La Lettre écarlate : Le livre de Nathaniel Hawthorne

Numérique

12-21

0 personnes ont réagi

Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d'adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un " A " cousu sur sa poitrine, comme marque d'infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n'ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.

Publié en 1850, La Lettre écarlate est considéré comme l'un des romans fondateurs de la littérature américaine. Bouleversante de grâce et de dignité, d'une force intérieure à toute épreuve, Hester est quant à elle l'une des premières grandes héroïnes romanesques.

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris.

De (auteur) : Nathaniel Hawthorne
Traduit par : Pierre Leyris

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis Babelio

dienel

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

Roman étonnant, l'histoire en elle même est intéressante dans cet embryon d'Amérique puritaine. Je ne me souviens pas avoir lu de livre dans ce théâtre, jusqu'ici. Le livre est un plaidoyer contre ce puritanisme et ses dirigeants. Pour autant, si le fond est très pertinent, j'ai trouvé la lecture laborieuse tant les descriptions de l'atmosphère prennent le pas sur le déroulé de l'histoire. On a l'impression d'une bande annonce continue pour un point culminant qui n'arrive véritablement jamais, à mon sens. Je suis content d'avoir lu ce classique américain, mais je pense qu'il faut se mettre en condition avant de se lancer.

Nirilalaina1

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

C' est une œuvre incontournable, mêlant drame, humanité et réflexions profondes sur la nature du péché et de la rédemption. Nous suivons l’histoire d’Hester Prynne, forcée de porter une lettre écarlate "A" en punition de son adultère. Le récit nous plonge dans une société puritaine rigide, où le jugement social domine les vies. Mais plus qu’un récit de honte et de souffrance, ce roman est une véritable ode à la résilience et au pouvoir transformateur de la rédemption. Hester incarne la force intérieure et la capacité d’évoluer face à l’adversité. Elle transforme son stigmate en symbole d’expérience et de sagesse, devenant une figure de respect et de compassion. Le Révérend Dimmesdale, quant à lui, illustre le poids destructeur de la culpabilité refoulée, mais aussi la possibilité d’une confession libératrice, même dans les derniers instants. Ce livre nois enseigne des leçons intemporelles : la capacité d'accepter ses erreurs, de se reconstruire et de pardonner, à soi-meme comme aux autres. Il nous invite à réfléchir sur les jugements que nous portons sur les autres et sur la veritable nature du péché. Malgré quelques longueurs dans la description et le rythme, le récit reste captivant grâce à son intensité émotionnelle et à la profondeur de ses thèmes. C’est une lecture qui touche l’âme et qui, à travers ses personnages, nous invite à devenir meilleurs. En somme, La Lettre Écarlate est un classique que je recommande vivement. C’est une œuvre qui, au-delà de son époque, continue de résonner avec puissance et pertinence.[/masquer]

Signaler

clottedcreamlover

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 mois

La Lettre écarlate faisait partie de ces grands classiques littéraires que j'avais envie de lire depuis plusieurs années. J'ai profité que les éditions Tibert aient édité tout récemment une magnifique édition illustrée pour enfin découvrir ce roman, que j'ai adoré ! La Lettre écarlate est tout d'abord un brillant plaidoyer contre les dérives religieuses, via la figure d'Hester Prynne, bouc-émissaire d'une communauté très croyante et maintenue dans une certaine terreur au nom de la religion. L'hypocrisie avec laquelle les habitants de Boston acceptent les bontés d'Hester tout en la condamnant via la marque qu'elle porte est assez saisissante. J'ai beaucoup aimé également l'ironie avec laquelle Hester détourne sa punition en brodant la plus belle lettre qu'elle aurait pu faire, richement ornée et en portant quasiment ce symbole avec fierté. Globalement, l'intrigue de ce roman est très riche et fait énormément réfléchir : le début nous plonge directement dans l'action, on se retrouve confronté à des secrets qui se dévoilent progressivement (quel sentiment pour le lecteur de découvrir ces révélations, qu'il a parfois anticipées ou non !) et la fin nous malmène en mêlant positif et négatif, laissant le lecteur avec un sentiment doux-amer. J'ai également beaucoup aimé l'ambiance de ce roman, inquiétante et un brin gothique, le tout sublimé par les magnifiques illustrations de Minimaki, dans une palette qui mêle le rouge, le noir et le blanc. La Lettre écarlate m'est enfin apparu comme un très beau roman sur l'amour maternel et les relations entre un parent et son enfant : on est assez admiratif d'Hester et de son amour pour sa fille Pearl, qui est pourtant la preuve vivante de sa faute et que l'on voit grandir au fil des pages. L'enfant est par ailleurs dotée d'un caractère très particulier, quasiment surnaturel, et d'une intelligence rare qui renforce le côté inquiétant de l'intrigue par moments. Je pense que les passages qui m'ont le plus marquée et troublée dans ce roman sont liés à Pearl. J'ai juste un petit bémol sur les premiers chapitres : je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou au style de Nathaniel Hawthorne mais les premières pages m'ont semblé plutôt ardues à lire, en raison d'un style très particulier et de tournures de phrases un peu compliquées. Ça s'arrange heureusement par la suite et j'ai pu apprécier pleinement cette histoire passionnante et tragique.

Signaler

viou1108_aka_voyagesaufildespages

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 8 mois

A Boston, Hester accouche d'une petite fille, qui est manifestement le fruit d'une relation hors mariage, puisque le mari d'Hester est porté disparu depuis bien avant la conception de l'enfant. De nos jours, il n'y aurait pas là de quoi crier au scandale (encore que... peut-être pas partout). Sauf que nous sommes à Boston, en cet an de grâce 1642. A l'époque, la colonie britannique ultra puritaine (pour ne pas dire intégriste) ne peut tolérer pareil écart de comportement. Hester est donc condamnée pour adultère, emprisonnée puis exposée au pilori sur la place de la ville avec son bébé dans les bras. Libérée après quelques mois, elle n'en est pas moins condamnée à perpétuité à porter un grand « A », écarlate et infâmant, brodé sur ses vêtements à hauteur de poitrine. Par ailleurs, les autorités ont songé à lui enlever son enfant, mais ont fini par conclure qu'il serait plus « pédagogique » et salutaire pour Hester de garder sous les yeux la conséquence de son crime de chair. A cette pénitence sans fin s'ajoute encore le poids du silence dans lequel Hester a décidé d'enfermer le nom de son amant, au grand dam des autorités locales, et de son mari. Celui-ci, qui a refait surface sous un nom d'emprunt et n'est reconnu que par Hester, lui promet une vengeance à la hauteur de l'outrage qu'il subit. Publié en 1850 et considéré comme le premier roman américain, « La lettre écarlate » tire à boulets rouges (écarlates) sur le puritanisme et l'hypocrisie de la société rigide et austère de l'époque. Ce texte se lit facilement, malgré un style désuet, une intrigue prévisible (on comprend très vite qui est l'amant), et des personnages stéréotypés : le mari offensé et machiavélique, l'amant torturé qui n'assume pas ses actes, la femme adultère qui, elle, assume jusqu'au bout, digne, loyale, charitable (la seule vraie chrétienne de l'histoire), la fillette étrange, à la fois innocente et malsaine. Même si la forme, trop romantique et démonstrative, a mal vieilli, on ne peut malheureusement pas en dire autant du fond de l'histoire, qui trouve encore des échos aujourd'hui, dans les sociétés très religieuses et/ou patriarcales, là où les hommes ne sont pas prêts à renoncer à leur pouvoir sur les femmes.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782823872453
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Adobe DRM

L'auteur

Nathaniel Hawthorne

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

6,99 € Numérique