Le vieux qui déjeunait seul : Le livre de Léa Wiazemsky

Un véritable coup de coeur! Ce livre est tellement touchant et plein de beauté. L'auteur a su insuffler un souffle d'espoir à des personnages complètement désespérés. La vie les a malmené, il est maintenant temps qu'ils profitent un peu. J'ai adoré les personnages, l'histoire et la plume franche et douce à la fois. C'est un roman qui fait du bien à l'âme, même si on verse quelques larmes (beaucoup pour ma part!). Ce livre va directement dans ma liste "À lire une fois dans sa vie".

Clara est une jeune et jolie jeune fille, serveuse et très douée dans son travail. Tous les lundis, réglé comme un métronome, elle voit s'installer à la table numéro 10 -toujours la même- un vieil homme qui commande un boeuf carottes. Heure, table et commandes immuables, tout cela a bien sûr éveillé la curiosité de la jolie serveuse, mais il y a quelque chose en plus, d'indéfinissable, une sorte de lien, d'entente, de connivence que la jeune femme a ressenti dès le premier jour. Qui est donc ce vieil homme ? Pourquoi vient-il toujours seul ? Pourquoi se sent-elle si proche de lui ? Leurs deux solitudes se seraient-elles reconnues ? Car oui, malgré les apparences, Clara est seule, profondément, mais uniquement par choix. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car elle se sent étouffée par le poids de son passé et de sa culpabilité. Lui aussi est seul, désespérément... et il a su déceler la tristesse infinie dans le regard de Clara qu'elle ne parvient quasiment plus à dissimuler, le temps passant. Lui aussi est écrasé par le poids de son passé et par les ombres de tous ses amis disparus qui ne sont plus là pour partager un bon petit repas avec lui, le vieil homme. Et il y a Bastien... ahhh, Bastien ! Il leur faudra un concours de circonstances et beaucoup de pudeur et délicatesse pour que l'un et l'autre se livrent et qu'ainsi, à deux, ils reconstituent le passé de l'autre. Ce roman est un petit bijou de délicatesse, sensibilité et poésie. Une si belle histoire qu'on ne veut surtout pas qu'elle nous échappe et passe à la trappe de l'oubli. Un roman qui fait tellement de bien, qu'une fois la dernière page lue, on aimerait pouvoir passer encore un peu de temps avec ses personnages... Eux qui pourraient très bien etre des voisins, des gens fréquentant le troquet du coin. Un roman, enfin, qui redonne tellement foi en l'humain que l'on a qu'une envie, l'offrir le plus possible autour de nous pour qu'à leur tour, famille et amis découvrent ce si émouvant récit.

« Le vieux qui déjeunait seul » est le tout premier roman de Léa Wiazemski. Eh bien vous savez quoi ? J’ai hâte qu’elle sorte d’autres ouvrages ! Ça se lit vite, ça se lit bien. Ce livre ne fait même pas 200 pages et il est vite englouti ! Il figurait sur ma liste de livres à lire depuis quelque temps et j’ai eu le plaisir de le recevoir de mes amis pour mon anniversaire. On s’éprend pour deux personnages solitaires qui vont se tenir compagnie. D’un côté, un vieillard veuf qui, à travers les yeux de Clara va revivre sa jeunesse. De l’autre, une femme pleine de doutes mais de joie de vivre. Que vous dire de plus si ce n’est que ma lecture a été très plaisante, voire limite trop courte. « Le vieux qui déjeunait seul » va maintenant rejoindre les étagères de ma belle bibliothèque…

1er roman de Léa Wiazemsky, fille de Regine Desforges qui est pour moi une belle découverte et qui raconte l’histoire de deux personnes solitaires blessées par de lourds secrets. il y a Clara, une serveuse de 26 ans qui travaille dans un restaurant parisien et qui y rencontre chaque lundi un vieux monsieur de 80 ans qui se prénomme Clement. Clara aime son métier mais s’interdit dans sa vie privée d’être heureuse à cause d’un secret familial qui date de la seconde guerre mondiale. Clement s’attable chaque lundi à la même table et commande le même menu. Clément aussi a un lourd secret qu’il a vécu. Chacun se reconnaît dans ses solitudes et ses blessures. ils vont devenir inséparables et vont s’aider mutuellement à guérir. Clara va peu à peu se libérer et se pardonner de toute cette culpabilité qui l’empêchait d’être heureuse. ils vont comprendre pourquoi le destin les a mis face à face Une jolie histoire avec une belle écriture légère et pleine de sensibilité. J’ai adoré