La source vive : Le livre de Ayn Rand

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Dans le New-York des années 1930, deux architectes tentent de laisser leur empreinte sur la ville. Chacun choisira des méthodes radicalement différentes de l'autre, et construira sa propre destinée.

Deux jeunes architectes que tout oppose ou presque débutent à New-York. Peter Keating, ambitieux et sans grand talent, est prêt à toutes les bassesses pour réussir, tandis que Howard Roark, véritable génie intransigeant, est épris d'absolu. Alors que Keating accède peu à peu au succès, Roark lutte dans la misère contre les affairistes et les financiers véreux.
Autour d'eux, dans une fresque grouillante de vie et d'action, gravitent d'autres personnages : Dominique Francon, une belle et riche journaliste qui cherche à se réaliser par elle-même au prix des pires expériences, ou encore le complexe Gail Wynand, un patron de presse qui tire les ficelles de l'opinion publique grâce à ses journaux tout-puissants.
Chacun, pris dans le tourbillon de la vie, de la réussite et de l'amour, se dirige inexorablement vers sa destinée...

Véritable épopée, grand roman d'amour et de mœurs, cette œuvre forte témoigne d'une époque bouillonnante, les années 1930, où New York se fabriquait.

Traduit par : Jane Fillion, Bernard Fillaire
De (auteur) : Ayn Rand

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Expérience de lecture

Avis des libraires

À propos de La Grève : " Une des plus grandes oeuvres romanesques du XXe siècle." (Antoine Bello)
Le Journal du Dimanche
À propos de La Grève : " Un livre qui ne peut susciter l'indifférence, à l'image de la pasionaria libertarienne que fut Ayn Rand."
L'Express
"Indispensable pour comprendre l'origine du mouvement conservateur contemporain"
M le Magazine du Monde

Avis Babelio

Readerwalker

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Un histoire sur le monde de l’architecture des années 1920-1930 à travers le spectre de différents personnages appartenants au monde de l’architecture et de la presse. Le chapitre 4.6 est une parfaite représentation du gauchisme et de son coté sectaire, ils ont tout compris et veulent imposés leur lubie aux autres qui ne savent pas ce qui est bon pour eux alors que tout ce petit monde baigne dans l’opulence. Le 4.14 qui détail toute la doctrine du gauchisme, idolâtrer la médiocrité et créer une bande d’automate avec un programme identique sans avis ni volonté, tellement effrayant de part les écho et le similitudes avec les volontés actuelles des dirigeants de la classe politique française et européenne majoritaires aux pouvoirs aujourd’hui, un chapitre qui résonne comme un avertissement au lecteur pour son avenir (un chef d’oeuvre à lui seul). On y voit aussi les dérives extrêmes du capitalisme où il faut s’abandonner soit même pour connaître le succès à l’exception peut être d’un personnage qui échappe à tout cela et reste fidèle à sa vision. Un épais roman auquel il peut être intéressant de jeter un oeil.

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StCyr

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 ans

La Source vive plonge le lecteur, par le biais des destins croisés de quatre personnages principaux, dans l'univers fascinant de l'architecture, à l'époque où New-York voyait s'ériger quelques-uns de ses plus fiers gratte-ciels. Howard Roark est un jeune homme de grand talent, visionnaire, en avance sur son temps, que son aspect, sa personnalité et ses réalisations le désigne à la vindicte populaire. À l'opposé, Peter Keating, architecte sans originalité ni talent, mais conformiste et plein d'entregent, accumule les commandes et les succès faciles. Gail Wynand est un magnat de la presse, qui s'est fait tout seul à la force du poignet et sans s'embarrasser de scrupules, et dont les multiples quotidiens et revues sont les instruments qui lui permettent de forger et de manipuler l'opinion publique. Enfin la sculpturale et indomptable Dominique Francon, elle-même fille d'architecte, est l'inaccessible étoile que ses trois hommes auront comme point de mire dans l'horizon de leur ambition. Comme le montre la fin de l'intrigue, ce roman, véritable épopée de la modernité, est parcouru par l'aspiration nietzschéenne du surhomme. Il oppose la figure du créateur inspiré par des buts exigeants que le commun juge égoïstes et qui le portent aux réalisations élevées, à son antagoniste, le parasite, qui n'a que les mots "d'altruisme" et de "biens communs" à avancer et dont les aspirations ne mènent qu'au triomphe de la mediocratie. Ayn Rand de son vrai nom Alissa Zinovievna Rosenbaum, philosophe et émigrée échappée au cauchemar soviétique, farouche anticommuniste et opposée à toute forme de collectivisme a par ce roman aux proportions monumentales fort éloquemment illustré le combat de sa vie.

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bobfutur

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Une bonne manière de faire tourner la boîte-à-idées : aller voir ou revoir ce qui semble être de l'autre côté, en apparence l'opposé, faire ce pas pour enjamber le fossé, se baigner à l'embouchure de la Complexité... ... Ayn Rand, théoricienne de l'Objectivisme, terreau de la pensée "libertarian" américaine, dont France Culture lui a consacré une série d'émissions passionnantes cet été, n'est à priori pas du même bord. Je parle de moi, mais aussi des pensées progressistes ou humanistes, "de gauche", traditionnellement prévalantes par chez nous. En surface, bien-sûr, car les développements récents montrent un schisme de plus en plus profond... Mais cela n'est pas le sujet. ... Ce livre m'a été offert il y a une vingtaine d'année par une amie franco-bulgare dont la famille avait fui les persécutions du Bloc, elle-même ne les ayant vécues qu'à travers le récit de ses parents. Moi, passionné d'architecture et militant chez ATTAC, bref, un cadeau fort pertinent, dont la portée symbolique m'avait alors en partie échappé. J'avais alors plutôt apprécié l'histoire, sans vraiment me poser de questions, malgré un certain malaise quant à certains personnages, le prescripteur artistique Ellsworth Toohey en premier lieu, mais sans chercher plus loin, concentré par cette variation littéraire sur le grand architecte Frank Lloyd Wright. ... C'est une autre émission de FranceCu, sur les théories méconnues de villes-agricoles de FLW, qui m'a définitivement renvoyé vers la lecture de ce livre. Vous l'aurez compris en lisant autour, l'histoire et les personnages ne sont que prétextes à défendre une thèse, et cela se voit, fort. Manque de finesse littéraire ou philosophique ? Ou bien simple volonté de clarté, d'intelligibilité ? Toujours est-il qu' Ayn Rand ne s'embarrasse pas de nuances : c'est en cela qu'on peut lui "en vouloir", et plus facilement invalider sa pensée, destinée uniquement à l'émergence de "génies" face à une société normative supposée incapacitante. Simpliste, contradictoire — que l'usage soit adapté à l'exceptionnel et non au courant — tournée vers un élitisme comme état de nature... ... Pourtant, le livre tient bien debout, car l'identification quasi-inévitable au héros, l'idée du "seul contre tous", l'honnêteté intellectuelle face aux inévitables compromissions militantes et politiques, ne peuvent qu'emporter une partie de nous-même dans ce romantisme typiquement américain. ... Ellsworth Toohey est bien le personnage le plus intéressant, même si le "danger" qu'il représente pour la société pourrait aujourd'hui être inversé, par un savoureux effet de miroir déformant, la radicalité étant devenue depuis une forme de conformisme mou, démontrant ainsi que l'individualisme à tout prix, dans le milieu des arts, de la connaissance et de l'apprentissage, ne mène qu'à une dissolution d'une forme d'humanisme universaliste, à une relative disparition des mouvements créatifs collectifs, et à un essoufflement de ce système en général. ... Vous l'aurez compris, ce livre est à prendre comme le témoignage d'une époque, d'une idéologie, qui n'avaient probablement pas bien saisi tous les enjeux, confiant son avenir dans l'avènement de Grands Hommes, sans aucune prise en compte des limites de notre planète, imposant aux Hommes d'arrêter de se mentir. ... Ce billet se focalisant sur le fond, j'espère, ne découragera pas de se plonger dans la forme romanesque, assez réussie, de la Source Vive.

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Little_stranger

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Un roman pas tout jeune et qui a donné une adaptation au cinéma avec Gary Cooper (Le rebelle de K. VIDOR). Un très beau roman que je suis ravie d'avoir trouvé par hasard ... C'est l'histoire de 2 jeunes gens dans l'Amérique des années 20 : - Howard ROARK va être viré de l'école d'architecture dans lequel il est censé apprendre les grands maîtres de l'Antiquité à la Renaissance, parce qu'il trouve qu'il ne faut pas se contenter de copier, mais qu'il faut créer l'architecture de demain ... - Peter KEATING, bon élève, mais laborieux, diplômé, qui ne remet pas en cause les règles, se contente de séduire et de suivre les dernières idées à la mode. Le bon élève va vite intégrer un cabinet prestigieux (de Guy FRANCON) et devenir le prodige à la mode, tandis que ROARK va s'instruire auprès de Henry CAMERON, architecte novateur, qui a vécu le même parcours que ROARK, mais qui en a été brisé Parce qu'il refuse les compromissions et croit en ses idées, ROARK (il a la particularité physique d'être roux ...) va perpétuellement être en butte à l'hostilité du plus grand nombre, la grande masse populaire qui pense ce qu'on lui dit et recrache les idées, les opinions qu'on lui a donné à manger via les médias (à l'époque, les journaux essentiellement , ici "L'étendard" le de Gail Wynand, un homme puissant issu d'un milieu très défavorisé et qui s'est construit lui même, comme ROARK). Passionné par son travail, ROARK n'hésite pas à faire tous les métiers du bâtiment pour apprendre comment se créé une maison, un building : il profitera toujours de ses longues périodes d'inactivité en temps qu'architecte pour apprendre ce que ne connaissent pas ces collègues : pas de maison sans ouvriers de tous corps de métier. Il y gagnera le respect des hommes et l'indépendance financière. Libre et détaché autant que faire ce peut des biens matériels, ROARK peut continuer son objectif de création, son objectif de vie : ce qui compose l'essentiel de son être. Sa richesse personnelle, son intelligence et sa confiance en lui lui permettront de mener à bien ses projets sans se trahir. J'ai beaucoup pensé à un architecte que j'aime beaucoup Frank Lloyd WRIGHT en lisant ce roman, créateur de maisons insérées dans la nature, aux lignes épurées (Falling Water House est à tomber) Un roman à redécouvrir pour sa puissance d'écriture et sa finesse d'analyse.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782259264471
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    704
  • Dimensions
    242 x 156 mm

L'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

28,00 € Grand format 704 pages