Le sang des Belasko : Le livre de Chrystel Duchamp

Quatre jours après le décès de Monsieur Belasko, les enfants -Philippe, Mathieu, Garance, Solene et David- décident de se réunir pour prendre connaissance du testament de leur père entre les murs de la Casa Belasko, leur maison d'enfance. La Casa Belasko est une bâtisse au cœur d'un domaine viticole de Provence, où se mêlent les odeurs de lavande et de sève de pin, où le chant des cigales se joint au frou-frou du mistral dans les feuillus. Mais ne vous y méprenez pas. Il ne s'agit pas d'un roman bucolique. Le sang des Belasko, le titre est on ne peut plus clair quant à ce qui vous attend. Cinq frères et sœurs rongés par la jalousie, la haine, l'amertume, la rancœur, tous bien écrits, bien construits, entre passé et présent. Un roman en huis-clos glaçant, étouffant, qui pourrait tout à fait être adapté au cinéma. Je regrette cependant un petit manque d'authenticité dans l'histoire et une fin intéressante mais peut-être prévisible. En somme, un petit thriller assez efficace, qui se lit rapidement. Alors pourquoi pas ?

Chronique de Lecteur pour Collectif Polar Le sang des Belasko, Chrystel Duchamp. Une fratrie de deux sœurs et trois frères, se retrouve dans la maison de leur enfance, la veille de l’enterrement de leur père. Un huis-clos familiale dans une somptueuse demeure isolée, qui réveille des secrets et des tensions enfuis depuis trop longtemps. L’ambiance est lourde, pensante, angoissante… L’écriture ciselée de Chrystel Duchamp attrape le lecteur pour l’envouter, au point de tout oublier. N’essayez pas de commencer ce livre avant un rendez vous important, vous allez le louper. Attendre d’être le soir, au chaud sous la couette pour s’y plonger, c’est la garantie d’un réveil compliqué. Un des points forts de ce roman, se trouve dans les détails apportés aux personnages. Dessinés avec un soin si particulier, que ressortent les lignes qui les façonnent, jusqu’au plus profond de leurs âmes. On comprend parfaitement qui ils sont, et ce qui les anime. Le format relativement court de 240 pages est parfaitement adapté à cette histoire, et c’est dans les toutes dernières lignes que l’auteure dévoile les derniers détails qui permettent de tout comprendre. C’est maitrisé, précis, envoutant, et tellement plaisant que je peux déjà affirmer que ce livre sera dans mes coups de cœur de 2021… Merci aux éditions L’ARCHIPEL pour cette lecture. Et si vous souhaitez en savoir plus sur ce polar et sur son autrice, vous pouvez vous rendre sur notre blog collectif simplement en cliquant et en suivant le lien ci-dessous #9196;#9196;#9196;

Le sang des Belasko - Chrystel Duchamp J’ai adoré cette lecture ! On commence l’histoire avec la maison qui apparaît comme un personnage à part entière ! Puis on continue avec un genre de roman choral où le narrateur omniscient braque sa caméra tour à tour sur un des membres de la fratrie : - Philippe et Mathieu sont en froid - David semble être le fils attentionné - Garance est à un moment de sa vie délicat - Solene a toujours été gâtée par ses parents Ils sont réunis à la casa maudite tous les 5 après la mort de leur père, qui leur a laissé une lettre affirmant que leur mère ne se serait pas suicidée 6 mois plus tôt, mais qu’elle aurait été assassinée. Durant la soirée, les secrets et les non-dits vont éclater et nous plonger dans un huis clos angoissant où le père, paranoïaque, a transformé cette demeure en forteresse. Je ne connaissais pas l’autrice et j’aime vraiment sa plume. Elle nous embarque facilement et on se laisse porter par ses mots. Un vrai plaisir à lire !

Au cœur d’un domaine viticole de Provence se trouve la casa Belasko. Dans celle-ci vont se retrouver 5 frères et sœurs suite au décès de leur père. Leur père leur a laissé un courrier expliquant que leur mère ne s’était pas suicidée mais avait été tuée. Frustrations, secrets, jalousies, tout va ressortir lors de ce rassemblement familial qui risque de virer au drame. Un huit clos bien mené mais malgré tout je suis ressortie mitigée de ma lecture. Autant l’écriture est fluide et addictive, autant ke dénouement m’a moins plu. Je vous laisse donc vous faire votre propre avis