Les nouveaux prédateurs : antispécistes, militants végans, écologistes radicaux ... - Comment ils menacent les hommes sans protéger les animaux : Le livre de Charles-Henri Bachelier

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Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l'écologie radicale et des militants antispécistes.

Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement... Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
Aujourd'hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l'intimidation peut remplacer l'échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du " meilleur des mondes " : une société dans laquelle l'homme et l'animal seraient égaux en droits. Cette rupture philosophique ne peut être que dramatique, pour les humains mais aussi et surtout pour les animaux dont l'existence dépend en grande partie de nous.

Avec cet essai passionné, Charles-Henri Bachelier, spécialiste du monde rural et directeur de revues consacrées à la chasse et la nature, veut rétablir le débat et sortir des anathèmes. Argument contre argument, il met en lumière les limites et les dérives de la mouvance animaliste. Au fil des pages, il rappelle que la relation entre l'homme et l'animal est plus complexe qu'une accumulation de bons sentiments ou de slogans menaçants : il s'agit d'un lien fondamental, reposant sur des siècles de compréhension, de savoir-faire... bref, de civilisation. Un héritage que ce livre nous aide à mieux comprendre et à protéger.

De (auteur) : Charles-Henri Bachelier

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3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Charles-Henri Bachelier est journaliste spécialiste de la chasse et lui-même chasseur; autant dire qu'il n'est pas spécialement végan. Personnellement, je ne suis pas chasseur; j'ai deux ou trois fois accompagné des amis à la chasse, et me suis prodigieusement ennuyé. Pour autant, je trouve ce loisir parfaitement respectable, et serais tout à fait opposé à son n interdiction, autant qu'à celle du foot-ball, qui m'intéresse aussi peu. Et le livre est d'abord une défense et illustration de la chasse, et de la vie rurale, à laquelle, selon l'auteur, elle est indissolublement liée, ce qui est d'ailleurs tout à fait exact. S'il ne s'agissait que de cela, cela dit, je ne me serais pas particulièrement intéressé à son livre, mais il va au-delà, puisqu'il s'agit d'une critique globale du véganisme et de ses annexes, animalisme et antispécisme, et de leurs fondements philosophiques; Dans ce domaine, ses analyses sont succinctes, mais vont à l'essentiel. I est particulièrement intéressant sur le point suivant: les vegans nient généralement les inconvénients graves d'une alimentation totalement dépourvue de protéines animales pour les jeunes enfants; on trouve ici une abondante documentation (que les vegans contesteront en se référant à des "études indépendantes dont ils se garderont bien de donner les références) et des exemples en sens contraire J'en cite une petite partie. "Le docteur Béatrice Dubern, pédiatre nutritionniste, s'alarme plus globalement sur le sujet de l'alimentation végane : « De manière générale, je suis contre les régimes restrictifs chez les jeunes enfants. […] Je vois de plus en plus d'enfants soumis à un régime sans gluten, sans lait, sans sucre ou encore sans gras. Dans tous les cas, quand le régime est très strict et que les apports nutritionnels nécessaires à l'enfant ne sont pas respectés, les parents sont coupables de maltraitance.é. Ce choix peut s'avérer criminel […]. Pour qu'un jeune enfant ait un apport suffisant en fer – dont la source principale est la viande rouge – sans manger de produit d'origine animale, il faudrait qu'il puisse manger plus de 1 kilo de lentilles par jour… Une quantité astronomique1 ! »[…] Dans l'article « Des pédiatres alertent sur les graves dangers du végétalisme pour les enfants » du 21 juin 2019, consultable sur le site d'Europe 1, on apprend que le chef du service de nutrition pédiatrique à l'hôpital Trousseau et président de l'Association des pédiatres de langue française, Patrick Tounian, a révélé avoir accueilli un bébé de 13 mois végétalien depuis la naissance dont les quatre membres étaient fracturés en raison d'une carence sévère en calcium car ses parents le nourrissaient uniquement avec des jus végétaux.En Australie, des parents qui imposaient un régime végan à leur bébé ont fini au tribunal, leur petite fille n'ayant été nourrie depuis sa naissance que d'avoine, de jus de riz et de banane. Cette enfant, à 19 mois, ne pesait que 4,9 kilos (à peine plus qu'un nouveau-né), souffrait d'une maladie osseuse dégénérative causée par la malnutrition, de rachitisme sévère et de nombreuses fractures. En 2017, c'est un couple de Belges qui a été condamné à six mois de prison avec sursis, après le décès de leur bébé de 7 mois, qui ne pesait que 4,3 kilos. Végétariens, ces propriétaires d'un magasin bio avaient nourri leur enfant au lait de maïs, de riz, d'avoine, de quinoa et de sarrasin.En Australie, des parents qui imposaient un régime végan à leur bébé ont fini au tribunal, leur petite fille n'ayant été nourrie depuis sa naissance que d'avoine, de jus de riz et de banane. Cette enfant, à 19 mois, ne pesait que 4,9 kilos (à peine plus qu'un nouveau-né), souffrait d'une maladie osseuse dégénérative causée par la malnutrition, de rachitisme sévère et de nombreuses fractures. […]En France, près de Lyon, des parents ont été mis en examen après la mort de leur petite fille de 16 mois à l'Hôpital mère-enfant de Bron. Ce couple est poursuivi pour privation de soins et d'aliments suivie de mort. le bébé est décédé après avoir été nourri uniquement avec du jus végétal" Évidemment, le livre ne convaincra aucun végan ou antipéciste, et ma modeste critique à plus forte raison Et pourtant il serait utile à ceux qui envisagent de se convertir (j'emploie le verbe avec sa connotation religieuse à dessein) au véganisme de le lire avant, Il n'est pas long et fournit des éléments de réflexion. Il convient de préciser que les critiques de l'auteur ne s'adressent pas au végétarisme, qui inclut, lui, une consommation raisonnable de protéines animales non carnées (produits laitiers et oeufs) et ne présente aucun inconvénient pour la santé. ….

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Actualités et Société , Reportage & Document
  • EAN
    9782749172774
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    155
  • Dimensions
    212 x 140 mm

L'auteur

Charles-Henri Bachelier

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