Un Animal Sauvage : Le livre de Joël Dicker, Laurent Natrella

Cinq personnages, deux couples. Sophie et Arpad : une belle maison, une aisance financière, une vie qui semble idéale. Karine et Greg : un quotidien plus modeste, elle est vendeuse, lui, policier dans un groupe d’intervention. Un couple moins soudé, moins passionné. Et au milieu de tout ça, Fauve. Les apparences sont trompeuses. Derrière cette amitié entre les deux couples se tisse un réseau de désirs inavoués, de jalousies cachées et d’admirations silencieuses, où tout semble tourner autour de Sophie. Mais qui est-elle vraiment#8201;? Ce roman nous plonge dans un jeu de faux-semblants où chaque personnage a ses secrets, et où la vérité est plus trouble qu’il n’y paraît. Le récit alterne entre passé et présent, brouillant les repères et les perceptions du lecteur. L’histoire semble d’abord ordinaire, mais sous cette normalité apparente se cachent des tensions, des manipulations et une mécanique implacable qui mènent à l’inévitable. On ne sait plus à qui se fier, et c’est là toute la force du roman. Cette écoute est passée en un éclair, tant les rebondissements m’ont happée. Et pourtant, je ne me suis attachée à aucun personnage — peut-être Arpad, à la rigueur. Ici, c’est à l’histoire que l’on s’accroche, à ces secrets qui resurgissent, à ce passé qui n’a jamais vraiment disparu. Seul bémol : dans les derniers moments, un rebondissement m’a semblé peut-être de trop. Mais cela n’a en rien gâché mon plaisir. Un roman qui rappelle que rien n’est jamais aussi simple qu’il y paraît. Derrière une vie en apparence parfaite peuvent se cacher des ombres, et certaines personnes savent mieux que d’autres les dissimuler.

Je suis parfois déçue par cet auteur, il veut tellement nous embrouiller avec des aller /retour, passé /présent, que l'on peut s'y perdre, ou trouver certains chapitres longs et fastidieux ; mais il peut aussi vous embarquer dans un histoire sans que l'on puisse s'arrêter de lire, avide de connaître la suite tout en voulant que l'intrigue dure ; celui ci est excellent, on est pris par le suspense du début à la fin, il est, à ce jour mon préféré

#128154; #120278;#120316;#120322;#120317; #120305;#120306; #120304;#120316;#120306;#120322;#120319; Il m’a suffi de quelques phrases pour me dire que j’allais aimer ce roman et ce sentiment est resté présent tout au long de ma lecture. Dès le début, on sait qu’un braquage va avoir lieu dans 20 jours et on suit chaque journée en se demandant comment ces individus ordinaires et cet évènement peuvent être connectés. J’ai adoré suivre le quotidien de ces deux familles: les Braun, riches et apparemment parfaits, et les Liégean, fascinés par leurs voisins qui semblent avoir une vie idéale. Bien sûr nous allons découvrir au fil des pages que les apparences sont trompeuses et que les mensonges sont nombreux. Les rebondissements sont nombreux, ça se lit comme un polar, c’est extrêmement addictif. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j’étais loin d’imaginer cette fin. Mention spéciale pour la mise en page du livre et plus particulièrement les pages nous permettant de savoir où nous en sommes dans l’histoire par rapport au braquage. J’attends maintenant avec impatience la sortie du prochain roman de l’auteur en mars!

Comme toujours avec Dicker, on a envie de tourner les pages et de connaître la fin. Mais comme toujours avec Dicker, on reste un peu déçu du style très (trop?) simple, des personnages assez creux auxquels on ne s’attache finalement pas, des passages et dialogues gnangnan ou peu réalistes, et de pas mal d’incohérences dans le récit et l’intrigue.