Mon vrai nom est Elisabeth : Le livre de Adèle Yon

Yon fait preuve ici d'un vrai talent de romancière, créant des personnages, observant avec un sens inné du détail les gestes involontaires, le désarroi ou la douleur qui soudain envahit un:e interlocuteur-rice à l'évocation d'un souvenir.|Sylvie Tanette

Magnifique livre sur la famille et ses toxicités transmises|Clémentine Goldszal

Le livre, habile, bien mené, passionnant, choral, restera en mémoire.|Frederique Roussel

Le livre le plus impressionant et vertigineux de l'hiver.

C'est la vertu des insomnies et des voyages en train, nous pouvons nous laisser submerger par les livres et tout oublier. Et quel livre que celui d'Adèle Yon " Mon vrai nom est Elisabeth" , l'autrice mène une véritable enquête policière sur son arrière-grand-mère, un destin bouleversant marqué par la fragilité et la maladie mentale. Toutes les familles sont touchées à un moment de leur histoire par la douleur et la schizophrénie, et trop souvent le silence, l'incompréhension et le manque de compassion sont les réponses faites . Merci à l'autrice pour ce livre très fort et si singulier.

Sa voix douée d'humour malgré la détresse, d'amour malgré le feu, a le pouvoir de révéler la lumière et la chair d'Elisabeth|Colombe Schneck

Avec ce travail de réparation, Adèle Yon écrit l'histoire méconnue d'une violence perpétrée sous couvert d'avancée scientifique.|Laetitia Favro

Un texte très original, une forme de généalogie "sauvage" apportant un nouvel élément pour éclairer les ombres de l'histoire.|Philippe Artières

"Mon vrai nom est Elisabethest un livre superbe et terrible."|Pierre Maury

Hantée par l'idée de devenir folle, la narratrice décide d'explorer son histoire familiale et notamment d'en apprendre plus sur son arrière-grand-mère qui fut internée pendant de longues années. Mon vrai nom est Elisabeth ne serait qu'une énième enquête familiale si elle ne se penchait de manière aussi minutieuse sur la psychiatrie, éternel parent pauvre de la médecine. Empreinte d'une indéniable dimension féministe, ce texte hybride dresse le portrait émouvant d'une femme que tout empêchait de vivre et lui rend ainsi un bel hommage.

Betsy est une adolescente enjouée, une amoureuse passionnée mais une jeune mère dépassée. On est dans les années 40, la médecine psy est archaïque, abusive. Et Betsy y perdra la tête... Perdre la boule, c'est ce que redoute Adèle, son arrière-petite-fille. Elle se questionne sur l'hérédité, les traumas, la folie des femmes. Et elle enquête... au sein de sa propre famille. A la croisée des genres, ce roman est saisissant, glaçant de vérité et enrageant d'injustice. Ça vous percute en plein cœur et ça résonne, longtemps.

Un livre à la lisière de différents genres où se déploient différentes histoires : celle du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets.

Entre enquête sociologique et familiale, la chercheuse Adèle Yon livre un texte tout aussi terrible que remarquable, sur les traces de son arrière-grand-mère hospitalisée en psychiatrie pendant 17 ans, et qui subit une lobotomie. Un grand livre sur le silence et la violence des familles et des sociétés qui, plutôt que de soigner font disparaître ceux (et surtout celles) qui ne rentrent pas dans les canon. Un texte coup de poing !

C'est un livre dont je sais (en février oui déjà) qu'il sera dans ma liste de préférés de 2025.
C'est un premier roman audacieux dans sa forme - le récit et les souvenirs de l'autrice se mêlent aux entretiens, témoignages, documents d'archives, photos, créant ce tout cohérent et efficace.
C'est à la fois une enquête familiale sur son arrière-grand-mère, un essai sur l'histoire de la psychiatrie, une tentative de déjouer les silences familiaux, un questionnement profond sur ce qu'on se transmet, une réflexion sur ce que c'est d'être une femme.
C'est un texte passionnant et bouleversant

Cette enquête familiale est passionnante à tout point de vue. Car en cherchant à retracer l'histoire de son arrière-grand-mère, Adèle Yon nous fait comprendre l'importance de briser le silence qui régnait autour d'elle. Plus largement, elle nous montre comment la maladie mentale était perçue tout au long du XXe siècle.

Qui était Betsy, l'arrière-grand-mère de la narratrice diagnostiquée schizophrène dans les années 50, internée de longues années, vieille dame coquette et espiègle toujours amoureuse de son ex-mari ? La narratrice enquête, détoure les secrets de famille, creuse le silence. Un récit CAPTIVANT !

Dans ce roman qui joue avec les frontières de la fiction, la chercheuse Adèle Yon cherche à élucider le mystère de son arrière-grand-mère, Betsy, ou Elisabeth.
Tantôt road trip, tantôt retranscriptions d'entretiens, elle livre finalement, bout par bout, la vérité de Betsy: celle d'une femme qu'on a déclaré folle car elle gênait, dérangeait, simplement existait.
L'histoire d'une jeune femme, d'une famille, de secrets et surtout de la folie patriarcale.

Quel livre ! À travers l'histoire sensible de son aïeule et de lettres personnelles, Adèle Yon fait le portrait d'une femme à la personnalité atypique, brimée par sa fragilité (d'autres auraient dit folie). Un ouvrage hybride sur la violence faite aux femmes sortant des carcans. Ce livre va longtemps me suivre.

Lu ce matin, superbe enquête familiale et sociale en forme de montage - celui d'entretiens, archives, correspondances, récits, autour d'un silence, d'une hantise et d'un fantôme. Il s'agit de Betsy, dont le vrai nom est Élisabeth, aïeule de l'autrice, détruite par son entourage et des pratiques médicales dont la fonction n'était pas thérapeutique mais sociale et patriarcale. Un premier roman !

Mon réveil sonne dans 2h, je suis libraire, nous sommes le 3 décembre, la journée va être longue. Mais je m'en fous. Parce qu'Adèle Yon m'a tenue éveillée ces deux dernières nuits, nuits que Betsy et la cohorte de femmes réduites au silence qui la suit vont hanter. Ce texte, sitôt refermé, j'ai déjà envie de le relire : pour mieux en apprécier le judicieux cheminement et la profondeur des réflexions qui émaillent cette quête, pour extraire certaines de ces phrases et mieux s'en souvenir, pour dépasser la colère que génère la première lecture. Merci pour ce texte qu'on défendra avec force à Pantagruel.

Cette plongée dans le passé se fait en apnée. Elle est terrible, cruelle mais nécessaire|Alice Develey

La pugnacité de la narratrice à faire surgir la vérité, sa peur de l'hérédité, celle de devenir folle, touchent en plein cœur et achèvent de donner à ce récit un sidérant éclat.|Monica Sabolo

J'ai lu le Adèle Yon. Ce livre m'a fait passer par tout un tas d'émotions en passant de l'admiration (pour la qualité d'écriture), l'angoisse (par anticipation de l'horreur qui allait être soulevée), la fascination et j'en passe. J'ai été complètement habitée pendant toute la lecture et c'est le genre de récit qui poursuit - j'en ai d'ailleurs trouvé des échos dans un roman que je viens de terminer, Fayne (Flammarion, sortie prévue en fév. aussi), dans lequel il est aussi question d'enfermer des femmes lorsqu'elles ne se discipline pas conformément aux attentes de la société.

Puissant et engagé, le premier "roman" d'Adèle Yon nous boulverse et nous révolte.

Tout épate dans ce récit douloureux traversé par la colère.|Frédérique Bréhaut

Un grand livre

"Une démarche littéraire passionnante et un combat intime transformé en
sujet de société : à la fois simple et compliquée, la recette du succès."|Léonard Desbrières

"Un premier texte remarquable de force et d'émotion."

' Dans cette brillante enquête familiale construite comme un journal, la primo-romancière explore les limites de la psychiatrie et la condition féminine de l'époque. Une rafale d'émotions.'

"Un texte fort, émouvant, troublant, dérangeant."

Adèle Yon a reconstitué son histoire [Elisabeth] pour regarder en face la souffrance qu'elle endura – et, confrontée à cette vie de femme atrocement mutilée, irriguer de sa propre colère ce récit féministe intense et déchirant.|Nathalie Crom

Comment, pour Adèle Yon, faire d'un mausolée une résurrection, un sanglot d'indignation et d'amour|Juliette Einhorn

Ce livre, c'est l'histoire d'une colère, celle d'être trop, d'une peur, celle de devenir folle. Mais la folie, c'est quoi au juste ?
Dans ce roman minutieux, Adèle Yon mène une enquête saisissante sur son arrière-grand-mère, diagnostiquée schizophrène.
L'autrice trace les contours de cette femme, de sa famille lors d'entretiens et brise le silence de ses proches.
Un roman exceptionnel sur la misogynie et la violence des institutions médicales.

Un premier livre époustouflant|Sophie Joubert

Depuis sa parution en librairie en février dernier, ce texte inclassable et magistral, mêlant récit intime, enquête familiale et plongée aussi glaçante que fascinante dans la psychiatrie des années 1950, bouleverse les codes.|Sandrine Bajos

Un premier roman qui a mis tout le monde d'accord. Sans doute le roman le plus poignant de cette année. Une forme inédite pour un propos qui nous habite longtemps après la lecture. Incontournable !