Les liaisons dangereuses : Le livre de Choderlos de Laclos

Numérique

12-21

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Édition présentée et commentée par Francis Marmande (université de Paris VII) et Annie Collognat-Barès (lycée Victor-Hugo).

Inspirée par le génie du mal, voici la correspondance entre un libertin machiavélique et sa criminelle inspiratrice. Complices soudés par leur liaison passée, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, chasseurs et stratèges de la cruauté, choisissent comme cible des innocents. La pure et naïve Cécile de Volanges, la vertueuse et brûlante Mme de Tourvel seront les victimes de leurs œuvres de vengeance et de destruction morale. Au nom de la seule jouissance, ils s'allient pour bafouer l'amour et les sentiments, jusqu'à la reddition totale.
Les lettres " douces et dangereuses " de deux monstres parfaits composent ce sensationnel chef-d'œuvre romanesque du XVIIIe siècle.

Lire avec le texte intégral et la préface
Comprendre avec Les clés de l'œuvre
39 pages pour aller à l'essentiel
34 pages pour approfondir

De (auteur) : Choderlos de Laclos

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Expérience de lecture

Avis Babelio

LadyCora_

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire où les intrigues se forment et s'entremêlent au fur et à mesure de chaque lettre. On peut totalement comprendre que le roman eut un tel succès à l'époque de sa publication : en effet, le goût de la lettre, les mœurs libertines dépeintes en profondeur mais décriées moralement parlant par "l'éditeur" qui nous assemble les lettres, les récits de passions amoureuses dont les victimes se convainquent d'être les seules coupables, tous ces éléments parviennent à créer des personnages intéressants et une certaine tension tout au long du roman. Le roman a des points positifs comme sa forme, la profondeur des protagonistes, et les éléments de l'intrigue ou du passé qui sont révélés avec parcimonie à travers tout le récit. Malgré la division du roman en environ 170 lettres, les premières parties du livre sont relativement peu dynamiques, parce que trop peu de choses se passent. Elles sont de plus fragmentées par le format. Malgré ces points négatifs, l'histoire reste très intéressante à découvrir, d'autant plus par rapport à ses deux antagonistes, Madame de Merteuil et Monsieur de Valmont. Il est vraiment très plaisant de suivre toute leurs conspirations, passant de celles qui échouent et sont vite oubliées à celle qui réussissent. Ce sont leurs plans et leurs actes les plus immoraux, même encore pour l'époque actuelle, qui rendent le livre frissonnant.

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LadyCora_

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire où les intrigues se forment et s'entremêlent au fur et à mesure de chaque lettre. On peut totalement comprendre que le roman eut un tel succès à l'époque de sa publication : en effet, le goût de la lettre, les mœurs libertines dépeintes en profondeur mais décriées moralement parlant par "l'éditeur" qui nous assemble les lettres, les récits de passions amoureuses dont les victimes se convainquent d'être les seules coupables, tous ces éléments parviennent à créer des personnages intéressants et une certaine tension tout au long du roman. Le roman a des points positifs comme sa forme, la profondeur des protagonistes, et les éléments de l'intrigue ou du passé qui sont révélés avec parcimonie à travers tout le récit. Malgré la division du roman en environ 170 lettres, les premières parties du livre sont relativement peu dynamiques, parce que trop peu de choses se passent. Elles sont de plus fragmentées par le format. Malgré ces points négatifs, l'histoire reste très intéressante à découvrir, d'autant plus par rapport à ses deux antagonistes, Madame de Merteuil et Monsieur de Valmont. Il est vraiment très plaisant de suivre toute leurs conspirations, passant de celles qui échouent et sont vite oubliées à celle qui réussissent. Ce sont leurs plans et leurs actes les plus immoraux, même encore pour l'époque actuelle, qui rendent le livre frissonnant.

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Exuline

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

J’ai abordé ce roman avec curiosité, un brin d’appréhension, et l’envie de découvrir ce monument de la littérature française (bon j'avoue que Laurent Vo me l'avais super bien vendu, et qu'il m'a donné envie de vite le découvrir, merci à toi). Dès les premières lettres, l’écriture m’a happée, brillante, incisive, d’une justesse rare dans le ton masculin comme féminin. Puis… le flottement. Trop de lettres. L'écriture épistolaire, aussi brillante soit-elle, m’a parfois lassée par son côté répétitif. Trop de tergiversations, trop de robes pour Cécile Volanges qui en change toutes les deux lettres, de postures parfois insupportable pour la Marquise de Merteuil, et de masques pour le Vicomte de Valmont. La marquise complote, Valmont tergiverse, la présidente de Tourvel soupire, et tous semblent tourner en rond dans un théâtre mondain où l’action se résume à l’attente d’une lettre suivante. Loin des préoccupations populaires, ces aristocrates ne vivent que d’amour et de stratégie, dans une société en apparence policée mais profondément cruelle. Et pourtant, au cœur de ces échanges, un théâtre mondain comme je viens de le dire, se met en place : les personnages vont et viennent, esquivent ou s’affrontent, chacun entrant et sortant de scène comme dans une valse dramatique. J’avais davantage l’impression d’assister à une pièce bien orchestrée que de m’attacher à des êtres réels – et c’est sans doute là l’une des forces du texte. Et pourtant… j’ai persisté. Et j’ai bien fait. Car si le cœur du roman m’a semblé un peu long, la dernière partie est une montée en puissance maîtrisée. Les lettres deviennent plus intenses, mieux rythmées, et les enjeux enfin révélés. J’ignorais le dénouement, et j’ai été saisie, fascinée même, par la cruauté, la jouissance perverse de certains personnages, et le désastre qu’ils sèment. Ce n’est pas une histoire d’amour, c’est un champ de bataille d’orgueil, de domination et de vengeance. Ainsi si certains personnages semblent tourner en rond, d’autres révèlent une profondeur inattendue dans leurs choix, leurs mensonges, ou leur silence. Pierre Choderlos de Laclos donne à voir des esprits calculateurs, cruels ou désabusés, et dresse le portrait d’un monde où la jouissance passe par l'humiliation. Ce roman, pourtant ancré dans une époque révolue, m’a paru étrangement contemporain. L’hypocrisie sociale, les apparences trompeuses, la domination émotionnelle : tout cela pourrait être transposé dans nos sociétés modernes, à l’heure des messageries instantanées et des réseaux sociaux. Et comme le dit si bien ma mère : « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Une vérité implacable, surtout dans cette œuvre où chaque mot peut se retourner contre son auteur. Un texte brillant, parfois difficile, souvent troublant, mais d’une finesse psychologique remarquable. Pierre Choderlos de Laclos joue avec ses personnages comme ils jouent entre eux, et nous, lecteurs, ne pouvons qu’admirer la mécanique implacable de cette œuvre. Malgré quelques longueurs, ce classique m’a laissée songeuse, admirative, et peut-être un peu plus lucide sur les liaisons… dangereuses.

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Exuline

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

J’ai abordé ce roman avec curiosité, un brin d’appréhension, et l’envie de découvrir ce monument de la littérature française (bon j'avoue que Laurent Vo me l'avais super bien vendu, et qu'il m'a donné envie de vite le découvrir, merci à toi). Dès les premières lettres, l’écriture m’a happée, brillante, incisive, d’une justesse rare dans le ton masculin comme féminin. Puis… le flottement. Trop de lettres. L'écriture épistolaire, aussi brillante soit-elle, m’a parfois lassée par son côté répétitif. Trop de tergiversations, trop de robes pour Cécile Volanges qui en change toutes les deux lettres, de postures parfois insupportable pour la Marquise de Merteuil, et de masques pour le Vicomte de Valmont. La marquise complote, Valmont tergiverse, la présidente de Tourvel soupire, et tous semblent tourner en rond dans un théâtre mondain où l’action se résume à l’attente d’une lettre suivante. Loin des préoccupations populaires, ces aristocrates ne vivent que d’amour et de stratégie, dans une société en apparence policée mais profondément cruelle. Et pourtant, au cœur de ces échanges, un théâtre mondain comme je viens de le dire, se met en place : les personnages vont et viennent, esquivent ou s’affrontent, chacun entrant et sortant de scène comme dans une valse dramatique. J’avais davantage l’impression d’assister à une pièce bien orchestrée que de m’attacher à des êtres réels – et c’est sans doute là l’une des forces du texte. Et pourtant… j’ai persisté. Et j’ai bien fait. Car si le cœur du roman m’a semblé un peu long, la dernière partie est une montée en puissance maîtrisée. Les lettres deviennent plus intenses, mieux rythmées, et les enjeux enfin révélés. J’ignorais le dénouement, et j’ai été saisie, fascinée même, par la cruauté, la jouissance perverse de certains personnages, et le désastre qu’ils sèment. Ce n’est pas une histoire d’amour, c’est un champ de bataille d’orgueil, de domination et de vengeance. Ainsi si certains personnages semblent tourner en rond, d’autres révèlent une profondeur inattendue dans leurs choix, leurs mensonges, ou leur silence. Pierre Choderlos de Laclos donne à voir des esprits calculateurs, cruels ou désabusés, et dresse le portrait d’un monde où la jouissance passe par l'humiliation. Ce roman, pourtant ancré dans une époque révolue, m’a paru étrangement contemporain. L’hypocrisie sociale, les apparences trompeuses, la domination émotionnelle : tout cela pourrait être transposé dans nos sociétés modernes, à l’heure des messageries instantanées et des réseaux sociaux. Et comme le dit si bien ma mère : « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Une vérité implacable, surtout dans cette œuvre où chaque mot peut se retourner contre son auteur. Un texte brillant, parfois difficile, souvent troublant, mais d’une finesse psychologique remarquable. Pierre Choderlos de Laclos joue avec ses personnages comme ils jouent entre eux, et nous, lecteurs, ne pouvons qu’admirer la mécanique implacable de cette œuvre. Malgré quelques longueurs, ce classique m’a laissée songeuse, admirative, et peut-être un peu plus lucide sur les liaisons… dangereuses.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782823869415
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Choderlos de Laclos

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