénoncer ? Isabelle Duquesnoy la présente sous un jour indulgent comme une victime de sa mère qui l'a contrainte à participer à son activité démoniaque. On ne saura rien de plus sur cette femme car les sources historiques sont muettes et laissent la place libre à l'interprétation romanesque. Je me demande quand même ce qui peut pousser un auteur à choisir de tels personnages pour ses romans historiques . La lecture de "la Pâqueline" m'avait déjà interpellée, mais ici c'est le dégoût et l'horreur qui ont accompagné ma lecture devant tant d'abjection chez cette femme qui représente le mal absolu. Il faut vraiment avoir l'estomac bien accroché (dans tous les sens du terme) et le quotidien infernal de l'empoisonneuse risque bien de donner des cauchemars. Les sérial killers chers à une certaine littérature d'outre Atlantique ,sont pour la plupart des enfants de choeur face à notre franchouillarde Catherine Monvoisin et à ses multiples complices. Les seuls personnages sympathiques de cette histoire sont les deux chiens Saint Bernard et je me prends à espérer qu'ils ont trouvé une âme charitable pour les recueillir après l'emprisonnement de leur propriétaire !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Historique
  • EAN
    9782221260821
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    384
  • Dimensions
    242 x 155 mm

L'auteur

Isabelle Duquesnoy

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21,00 € Grand format 384 pages