Le Syndrôme du spaghetti : Le livre de Marie Vareille, Helena Coppejans

Je ne peux pas dire que je l'ai lu d'une traite puisque je l'ai commencé au petit dej et qu'il a bien fallu que je parte bosser... Mais quand je m'y suis replongée le soir, je ne l'ai reposé que terminé !!! J'ai été très touchée par ce que vit cette ado, passionnée de basket et coachée par son père qui croit tellement en elle que ses rêves sont devenus les siens. Alors bien sûr, Léa est affreusement égocentrée, comme la plupart des ados, même si elle pousse le bouchon un peu loin. Mais j'ai trouvé intéressant de suivre son évolution. L'écriture de Marie Vareille est une fois de plus fluide et envoûtante, on ne peut pas la lâcher ! Et, cerise sur le gâteau, j'ai été très touchée par la phrase de John Lennon qu'elle a citée : "La vie, c'est ce qui t'arrive quand tu es occupé à faire d'autres plans." Si vous ne l'avez pas déjà lu, plongez sans hésiter !

À travers l'histoire de Léa, c'est une leçon de vie que nous offre l'auteure, elle-même atteinte du syndrome de Marfan. Même s'il s'agit d'un récit fictif, on sent qu'il y a une part de vécu, ce qui rend l'ensemble d'autant plus authentique, mieux qu'un livre de développement personnel, plus subtile et bourré d'émotions. Spoiler alert : il va falloir sortir les mouchoirs. Pour Léa, la passion qu'elle voue au basket avec son père (lui-même entraîneur), c'est toute sa vie, mais le destin avait d'autres projets en tête. Que faire quand tout s'écroule ? Peut-on réellement se reconstruire après avoir tout perdu ? Anthony, lui, doit assurer la cohésion de sa famille en essuyant les frasques d'un frère dealer et d'une mère en détresse, incapable de tenir le cap. Sa seule échappatoire, le basket. J'ai beaucoup aimé l'alchimie entre les protagonistes, cette jolie romance qui se greffe aux sujets lourds que l'auteure traite avec brio. Pas une seule fausse note en ce qui me concerne, j'ai tout aimé : le style d'écriture, le rythme, l'intrigue, les personnages, les relations entre soeurs ou mère/fille, et cette volonté de transmettre un message d'espoir, un peu comme un phare en pleine tempête. Bref, impossible de décrocher, j'ai pratiquement lu le roman d'une traite. Si je vous le recommande ? Mille fois oui !

Une vraie claque (dans le sens positif du terme). On s’attache aux personnages comme à notre vraie famille, on s’identifie à eux du début à la fin. Histoire familiale et d’amour (mais pas à l’eau de rose trop culcul) dans l’univers du basket ball. Mais pas d’inquiétude si c’est pas un milieu que vous maîtrisez, ce n’est pas un sport que j’apprécie particulièrement et pourtant, j’ai dévoré le livre, à ne plus pouvoir l’arrêter de lire tellement j’étais plongée dans l’univers. Je recommande +++

C'est le troisième roman de Marie Vareille que je lis et je dois dire que comme pour les deux autres, j'ai vraiment apprécié cette lecture. Le style d'écriture est plutôt simple, ça se lit très vite. Les chapitres s'enchaînent sans temps morts et on est toujours impatient de découvrir la suite même si on voit un peu la fin venir. Il s'agit effectivement plutôt d'un livre pour ados, mais j'ai quand même beaucoup aimé cette histoire qui aborde plusieurs sujets; certains légers mais aussi d'autres beaucoup plus graves et profonds qui donnent vraiment un réel intérêt à ce récit. Ce qui est sur c'est que Marie Vareille a vraiment un talent indiscutable pour nous entraîner dans ses histoires.