Propre : Le livre de Alia Trabucco Zerán

Poche

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Une fillette meurt. La domestique qui s'occupait d'elle raconte. Un thriller psychologique et social impossible à lâcher !
Prix Femina étranger 2024.

La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s'est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l'inéluctable.
Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine – une société fracturée par les rapports de domination et d'argent, où les uns vivent dans l'ombre des autres.

" Un thriller haletant et implacable. " Le Monde
" Un huis-clos angoissant qu'on ne peut pas lâcher. " Le Figaro

De (auteur) : Alia Trabucco Zerán
Traduit par : Anne Plantagenet

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Expérience de lecture

Avis Babelio

AnitaMillot

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

ll y avait bien longtemps que l’intrigue d’un roman ne m’avait pas laissée aussi perplexe ! Une intrigue narrée par l’employée de maison (Estela) une jeune chilienne, d’origine très modeste, venue dans le nord (Santiago) pour y gagner sa vie. Originaire du Sud (Chiloé) elle va raconter sa propre (més)aventure – on ne sait pas trop à qui : la police, le lecteur ? Tout en y mêlant des souvenirs de son enfance, passée auprès de sa mère (morte …) Estela est donc (ou plutôt a été) une employée de maison chez un couple dont la femme est avocate et le mari médecin. Des gens « bien sous tout rapport », qui veulent avant tout recruter une personne irréprochable ! Au début du récit, Madame est enceinte. Et si l’on en suit bien le déroulé, Estela est restée sept ans au service de ladite famille (agrandie par la naissance de la petite Julia …) La jeune femme n’a pas été maltraitée – stricto sensu – mais plutôt « ignorée » … Même si – parfois – on lui proposait de venir partager une coupe de champagne, en l’honneur de la nouvelle année par exemple (après des heures d’un travail harassant, entre l’élaboration du repas de fête et un très long service à table …) Oui mais voilà : je ne suis pas du tout sûre d’avoir compris la « démarche » de l’auteure … Durant tout son monologue, Estela va nous dire que Julia est morte à sept ans. Qu’elle n’en pouvait plus de l’attitude des uns et des autres. En passant par l’anecdote des rats et du chien Yani. Elle va nous demander de « patienter » jusqu’à la fin de son histoire. Sans que je parvienne à comprendre à qui elle s’adresse exactement, et si elle à tout son bon sens ! C’est bien écrit, originalement construit, je n’ai pas détesté cette lecture et malgré cela je ne suis pas certaine d’en avoir appréhendé correctement le fond (ça s’accélère sacrément dans les dernière pages …) Et je me suis également demandé si l’enfant était morte par accident et ce qu’elle faisait dans la piscine à ce moment précis ??? … Voire même si elle n’avait pas « imaginée » sa mort … Confuse, je suis ! Bon, ça n’empêche : ce livre a obtenu le prix Fémina 2024 …

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264086600
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    264
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Alia Trabucco Zerán

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8,60 € Poche 264 pages