Le Splendid par le Splendid, nous nous sommes tant marrés ! : Le livre de Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot

Du plaisir, ils en ont pris et nous en ont donné ! Un des ingrédients majeurs de leur(s) réussite(s) : toujours s'amuser et être sincère avec les personnages. Avec ce " petit " truc en plus et qui n'est pas mentionné : le talent ! Et puis la cohésion du groupe, pas de chef, les délires partagés, l'oeil posé sur la vie, les gens... Avoir bouffé de la vache enragée sans même s'en apercevoir et se retrouver un jour en haut de l'affiche (toujours par ordre alphabétique, pas de chef on vous dit) : pur bonheur. Comme ces 270 pages qu'on feuillette en se régalant, replonger dans l'univers du Splendid met en joie. Films et répliques cultes d'une époque où on pouvait encore se marrer comme des fous. Fan absolue, inconditionnelle et à vie, je ne peux que recommander cet ouvrage joyeux fourmillant de petites anecdotes.

L'album photo du Splendid, commenté par le Splendid. La simplicité de cette mise en page (une photo, et un commentaire signé du prénom de celui ou celle qui raconte) rend l'ouvrage accessible à tous, et le degré de complicité qui s'est construit entre la troupe et le public au fil des films cultes le rend d'autant plus agréable à lire (un vrai page-turner !). Reprenant le fil de leur histoire par le commencement, sur les bancs du lycée Louis Pasteur à Neuilly-sur-Scène, jusqu'à leur dernière pose tous ensemble devant l'objectif de Paris Match en 2024, le livre permet de dérouler la carrière exceptionnelle de la troupe, indissociable de l'amitié qui lie ses membres : au Splendid l'individualité n'a jamais écrasé le collectif, au contraire, chaque réussite personnelle faisait grandir la réputation du groupe. Le propos n'est jamais hagiographique ; par exemple Thierry Lhermitte n'élude pas son rôle peu glorieux dans le retrait - pour ne pas dire l'exclusion - de Valérie Mairesse de la troupe, par pur dépit sentimental. Mais il se dégage de ce précieux document la nostalgie (sans connotation négative) d'une époque de tous les possibles, où il y avait une véritable émulation dans le milieu artiste (peut-on imaginer aujourd'hui une jeune troupe acheter et retaper son café-théâtre tout en jouant la nuit ?!), et une grande liberté de ton. On découvre leurs premiers pas sur les planches (dont un Jugnot qui à 13 ans avait déjà l'ambition d'être réalisateur), les hasards de la vie qui les ont réunis, le militantisme de Marie-Anne Chazel, féministe de la première heure qui a pris des risques en aidant à des avortements clandestins, le caractère à part de Michel Blanc, qui laisse entrevoir une personnalité moins solaire et plus anxieuse que ses camarades... L'ouvrage rend aussi sa place au septième membre du Splendid, qui, non, n'est ni Dominique Lavanant, ni Anémone, mais bien Bruno Moynot, moins connu car régisseur avant d'être acteur, mais inoubliable Monsieur Preskovitch ! À lire les anecdotes, on voit et on entend les répliques des films ; c'est un plaisir de tous les instants ! En refermant le livre, on aura une pensée pour Michel Blanc, décédé alors que le livre partait à l'imprimerie. Les voilà réunis une ultime fois, dans cet ouvrage, qui fait un beau cadeau à offrir à tous les fans du Splendid !

Bon anniversaire à la troupe du Splendid. le théatre, " Les Bronzés ", " le père noël est une ordure ", " Papy fait de la résistance " : 50 ans qu'ils nous font rire. Ce livre-mémoire nous éclaire sur le parcours de cette bande d'amis, où chacun a su exprimer son individualité dans le collectif. De nombreuses photos inédites et les commentaires des acteurs à la première personne sur les moment clés de leurs carrières en groupe : il s'agit là d'un beau livre.

Merci le splendid pour ce magnifique livre. Quelle Joie et rigolade de lire leurs anecdotes, ils nous livrent leurs souvenirs, et aussi des photos comme un album souvenir. du début à la consécration et un hommage évidemment pour Michel Blanc. On comprendre cette amitié incroyable qui les lie. Merci de nous avoir fait tant rire.