Quatre jours sans ma mère : Le livre de Ramsès Kefi, Mounir Margoum

Amani a 67 ans. Un jour, elle s’en va. Sans vague, sans cris, sans alerte. Elle laisse un mot à Hédi, son mari, et à son fils Salmane, 36 ans : « Je reviendrai. » Alors qu’Hédi réagit violemment, se résigne et retire son alliance, Salmane, lui, décide de partir à la recherche de sa mère. Jusqu’alors la vie de Salmane se résumait à son travail dans le fast-food du coin et à des soirées avec ses potes, passées sur le parking en bas des tours où il vit avec ses parents. Bref, une vie rythmée par le quotidien d’un quartier populaire. Je dois vous prévenir : ce livre est un véritable message d’amour à toutes les mamans. Ces femmes toujours présentes, qui donnent tout au point qu’on ne leur prête plus vraiment attention. Celles qui veulent sans cesse nous faire plaisir et à qui l’on ne dit pas toujours merci. À travers ce roman, Ramsès Kefi nous parle d’un amour pudique avec des mots justes, qui ont profondément résonné en moi. Il y est aussi question de secrets de famille, de non-dits et de leurs répercussions, d’immigration, de la vie en banlieue… C’est frais, touchant et drôle. Une lecture qui se dévore ! J’ai été séduite par cette histoire. La douceur et l’authenticité de la plume m’ont conquise. C'est un premier roman très prometteur que je vous recommande vivement !

Ce roman caustique raconte comment un Tanguy des temps modernes va devenir un homme en l'espace de quatre jours. C'est quand sa mère quitte le domicile familial sans prévenir que Salmane, 36 ans, brillant diplômé en histoire ancienne mais qui bosse dans un fast-food, va comprendre que sa petite vie routinière n'est pas aussi merveilleuse qu'il le croit. Il va alors se démener pour tenter de retrouver sa mère et cela va le faire grandir, lui qui dort encore avec des Schtroumpfs sur le papier peint de sa chambre. Ces quatre jours d'introspection et d'enquête sont tout aussi drôles qu'émouvants. Un roman dont on ressort avec un grand sourire.

Une véritable ode à la mère discrète, pilier de sa tribu. À travers ce premier roman, Ramsès Kefi nous plonge dans les racines que l’on voudrait parfois oublier mais qui restent indélébiles, dans la famille – celle de sang comme celle du cœur –, et dans ces cités de banlieue parisienne où résonnent encore la chaleur et la joie de vivre. C’est un récit à la fois touchant et drôle, prenant et envoûtant, qui mêle émotion, humour et tendresse. Une belle découverte, qui parle d’identité, de transmission et de ce lien universel entre parents et enfants. Un livre qui fait du bien

Ce roman aborde un sujet inhabituel. Amani, banlieusarde d'origine tunisienne, 67 ans, fugue de chez elle quelques jours. D'abord abasourdis, son mari et son fils de 36 ans se mettent en quête de son refuge. C'est l'occasion de se poser des questions, de décrire leur environnement, puis de décrire le caractère de chacun puis de raconter finalement leur histoire. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce livre.