Play boy : Le livre de Constance Debré
" J'ai même pas osé mettre la langue la première fois que j'ai embrassé une fille. C'était après Laurent. Avant je savais mais c'était théorique. J'ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m'avait flattée comme un mec qu'elle soit mannequin. On progressait. J'avais toujours peur, mais moins. Sauf qu'à chaque fois on en était restées là. Ou plutôt elles en étaient restées là avec moi. Des hétéros qui se posaient vaguement la question et qui avaient calé. Des filles plus jeunes que moi, mais des filles comme moi. "
De (auteur) : Constance Debré
Expérience de lecture
Avis Babelio
kapacontrol
• Il y a 1 mois
C’est mon deuxième voyage dans l’univers de Constance Debré, après Love Me Tender. Je reconnais cette voix singulière, brute, presque nue. Elle écrit comme on se confesse, sans filtre, sans apprêt. Mais cette fois, quelque chose n’a pas pris. Play Boy explore le vertige du désir, l’adolescence qui déborde, la masculinité en chantier. C’est frontal, cru, sincère parfois, mais j’ai eu du mal à ressentir autre chose qu’une répétition un peu creuse. Peut-être que le sujet s’épuise, ou que le style, justement, trop direct, s’évente sur la durée. Le livre donne le sentiment d’un journal personnel jeté en bloc, sans le recul ou la densité que permet la fiction. J’ai eu la sensation de lire des morceaux de vie, mais pas toujours de la littérature. Il y a bien des éclats de lucidité, des phrases qui claquent, une vraie tentative de compréhension de soi à travers le sexe, la tendresse, l’égarement. Mais le malaise prend souvent le pas. Un voyeurisme déguisé en introspection. Et au fond, assez peu de matière. J’admire l’audace de Debré, ce refus de tricher, cette manière de poser à plat les pulsions. Mais je suis resté à la porte, un peu gêné, un peu désintéressé aussi.
elodie_richou
• Il y a 1 mois
J'ai lu la trilogie même si debré ne parle pas de trilogie. J'ai commencé par Love Me Tender, puis j'ai lu Nom et j'ai terminé par le premier Play Boy. Play Boy et Nom se ressemblent beaucoup je trouve. Sauf que dans Nom son père meurt. Et qu'elle a plus d'expérience dans ses aventures homosexuelles. Love me tender est celui que j'ai préféré car il pose une vraie question sur l'existence ou non de l'amour maternel. C'est celui dont le fil rouge me semble le plus clair.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782264073730
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- Collection ou Série
- Domaine Français
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 168
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- Dimensions
- 179 x 109 mm
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7,20 € Poche 168 pages