Un Animal Sauvage : Le livre de Joël Dicker, Laurent Natrella

Un roman parfaitement maitrisé avec une intrigue qui m’a tenue en haleine jusqu‘à la dernière page . Genève. Deux couples que tout oppose. Un braquage Depuis l‘affaire Harry Quebert que j‘ai découvert et lu en 2018, ( bien avant l’adaptation télévisée) c‘est pour moi, le roman le plus abouti de Joël Dicker.

JE L’AI DÉVORÉ (sur deux jours mais en quelques heures..) J’adore cet auteur et c’est avec joie que je découvre ses romans à chaque fois. L’enchaînement des chapitres est dynamique avec un changement de personnage à chaque fois, nous avons toutes les visions de l’histoire, ce qui nous plonge vraiment dans l’intrigue. J’ai beaucoup apprécié la chronologie tout au long du roman, ce qui permet de bien situer les éléments de l’histoire. Le suspens est tenu tout au long de la lecture. L’histoire est bien ficelée et le dénouement final est très bien établi, j’avais vu venir le truc mais peut être ~50 pages avant la fin ce qui n’a pas gâché ma lecture.

C'est le premier livre de Joël Dicker que j'ai lu. Je l'ai trouvé addictif. On le commence et on ne peut plus le lâcher. Le rythme est rapide. L'intrigue est complexe et, au fil de la lecture, elle soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. La fin est surprenante. Bref, je ne peux que le recommander!

En 2012 Joël Dicker crée la sensation avec le roman « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » sorti chez la petite maison d’édition de Fallois, et remporte tour à tour le prestigieux Grand Prix du Roman de l’Académie française et le Prix Goncourt des Lycéens. Vendu aujourd’hui à plus de six millions d’exemplaires, il a fait passer son auteur de véritable inconnu à auteur prolifique. J’ai moi-même succombé à la folie Harry Quebert (bien plus que Potter, d’ailleurs), dévorant ce roman en quelques jours, et je l’ai adoré et conseillé tout autour de moi. Puis « Le livre des Baltimore » et « La Disparition de Stephanie Mailer » ont prolongé le plaisir de lecture. Le premier caillou dans la chaussure est venu de « Les Derniers Jours de nos pères », sorti dans l’anonymat avant « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », au thème pourtant très intéressant mais que j’ai trouvé d’une banale platitude. Et puis le week-end dernier, profitant de l’absence de ma partner-in-crime (qui ne supporte viscéralement pas Joël Dicker), je me suis plongé et j’ai dévoré « Un animal sauvage ». En deux jours (décidément, l’auteur suisse sait y faire pour écrire des page-turner). Mais sans le même plaisir de lecture. Bien qu’extrêmement efficace, ce roman tire des ficelles bien connues, avec certes de petits rebondissements inattendus, mais des ficelles souvent trop grosses qui passent grâce au talent de l’auteur, mais à force ça commence un peu à trop se voir. A l’image du cornichon dans le hamburger, j’ai avalé ce roman sans vraiment y trouver du plaisir. Je compte donc sur le talent de @hervecommere pour redorer en moi le blason du polar avec son dernier à lui, « Dernier cri » (et je vous en reparle très vite). Les inconditionnels de Dicker auront quant à eux déjà mis une grosse croix sur leur calendrier le 4 mars prochain…