Le capuchon du moine : Le livre de Ellis Peters

cadfael qui clashe dès les premières lignes du livre, go off queen, speak your truth.

J’ai trouvé ll y a environ 1 an les deux premiers tomes de Cadfael dans une boîte à livres. La version avec des lettrines en couverture. Je me suis dit que je pourrais désormais tenter de me procurer la suite, avec la lettrine si possible, aux stands des bouquinistes de la ville. Adonc depuis le printemps dernier (parce que je n’y ai repensé que récemment), j’en ai récupéré 4 ou 5 volumes. Mais ce n’est que jeudi, celui d’avant hier, que j’ai mis la main sur le 3, et comme je souhaite les lire dans l’ordre... Bref, Cadfael 3 la vengeance, c’est parti. Décembre 1138. Le temps est plutôt doux pour la saison à Shrewsbury. Les granges sont pleines suite à un été généreux aux abondantes moissons. Et frère Cadfael, qui a aussi rempli son herboristerie de bonnes récoltes pendant les beaux jours, se sent d’humeur moins misanthrope que d’habitude envers ses frères-collègues de couvent. Les stocks de nourriture et de potions sont au plus haut, de plus le vin de noyaux de cerises est bon. Le temps de sommeiller pepouze derrière le troisième pilier à droite pendant l’office semble enfin arrivé. " Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant" hein, franchement ! Et bien pas si sûr ! Héribert, leur abbé bien trop gentil et laxiste, part pour une grosse réunion de travail à Londres et risque de perdre son titre (ce qui ne déplairait pas au prieur) car il n’a pas soutenu le bon roi lors des événements du printemps dernier. Et surtout, un nouveau pensionnaire (en gros si tu donnes tes biens et tes terres, tu peux finir tes jours, nourri et blanchi aux frais de l’abbaye) meurt en plein repas, peut-être même empoisonné par une préparation que frère Cadfael avait concocté pour soulager les articulations. Ouh. Ça pue ! Et en plus maintenant l’hiver est là, il fait froid ! Et Cadfael il n’aime pas que le mal triomphe autour de lui, surtout si c’est en lui piquant ses remèdes. Alors il va enquêter fissa! Il y a quelques chose d’extrêmement reposant à lire les enquêtes de ce moine bénédictin. Je crois que c’est parce qu’à mes yeux, Cadfael a quelque chose d’un hobbit. Avoir chaud, l’estomac rempli, et entouré de congénères qu’il n’a peut être pas choisi, mais qui lui procurent un apaisant train train quotidien, est pour lui extrêmement appréciable. Aussi, parce que l’époque n’est pas la plus tranquille, quand certains êtres ou événements troublent sa quiétude, il va, au plus vite, tenter de rétablir l’ordre des choses pour se poser dans son trou de hobbit. Il n’est pas naïf non plus, tout comme Bilbo, il a eu son content d’aventures de par le monde avant de prendre la robe, et son cynisme et sa perception de la nature humaine l’aident souvent à y voir clair. Miss Marple est peut-être d’ailleurs une de ses descendantes. Oui, j’étais vraiment heureuse de lire un nouvel opus, même si le coupable se devine très rapidement. Et j’espère dénicher le quatrième volet bien plus vite que ce troisième.

Moins politique que les épisodes précédents, cette nouvelle histoire dans laquelle le moine bénédictin Cadfael mène l'enquête nous plonge au cœur de la vie quotidienne d'une abbaye médiévale, avec ses rites, ses rivalités et ses intrigues. Joli dépaysement.

Frère Cadfael, tome 3 : Le capuchon du moine d'Ellis Peters ( 10/18 - 300 Pages ) Je suis partie quelques jours en bonne compagnie du frère Cadfael, une vieille connaissance. Quel bonheur de retrouver ce frère si humain, si juste qui n'a nul besoin de la police scientifique pour découvrir l'assassin. Il observe, il cherche, il analyse et surtout il connait les travers, les faiblesses humaines. Evidemment à qui profite le crime est la base essentielle de l'enquête. Nous sommes au Moyen-Age et frère Cadfael a de nombreuses obligations dans son abbaye. Il tient l'infirmerie, il soigne, il prépare ses potions entre les rituels religieux. Il confie une petite fiole d'un produit dangereux, "l'aconit ou le capuchon du moine" efficace pour les massages. Cela doit soulager les douleurs d'un vieux moine. Un riche propriétaire, maitre Bonel a fait don de son manoir à l'abbaye contre le gite et le couvert pour ses vieux jours et ceux de sa femme. L'Abbé, responsable de l'abbaye doit se rendre à Londres et ne peut entériner le don du manoir qui reste en suspend. Va-t-il être remplacé ? Le prieur espère devenir "le vizir à la place du vizir" et se voit déjà promu. Une perdrix est offerte à l'Abbaye. Le prieur se fait une joie de la déguster mais en offre la moitié à Maitre Bonel. Ce dernier meurt empoisonné, malgré les efforts de Cadfael pour le sauver. Il a la surprise de reconnaitre son ancienne fiancée de sa jeunesse en la veuve. Son fils, d'un premier mariage a qui était promis le manoir en héritage est soupçonné du meurtre de son beau-père. Mais notre Sherlock Homes de l'abbaye, notre Cadfael heureusement est là pour enquêter. Oui, car la justice à cette époque est expéditive. Vu que sa fiole est la cause de ce drame et après avoir écouté les supplications de la veuve pour sauver son fils, il est bien décidé à éclaircir ce crime parfait. Difficile de poser le livre car je me disais " oh encore quelques pages et je m'arrête !" mais je trichais...et je continuais.. Je recommande les livres d'Ellis Peters, et vous m'en direz des nouvelles... en bien évidemment. Mireine