Quand Maman plantait des brosses à dents : Le livre de Christelle Bardet

Je ne savais pas que l’Alzheimer pouvait planter des brosses à dents dans les jardinières. C’est le genre de chose qui ne figure pas dans les manuels médicaux, mais qui dit tout. En lisant “Quand maman plantait des brosses à dents”, j’ai eu l’impression d’entrer pages après pages dans l’intimité d’un quotidien à la fois absurde, tendre et terriblement bouleversant. À travers le récit de Christelle, j’ai suivi une fille qui devient parent de sa propre mère, et qui, sans héroïsme mais avec une force immense, apprend à aimer autrement. Ce livre ne se contente pas de raconter une maladie, il met des mots sur l’indicible. Il y a de la pudeur, de la douleur, de la colère, beaucoup d’humour aussi, mais surtout l'histoire de la vie. J’ai ri, devant des situations inattendues, et j’ai été très ému souvent, face à une dégradation silencieuse et inexorable. Christelle Bardet ne cherche pas à s'apitoyer au contraire. Elle partage, elle confie, elle transmet. Alors, à la fin du livre oui, je me suis senti bouleversé, mais finalement étrangement apaisé aussi. Car il y a dans cette histoire des vérités universelles, celles des liens, même quand la mémoire s’efface. Merci Virginie, pour ce beau récit qui m'a emporté…

Je ne savais pas que l’Alzheimer pouvait planter des brosses à dents dans les jardinières. C’est le genre de chose qui ne figure pas dans les manuels médicaux, mais qui dit tout. En lisant “Quand maman plantait des brosses à dents”, j’ai eu l’impression d’entrer pages après pages dans l’intimité d’un quotidien à la fois absurde, tendre et terriblement bouleversant. À travers le récit de Christelle, j’ai suivi une fille qui devient parent de sa propre mère, et qui, sans héroïsme mais avec une force immense, apprend à aimer autrement. Ce livre ne se contente pas de raconter une maladie, il met des mots sur l’indicible. Il y a de la pudeur, de la douleur, de la colère, beaucoup d’humour aussi, mais surtout l'histoire de la vie. J’ai ri, devant des situations inattendues, et j’ai été très ému souvent, face à une dégradation silencieuse et inexorable. Christelle Bardet ne cherche pas à s'apitoyer au contraire. Elle partage, elle confie, elle transmet. Alors, à la fin du livre oui, je me suis senti bouleversé, mais finalement étrangement apaisé aussi. Car il y a dans cette histoire des vérités universelles, celles des liens, même quand la mémoire s’efface. Merci Virginie, pour ce beau récit qui m'a emporté…

Genre : Témoignage Avis : ÉDIFIANT Lu en livre de Poche Quand la fin de vie d’une mère devient un témoignage… 2002, la mère de Christelle Bardet affronte la maladie d’Alzheimer. Elle n’a que 56 ans. Durant quatorze années, elle va lutter accompagnée par sa fille et les soignants. C’est un livre témoignage qui ne nous cache rien de la descente aux enfers qui suit le diagnostic de l’une des maladies mentales les plus terribles dans l’inconscient de tout senior, et malheureusement de personnes plus jeunes encore. Alors pourquoi se faire du mal avec cette lecture ? Eh bien parce que c’est dans les épreuves que les plus beaux moments d’amour se vivent, surtout entre parents et enfants. Christelle Bardet, formée à la communication, va à l’essentiel et c’est le principal mérite de ce livre. Pas de fiction mais une réalité que l’on suit au fil des visites de la fille à sa mère, des recherches pour trouver l’établissement adapté, des rires qui font du bien et des angoisses qui minent car il n’y a aucun espoir à avoir. L’auteure adapte sa vie au déclin de sa mère, cherchant toujours la meilleure façon de lui procurer paix et confort. Cela a un coût qu’elle ne minimise pas : 60 000 euros par an pour intégrer un établissement en qui avoir confiance. Et face au cri que vous poussez, elle nous dit qu’elle a bien conscience que certaines personnes ne pourront jamais se le payer et que la médecine est bien à deux vitesses. Elle pose aussi la question de l’euthanasie, en soulignant les dangers sans accord véritable. Elle montre combien le fait d’être aidant est lourd mais aussi gratifiant et source de réels partages. Si parfois le propos peut paraître caricatural, peut-être est-ce pour bien faire comprendre combien la situation est parfois surprenante et peu gérable. J’ai peu apprécié les détails physiques ou hygiéniques qui sont donnés ? même si un vrai témoignage ne peut pas les passer sous silence. Mais le respect de l’intimité ne devrait-il pas primer ? Savoir dépasser ses peurs pour vivre une magnifique histoire d’amour, c’est le conseil que l’auteure veut nous donner. Je vous laisse face à un livre sombre mais bourré d’humour et de poésie, qui suscite nombre de réflexions ; il a été réédité plusieurs fois depuis sa sortie, preuve qu’il répond à une certaine curiosité. Je remercie Virginie et les éditions Mon Poche pour le service presse non rémunéré de « Quand maman plantait des brosses à dents ».

Genre : Témoignage Avis : ÉDIFIANT Lu en livre de Poche Quand la fin de vie d’une mère devient un témoignage… 2002, la mère de Christelle Bardet affronte la maladie d’Alzheimer. Elle n’a que 56 ans. Durant quatorze années, elle va lutter accompagnée par sa fille et les soignants. C’est un livre témoignage qui ne nous cache rien de la descente aux enfers qui suit le diagnostic de l’une des maladies mentales les plus terribles dans l’inconscient de tout senior, et malheureusement de personnes plus jeunes encore. Alors pourquoi se faire du mal avec cette lecture ? Eh bien parce que c’est dans les épreuves que les plus beaux moments d’amour se vivent, surtout entre parents et enfants. Christelle Bardet, formée à la communication, va à l’essentiel et c’est le principal mérite de ce livre. Pas de fiction mais une réalité que l’on suit au fil des visites de la fille à sa mère, des recherches pour trouver l’établissement adapté, des rires qui font du bien et des angoisses qui minent car il n’y a aucun espoir à avoir. L’auteure adapte sa vie au déclin de sa mère, cherchant toujours la meilleure façon de lui procurer paix et confort. Cela a un coût qu’elle ne minimise pas : 60 000 euros par an pour intégrer un établissement en qui avoir confiance. Et face au cri que vous poussez, elle nous dit qu’elle a bien conscience que certaines personnes ne pourront jamais se le payer et que la médecine est bien à deux vitesses. Elle pose aussi la question de l’euthanasie, en soulignant les dangers sans accord véritable. Elle montre combien le fait d’être aidant est lourd mais aussi gratifiant et source de réels partages. Si parfois le propos peut paraître caricatural, peut-être est-ce pour bien faire comprendre combien la situation est parfois surprenante et peu gérable. J’ai peu apprécié les détails physiques ou hygiéniques qui sont donnés ? même si un vrai témoignage ne peut pas les passer sous silence. Mais le respect de l’intimité ne devrait-il pas primer ? Savoir dépasser ses peurs pour vivre une magnifique histoire d’amour, c’est le conseil que l’auteure veut nous donner. Je vous laisse face à un livre sombre mais bourré d’humour et de poésie, qui suscite nombre de réflexions ; il a été réédité plusieurs fois depuis sa sortie, preuve qu’il répond à une certaine curiosité. Je remercie Virginie et les éditions Mon Poche pour le service presse non rémunéré de « Quand maman plantait des brosses à dents ».