La guerre des boutons : Le livre de Louis Pergaud, Vanessa Hie

À la guerre comme à la guerre, le conflit fait rage entre les gamins de Longeverne et ceux de Velrans. D’un côté, les rouges. De l’autre, les cathos. La Guerre des boutons est une fable géniale sur ces querelles de clochers intergénérationnelles, constituant la parfaite occasion de se replonger dans l’argot du Doubs.

Attention : édition spéciale pour les 50 ans de Futuropolis Florence Cestac qu'on ne présente plus revisite La Guerre des boutons qu'on ne présente plus non plus mêlant humour et modernité. Batailles rangées, guerre de clochers, odeur de foin coupé, un petit air de liberté et de vacances. Pour Lebrac de Longeverne et L’Aztec de Velrans, cet été sonne la fin de l’enfance, alors autant en profiter. Oubliez, les deux récents nanars sortis en même temps il y a quelques années : il n’y a qu’une Guerre des Boutons, il n’y a qu’un Petit Gibus qui, si il aurait su il aurait pas venu, et qu’un petit Gaston qui doit demander à son père, si “couille molle” c’est une insulte.Et Cestac reste très fidèle à cette version la Ses illustrations si reconnaissables d'un seul trait, insufflent énergie et malice aux personnages, amplifiant la comédie du récit. séduira les jeunes et moins jeunes qui ont connu le fameux film d'Yves Robert sorti en 1962. En quelques traits, Florence Cestac a transformé un récit classique en une œuvre universelle, intemporelle et lumineuse. Livre illustré publiée en 2024 aux éditions Futuropolis. D’après le roman de Louis Pergaud publié en 1912.

Je suis en train de lire « Le grand Meaulnes » et j’ai recherché des informations sur l’auteur, Alain Fournier. Alain Fournier est mort à la guerre de 14-18, et c’est là que j’apprends que l’auteur de la guerre des boutons est aussi mort à la guerre de 14-18. Cela m’a rappelé un bon moment de ma jeunesse que j’avais oublié: celui de la lecture de la guerre des boutons ! Je me demande même aujourd’hui si ce n’est pas pas sa lecture qui m’a incité à livrer un autre de ces combats. Ce combat c’est celui que j’ai mené avec d’autres de mon âge contre le collège. À ce moment de ma vie, les révoltés que nous étions dévissaient toutes les vis, où que ce soit, à l’école, dans les trains etc… Je me demande même si ce n’est pas la lecture de la guerre des boutons qui m’invita inconsciemment à dévisser les plaques de rues de Paris plus tard quand j’étais étudiant ! Nous avions constitué avec quelques complices une collection d’illustres rues, places, avenues… Il doit y avoir prescription, mais je passe tous les jours par l’avenue Matignon pour me rendre dans mon bureau ! Et puis, avec le temps, on change. Je suis passé petit à petit du côté de ceux qui recousent les boutons, resserrent les vis et les boulons… enfin je me comprends…

Attention, certains tag sur cette fiche indique que ce livre est une BD. Ce n'est pas le cas, c'est un livre illustré. Florence Cestac revisite avec brio La Guerre des boutons de Louis Pergaud, mêlant humour et modernité. Ses illustrations caricaturales insufflent énergie et malice aux personnages, amplifiant la comédie du récit. Fidèle à l’original, cette édition pour les 50 ans de Futuropolis séduira les jeunes et moins jeunes qui ont connu le fameux film d'Yves Robert sorti en 1962.