Nage libre : Le livre de Jessica Anthony

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Il suffit d'un seul jour pour défaire toute une vie.

1957. Les Russes viennent de lancer leur Spoutnik dans l'espace, au grand dam des Américains. Mais ce n'est pas le seul sujet d'inquiétude au pays de l'oncle Sam. Femme au foyer, Kathleen Beckett fait soudain preuve d'un étrange comportement. Après avoir décidé d'aller se baigner dans la piscine de sa résidence, une piscine où personne ne va jamais, elle se met en tête d'y rester jusqu'à nouvel ordre. Son mari a beau insister – on est en novembre... – rien n'y fait, Kathleen s'obstine à ne pas réintégrer le quotidien du couple.
À partir d'une situation insolite – une femme refuse de sortir de sa piscine – Jessica Anthony tisse un portrait doux-amer de la middle-class américaine des années 1950 et nous fait voyager dans deux psychés peinant à trouver l'harmonie : celle d'une femme ayant renoncé à ses rêves et celle d'un homme ne sachant plus où il en est. Elle nous offre ainsi une radiographie d'une précision rare des rapports conjugaux jusque dans leurs plus intimes secrets.

" Sensationnel... exceptionnel... Les lecteurs auront du mal à s'en détacher. " Publishers Weekly

De (auteur) : Jessica Anthony
Traduit par : Claro

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Un livre singulier, lumineux cerné de zones d'ombre. On songe à la nouvelle The Swimmer de John Cheever, aux romans de Richard Yates. Ça n'est pas rien. " |Eric Neuhoff
Le Figaro Littéraire
" Une brillante variation sur l'envers de la normalité américaine des fifties. Un roman aussi intelligent que maîtrisé. " |Damien Aubel
Transfuge
" C'est du grand art ; la preuve que ce registre anglo-saxon de la novella ou roman bref, si rare chez nous, tient parfois du format idéal. "|Bernard Quiriny
L'Opinion
" Radiographie cruelle d'un couple au bord du gouffre, peinture d'une Amérique trop policée pour être honnête, Nage libre fait passerun acte en apparence anodin pour une authentique révolution. "|Fabrice Collin
Le Canard Enchainé
" Avec une maîtrise parfaite de la tension, Jessica Anthony met en scène la perversité et la duperie de l'adhésion au rêve américain."|Michel Edo
Pagedes libraires
" Dans ce roman manufacturé avec une précision diabolique par l'excellente Jessica Anthony... "|Didier Jacob
Le Nouvel Obs
" Tout est minutieusement décrypté, chaque vérité est exhumée des plus sombres recoins au fil de ce bref roman délicieusement mordant. "|Thierry Boillot
Dernières Nouvelles d'Alsace
" Une pépite étrange et dérangeante, le portrait d'une femme qui a choisi le nihilisme et l'absurde pour venger ses rêves sacrifiés et se réapproprier sa vie. "
Bastille Magazine

Avis Babelio

ChtiBaboun

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 6 jours

Dans une résidence américaine en novembre 1957, Kathleen Beckett refuse d’accompagner son mari et ses deux enfants à l’office dominical. Elle préfère aller nager dans la piscine de la résidence. Et plus que cela, elle ne quittera pas la piscine jusqu’à nouvel. Avec ce court roman Nage libre, Jessica Anthony a écrit un roman intrigant, un peu grinçant. En 139 pages, à travers le couple formé par Kathleen et Virgil, elle va nous faire découvrir leurs secrets intimes et la réalité de l’American way of life avec, surtout, la femme au foyer abandonnant ses rêves. Spoutnik 2 avec son chien Laika tourne autour de la terre, Kathleen refuse de sortir d’une piscine, les mensonges et adultères se révèlent peu à peu. Tout le monde se cache derrière les apparences. Il ne se passe pas grand-chose dans cette journée qui soutient le roman. Mais ce pas grand-chose cristallise les reproches et les frustrations des uns et des autres. Kathleen est sa frustration tennistique. Virgil est son culte pour Charlie Parker Dans cette piscine, la nage va t’-elle devenir libre ?

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Analire

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

140 pages, c’est très peu : j’ai donc lu ce livre d’une traite. Jessica Anthony nous plonge au coeur d’une famille Américaine typique du milieu du XXème siècle. Kathleen et son mari ont deux enfants et vivent dans une petite ville des États-Unis, dans une propriété achetée à bas prix, au coeur d’une résidence de seniors. L’une est femme au foyer ; l’autre a un revenu modeste dans les assurances. Début novembre 1957, l’opération Spoutnik 2 menée par l’URSS envoie la chienne Laïka dans l’espace. Ce sera le premier être humain a avoir été mis en orbite autour de la Terre. Cette nouvelle attriste particulièrement Kathleen. Lors de cette même journée, elle décide d’aller pour la première fois dans la piscine collective de la résidence, débâchée pour l’occasion. Elle y restera de très longues heures, au grand dam de son mari inquiet. Les chapitres alternent les points de vue entre Kathleen et son mari. Chacun nous embarque dans son quotidien, assez banal, entre parties de tennis ou de golf, soirées au pub ou musique. L’auteure a sans doute voulu recréer la banalité d’une vie de famille américaine au milieu du siècle dernier. La femme ne travaillait pas, seul l’homme substituait aux revenus du foyer ; elle était asservie, obligée de s’occuper de la maison, des enfants, des repas, tandis que lui pouvait sortir aussi tard qu’il le désirait. Le récit est basé sur des faits historiques, avec Spoutnik 2, le saxophoniste Charlie Parker, les conséquences, surtout économiques, de la seconde Guerre sur les États-Unis. Mais Nage libre est aussi une histoire d’adultères, de tromperies et de mensonges. Kathleen et son mari ne sont pas blanc comme linge. Chacun a des tords à se reprocher, mais aucun ne les assume. Ils préfèrent vive paisiblement dans une vie routinière et bien rythmée, sans faire de vague (c’est le cas de le dire !). Il est donc question des difficultés du mariage, des sentiments, de l’amour. Après 9 années d’union, que reste-t-il de leur amour ? Dans ce livre, il m’a manqué cruellement de l’émotions. Déjà qu’avec 140 pages, il est compliqué de s’attacher aux personnages et à l’histoire, si en plus, ils n’y mettent pas du leur… J’ai trouvé tout ce petit monde très détaché. À l’image de leur vie, ils se laissent glisser, presque comme des robots qui ne ressentent rien. Il est difficile de se les représenter, de leur donner une apparence, de parler de leur personnalité. Ils sont complexes, intrigants, bizarres, voire un peu dérangés. Enfin, il est vrai qu’il ne se passe pas grand chose. A ceux qui cherchent de l’action, passez rapidement votre chemin. J’ai attendu pendant la moitié du livre que l’histoire commence, avant de me rendre compte qu’elle ne commencerait pas comme je l’avais imaginée. L’histoire est plutôt introspective, avec des allers-retours dans le passé de chacun, le tout sur une temporalité d’une journée seulement. Il faut néanmoins reconnaître que certaines scènes, un peu surréalistes, marquent les esprits. Je pense notamment à Kathleen, qui nage des heures durant dans la piscine commune, sans intention d’en sortir. Entre mensonge, adultère, routine, patriarcat et révolution technologique et scientifique, Jessica Anthony nous peint un récit intriguant sur la vie d'une famille Américaine typique du milieu du XXème.

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Flocava1

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Curieux livre que celui-ci. Très plaisant mais …. Je l’ai repéré sur le site de l’éditeur et ai beaucoup aimé son sujet : une femme refuse de sortir de la piscine. J’étais très enthousiaste et m’attendais à un propos très décalé pour dénoncer …. Quelque chose… Si l’écriture est enlevée et plutôt agréable malgré deux coquilles d’impression, le propos n’est pas assez sarcastique, loufoque , drôle ou radical… cela m’a donné l’impression que l’auteur hésite et ne choisit pas…. Alors finalement on a la chronique assez classique d’un couple après neuf années de mariage et deux enfants, plusieurs relations hors mariage et mensonge ou petits arrangements avec la vérité qui font le point mais finalement ils s’aiment et rien n’est perdu…. Très conservateur…..

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Solitudelitteraire

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

1957. Un dimanche matin de Novembre, le réveil de Kathleen est difficile, elle est génée par la chaleur estivale inhabituelle qui règne. Dans le même temps elle précise à son mari qu'elle ne les accompagnera pas à la messe et qu'il doit s'occuper seul de préparer les enfants. Après leur départ, Kathleen décide d'aller piquer une tête dans la piscine de la résidence. Une piscine dont personne ne s'est servie depuis les 6 mois qu'ils vivent ici ! La fraîcheur de l'eau lui convient à merveille. Au retour de son mari et des enfants elle refuse d'en sortir. J'ai lu ce court roman en une soirée, un vrai page turner ! Pourtant dés les premières pages il ne m'intéressait pas plus que ça. Seulement voilà, l'autrice a habilement construite son intrigue autour de Kathleen refusant de sortir de la piscine et de son mari lui demandant de rentrer. Ce qui a eu pour effet de titiller ma curiosité ! Bref, j'ai été happé par sa plume à vouloir comprendre ce qui se passait dans la tête de cette femme et dans son couple. La narration est simple mais terriblement efficace, incisive et en forme de huit clos oppressant. Elle apporte ses questionnements et déroule les secrets intimes de l'un et de l'autre depuis leur jeunesse jusqu'à ce dimanche matin. Le tout sur fond de lancement du Spoutnik dans l'espace par les Russes. Ce roman est ce que j'appelle un OLNI littéraire (objet livre non identifié). Court, addictif et finalement surprenant ! C'était vraiment une très bonne soirée de lecture en compagnie de Kathleen.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782749181943
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    144
  • Dimensions
    202 x 143 mm

L'auteur

Jessica Anthony

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18,00 € Grand format 144 pages