Le Portrait de Dorian Gray : Le livre de Oscar Wilde

Roman unique dans l'œuvre d'Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray fascine autant qu’il déroute. L’idée centrale – un homme dont le portrait vieillit à sa place – est brillante et ouvre à une réflexion profonde sur la morale, l’esthétique et l’identité. Pourtant, malgré cette richesse thématique, la lecture se révèle par moments laborieuse. La plume de Wilde est incontestablement élégante, dense, et souvent savoureuse. On comprend pourquoi plusieurs phrases tirées de ce roman, hors contexte, peuvent être exquises à répéter. Chaque phrase semble ciselée avec soin, surtout celles qui sont prononcées par Lord Henry, personnage brillant mais toxique, qui éclipse tous les autres – y compris Dorian lui-même, qui manque de magnétisme et de relief. Toutefois, la virtuosité stylistique de l'auteur devient souvent une entrave : les dialogues s’étirent, la philosophie de salon tourne en rond et l’intrigue stagne... ennuyant superbement le lecteur. La première moitié du roman installe lentement les personnages et le contexte (une partie plutôt ennuyante). La seconde, plus concentrée sur la dégradation morale du protagoniste, captive davantage. On aurait aimé que Wilde resserre son récit, qu’il coupe dans ses (nombreuses) digressions pour mieux servir le récit. Finalement, Le Portrait de Dorian Gray est un roman inégal. Son style et ses idées laissent une impression forte, même si le plaisir de lecture n’est pas constant. C’est une œuvre à la fois intéressante et pesante, que l’on referme partagé entre admiration et frustration.

Roman unique dans l'œuvre d'Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray fascine autant qu’il déroute. L’idée centrale – un homme dont le portrait vieillit à sa place – est brillante et ouvre à une réflexion profonde sur la morale, l’esthétique et l’identité. Pourtant, malgré cette richesse thématique, la lecture se révèle par moments laborieuse. La plume de Wilde est incontestablement élégante, dense, et souvent savoureuse. On comprend pourquoi plusieurs phrases tirées de ce roman, hors contexte, peuvent être exquises à répéter. Chaque phrase semble ciselée avec soin, surtout celles qui sont prononcées par Lord Henry, personnage brillant mais toxique, qui éclipse tous les autres – y compris Dorian lui-même, qui manque de magnétisme et de relief. Toutefois, la virtuosité stylistique de l'auteur devient souvent une entrave : les dialogues s’étirent, la philosophie de salon tourne en rond et l’intrigue stagne... ennuyant superbement le lecteur. La première moitié du roman installe lentement les personnages et le contexte (une partie plutôt ennuyante). La seconde, plus concentrée sur la dégradation morale du protagoniste, captive davantage. On aurait aimé que Wilde resserre son récit, qu’il coupe dans ses (nombreuses) digressions pour mieux servir le récit. Finalement, Le Portrait de Dorian Gray est un roman inégal. Son style et ses idées laissent une impression forte, même si le plaisir de lecture n’est pas constant. C’est une œuvre à la fois intéressante et pesante, que l’on referme partagé entre admiration et frustration.

Après de nombreux mois où j'ai voulu le lire, j'ai enfin pu m'y plonger. Lu, tout d'abord dans un cadre scolaire, j'ai été prise dans l'histoire de Dorian et j'ai succomber à l'écriture de Wilde. En vérité, ce roman me faisait vraiment envie et je m'y suis jetée tête baissée. Peut-être est-ce le cadre scolaire, peut-être n'étais-je pas assez mature pour le comprendre, en tout cas je n'ai pas autant apprécié ma lecture que ce que j'ai apprécié l'idée que je me faisais du livre. Je n'ai pas été transcendé, je n'ai pas remis ma vie et mes valeurs en question, mais peut-être est-ce là le génie de Wilde ? En tout cas, c'est un livre à lire ça je l'admet, mais je n'ai pas partagée l'engouement que j'ai pu voir autour du récit. Chose sûre, à l'occasion je relirai ce livre, peut-être avec moins de pression scolaire, sans but précise ni thématique à aborder, je le lirai juste pour le lire et alors, peut-être mon avis changera. En dehors de ce détail, les personnages étaient bien écrit et intéressant. Lord Henry et l'art avec lequel il manie la parole représente à mes yeux un des personnages les mieux construits du récit. Dorian est un jeune dans lequel on peut se retrouver sur certains points mais finit par avoir une âme noire, salit. Comment un aussi beau jeune homme peut-il collectionner tous les vices ? C'est dans cette problématique que réside toute l'intrigue. Basile, l'initiateur de toute cette histoire est un personnage auquel on s'attache et que l'on comprend, au fur et à mesure que ces sentiments évoluent pour Dorian. En bref, ce n'était pas un coup de cœur mais un roman qui vaut le coup d'être lu - et peut-être relu à l'occasion-.

Après de nombreux mois où j'ai voulu le lire, j'ai enfin pu m'y plonger. Lu, tout d'abord dans un cadre scolaire, j'ai été prise dans l'histoire de Dorian et j'ai succomber à l'écriture de Wilde. En vérité, ce roman me faisait vraiment envie et je m'y suis jetée tête baissée. Peut-être est-ce le cadre scolaire, peut-être n'étais-je pas assez mature pour le comprendre, en tout cas je n'ai pas autant apprécié ma lecture que ce que j'ai apprécié l'idée que je me faisais du livre. Je n'ai pas été transcendé, je n'ai pas remis ma vie et mes valeurs en question, mais peut-être est-ce là le génie de Wilde ? En tout cas, c'est un livre à lire ça je l'admet, mais je n'ai pas partagée l'engouement que j'ai pu voir autour du récit. Chose sûre, à l'occasion je relirai ce livre, peut-être avec moins de pression scolaire, sans but précise ni thématique à aborder, je le lirai juste pour le lire et alors, peut-être mon avis changera. En dehors de ce détail, les personnages étaient bien écrit et intéressant. Lord Henry et l'art avec lequel il manie la parole représente à mes yeux un des personnages les mieux construits du récit. Dorian est un jeune dans lequel on peut se retrouver sur certains points mais finit par avoir une âme noire, salit. Comment un aussi beau jeune homme peut-il collectionner tous les vices ? C'est dans cette problématique que réside toute l'intrigue. Basile, l'initiateur de toute cette histoire est un personnage auquel on s'attache et que l'on comprend, au fur et à mesure que ces sentiments évoluent pour Dorian. En bref, ce n'était pas un coup de cœur mais un roman qui vaut le coup d'être lu - et peut-être relu à l'occasion-.