Les matins de Jénine : Le livre de Susan J. Abulhawa

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Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d'Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit qui suit la création de l'État d'Israël, Ein Hod est détruit et ses habitants conduits vers un camp de réfugiés. Pour Hassan, cet exil s'accompagne de la douleur de voir l'ancestral cycle familial brisé à jamais. Son jeune fils Ismaïl a été enlevé par des Israéliens qui lui cacheront ses origines. L'aîné, Youssef, grandira dans la haine des Juifs, prêt à toutes les extrémités. Quant à Amal, sa fille, elle tentera sa chance aux États-Unis, inconsolable cependant d'avoir fui les siens.
La guerre les a séparés. Elle seule pourra les réunir...

" L'écriture de Susan Abulhawa est à l'image de cette interminable tragédie, traversée de rancœur, de naïveté, mais surtout d'une émotion, d'une poésie, d'une nostalgie, d'une tendresse auxquelles on ne résiste pas. " Robert Verdussen – La Libre Belgique

De (auteur) : Susan J. Abulhawa
Traduit par : Michèle Valencia

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" L'écriture de Susan Abulhawa est à l'image de cette interminable tragédie, traversée de rancœur, de naïveté aussi, mais surtout d'une émotion, d'une poésie, d'une nostalgie, d'une tendresse auxquelles on ne résiste pas. "

Robert Verdussen – La Libre Belgique

PRESSE

Avis Babelio

syllaotto_1724496129685

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Ce livre parle dû conflit israélo palestinien, il reprend les éléments au commencement et malgré que cela soit un roman et non une histoire vrai les faits mentionnés eux le sont avec une bibliographie à la fin. C’est un sujet qui me tient à cœur et le livre nous « apprend » énormément de choses ou plutôt met en lumière ce que certains ainsi que les médias oublis. J’ai beaucoup aimé cette histoire même si elle est forcément touchante et émouvante. Je n’ai juste pas trop aimé la fin.

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4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Ce livre parle dû conflit israélo palestinien, il reprend les éléments au commencement et malgré que cela soit un roman et non une histoire vrai les faits mentionnés eux le sont avec une bibliographie à la fin. C’est un sujet qui me tient à cœur et le livre nous « apprend » énormément de choses ou plutôt met en lumière ce que certains ainsi que les médias oublis. J’ai beaucoup aimé cette histoire même si elle est forcément touchante et émouvante. Je n’ai juste pas trop aimé la fin.

Meps

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Pour quelqu'un né comme moi à l'aube des années 80, les guerres israelo-palestiennes font partie intégralement de ce qu'on appelle les "actualités internationales". On a l'impression que ces affrontements sont sans fin, une vengeance succède à une autre et la remontée vers les origines du conflit est un long chemin semé de corps indifférenciés. On se dit que, s'il nous reste l'espoir qu'un jour tout cela cesse, on regardera notre période actuelle comme une sorte de guerre de 100 ans entre ces deux Nations. Lire ce roman de Susan Abulhawa, c'est quitter la position confortable du canapé devant les actualités et pénétrer la réalité du conflit, au coeur des camps de réfugiés palestiniens, dans l'incertitude d'une vie sans lendemain assuré. Bien sûr, le récit est subjectif, le ressentiment contre Israel se ressent à chaque page tournée, mais comment peut-il en être autrement quand on vit le quotidien de ces êtres qui n'ont pas demandé que l'histoire internationale s'intéresse tout à coup à leur vie alors que le chapitre d'une Seconde Guerre Mondiale était en train de se clore. Pourtant l'auteur sait aussi ménager des respirations, évoquer les amitiés entre Juifs et Palestiniens avant la création de ces Etats, montrer comment elle parvient à se maintenir malgré les affrontements successifs, accuser aussi les nations arabes qui n'offrent pas suffisamment leur soutien, les organisations terroristes qui ne tiennent pas suffisamment compte des conséquences de leurs actes sur les civils qu'ils annoncent défendre.... Il n' y a pas de manichéisme, mais ce genre de récit n'a pas non plus vocation à l'objectivité, puisqu'il faut décrire le ressenti de ces personnes déplacées de leurs terres d'origine, parquées dans des camps provisoires qui finissent par durer, harcelées par les attaques régulières annoncées comme anti-terroristes mais qui font plus de victimes chez les civils que chez les combattants. Pour essayer de comprendre ce qui se passe sur le terrain, au delà de la lecture des ouvrages théoriques qui tentent de nous décrire les différents affrontements et les enjeux géopolitiques, il faut je pense se plonger dans ces récits, de chaque côté de l'injustice, où il faut savoir oublier la mesure et risquer donc de basculer dans la subjectivité qui sait seule nous donner accès à une certaine réalité. Pour décrire les atrocités subies, l'auteure fait un choix stylistique particulier où elle s'affranchit des régles habituelles de la narration. Elle assume ce choix par l'intermédiaire d'un personnage fugitif, une jeune écrivaine fille de son héroïne principale, qui se plaint qu'on l'ui oppose la nécessité d'un narrateur unique et l'exprime ainsi "On ditait que, pour être publié, il ne faudrait surtout pas s'écarter des conventions littéraires de son époque. Pourquoi appeler ça art ou littérature si c'est pour suivre autant de satanées règles ?". Et en effet, , Susan Abulhawa cherche à s'affranchir de toutes ces règles, elle passe du narrateur à la 3ème personne au Je au beau milieu d'un chapitre, et on ne sait d'ailleurs pas toujours de prime abord qui se cache derrière ce Je. Si le récit est plutôt chronologique dans son découpage en chapitres, les allers retours sont nombreux au sein de la narration et on revient parfois trois pages plus loin nous redonner un élément nouveau du passé pour éclairer le présent... ou on nous projette furtivement dans le futur au plein milieu d'un récit du passé, pour nous réveler avant l'heure ce qui va se passer. Ce choix stylistique aboutit à un récit qui ressemble à son sujet : polymorphe, foisonnant comme doit l'être la vie dans ces régions où tout est incertain. Mais qui dit foisonnant veut aussi dire brouillon, inégal. Certains passages sont magiques, d'autres sonnent plus clichés... Les retours en arrières sont parfois intéressants et on se questionne à d'autres moments s'ils ne sont pas juste le fruit d'une écriture au fil de l'eau qui préfèrere ne pas s'encombrer de cohérence. le choix affirmé que je décris juste avant pourrait nous emprêcher cette interprétation... et le résultat nous y amène pourtant, ce qui montre que la réussite n'est pas totale. le final pâtit lui aussi je trouve de cet affranchissement des règles... mais je ne voudrais pas trop en dire. Mais l'essentiel est bien ailleurs, et on aurait tort de reprocher à l'auteure cette liberté qu'elle se donne pour essayer de retranscrire ce qui autrement serait sans doute rester dans l'indicible. Donner voix à ceux qui ne peuvent plus parler, raconter l'histoire des oubliés de l'Histoire, faire exister ceux que l'on voudrait cacher. L'actualité récente n'est pas pour nous rassurer sur le sort réservé aux civils d'où qu'ils soient dans ce conflit où les grandes idées exposent les gens terrés derrière plus qu'elles ne les protègent.

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Meps

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Pour quelqu'un né comme moi à l'aube des années 80, les guerres israelo-palestiennes font partie intégralement de ce qu'on appelle les "actualités internationales". On a l'impression que ces affrontements sont sans fin, une vengeance succède à une autre et la remontée vers les origines du conflit est un long chemin semé de corps indifférenciés. On se dit que, s'il nous reste l'espoir qu'un jour tout cela cesse, on regardera notre période actuelle comme une sorte de guerre de 100 ans entre ces deux Nations. Lire ce roman de Susan Abulhawa, c'est quitter la position confortable du canapé devant les actualités et pénétrer la réalité du conflit, au coeur des camps de réfugiés palestiniens, dans l'incertitude d'une vie sans lendemain assuré. Bien sûr, le récit est subjectif, le ressentiment contre Israel se ressent à chaque page tournée, mais comment peut-il en être autrement quand on vit le quotidien de ces êtres qui n'ont pas demandé que l'histoire internationale s'intéresse tout à coup à leur vie alors que le chapitre d'une Seconde Guerre Mondiale était en train de se clore. Pourtant l'auteur sait aussi ménager des respirations, évoquer les amitiés entre Juifs et Palestiniens avant la création de ces Etats, montrer comment elle parvient à se maintenir malgré les affrontements successifs, accuser aussi les nations arabes qui n'offrent pas suffisamment leur soutien, les organisations terroristes qui ne tiennent pas suffisamment compte des conséquences de leurs actes sur les civils qu'ils annoncent défendre.... Il n' y a pas de manichéisme, mais ce genre de récit n'a pas non plus vocation à l'objectivité, puisqu'il faut décrire le ressenti de ces personnes déplacées de leurs terres d'origine, parquées dans des camps provisoires qui finissent par durer, harcelées par les attaques régulières annoncées comme anti-terroristes mais qui font plus de victimes chez les civils que chez les combattants. Pour essayer de comprendre ce qui se passe sur le terrain, au delà de la lecture des ouvrages théoriques qui tentent de nous décrire les différents affrontements et les enjeux géopolitiques, il faut je pense se plonger dans ces récits, de chaque côté de l'injustice, où il faut savoir oublier la mesure et risquer donc de basculer dans la subjectivité qui sait seule nous donner accès à une certaine réalité. Pour décrire les atrocités subies, l'auteure fait un choix stylistique particulier où elle s'affranchit des régles habituelles de la narration. Elle assume ce choix par l'intermédiaire d'un personnage fugitif, une jeune écrivaine fille de son héroïne principale, qui se plaint qu'on l'ui oppose la nécessité d'un narrateur unique et l'exprime ainsi "On ditait que, pour être publié, il ne faudrait surtout pas s'écarter des conventions littéraires de son époque. Pourquoi appeler ça art ou littérature si c'est pour suivre autant de satanées règles ?". Et en effet, , Susan Abulhawa cherche à s'affranchir de toutes ces règles, elle passe du narrateur à la 3ème personne au Je au beau milieu d'un chapitre, et on ne sait d'ailleurs pas toujours de prime abord qui se cache derrière ce Je. Si le récit est plutôt chronologique dans son découpage en chapitres, les allers retours sont nombreux au sein de la narration et on revient parfois trois pages plus loin nous redonner un élément nouveau du passé pour éclairer le présent... ou on nous projette furtivement dans le futur au plein milieu d'un récit du passé, pour nous réveler avant l'heure ce qui va se passer. Ce choix stylistique aboutit à un récit qui ressemble à son sujet : polymorphe, foisonnant comme doit l'être la vie dans ces régions où tout est incertain. Mais qui dit foisonnant veut aussi dire brouillon, inégal. Certains passages sont magiques, d'autres sonnent plus clichés... Les retours en arrières sont parfois intéressants et on se questionne à d'autres moments s'ils ne sont pas juste le fruit d'une écriture au fil de l'eau qui préfèrere ne pas s'encombrer de cohérence. le choix affirmé que je décris juste avant pourrait nous emprêcher cette interprétation... et le résultat nous y amène pourtant, ce qui montre que la réussite n'est pas totale. le final pâtit lui aussi je trouve de cet affranchissement des règles... mais je ne voudrais pas trop en dire. Mais l'essentiel est bien ailleurs, et on aurait tort de reprocher à l'auteure cette liberté qu'elle se donne pour essayer de retranscrire ce qui autrement serait sans doute rester dans l'indicible. Donner voix à ceux qui ne peuvent plus parler, raconter l'histoire des oubliés de l'Histoire, faire exister ceux que l'on voudrait cacher. L'actualité récente n'est pas pour nous rassurer sur le sort réservé aux civils d'où qu'ils soient dans ce conflit où les grandes idées exposent les gens terrés derrière plus qu'elles ne les protègent.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782266190046
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    178 x 109 mm

L'auteur

Susan J. Abulhawa

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8,70 € Poche 448 pages