Focus

Adélaïde Hautval : Pressentie pour faire son entrée au Panthéon

Publié le 22/05/2025 , par Plon

Un récit fort, sobre, lumineux, qui donne chair à Adélaïde Hautval, restée trop longtemps dans l'ombre.

 

Dans Adélaïde Hautval : La psychiatre qui a tenu tête aux médecins nazis, Denis Labayle retrace le parcours bouleversant de cette femme humaniste, devenue Juste parmi les nations. 

La presse en témoigne:

"Cette psychiatre protestante a passé trois ans dans les camps d’Auschwitz-Birkenau et de Ravensbrück pour avoir pris la défense des juifs. Un comité se mobilise pour que soit enfin rendu hommage à cette personnalité exceptionnelle, inconnue des Français."

 - Elodie Lepage dans Le Nouvel Obs


Vous souhaitez en découvrir plus sur son histoire ?

Adélaïde Hautval - La psychiatre qui a tenu tête aux médecins nazis

Plon

Numérique

" Puisque vous défendez les juifs, vous subirez leur sort. "
Le portrait d'Adélaïde Hautval, femme-courage oubliée de l'Histoire, deuxième Française et premier médecin à recevoir la distinction de " Juste parmi les nations ".

Pour avoir pris le parti d'une jeune juive frappée par des SS et pour avoir affirmé à plusieurs reprises face aux autorités allemandes : " Les juifs sont des gens comme nous ", Adélaïde Hautval, alsacienne et protestante, ni communiste, ni membre d'un réseau de résistance, est contrainte de porter l'étoile jaune ainsi qu'un bandeau sur lequel est inscrit : " Amie des juifs ". Condamnée à la prison, elle séjourne dans plusieurs camps de concentration français, avant d'être déportée en 1943 à Auschwitz-Birkenau puis à Ravensbrück. Elle est affectée à l'infirmerie en tant que médecin psychiatre et se confronte aux médecins nazis, parmi lesquels Wirths, Clauberg, Schumann ou encore Mengele. Au risque de sa vie, elle résistera en cachant des déportées juives, en falsifiant les feuilles de maladie, en modifiant les diagnostics et en refusant catégoriquement de participer aux expérimentations sur des êtres humains.
Après la libération des camps, elle reste deux mois sur place pour soigner les détenues malades. De retour à la vie " civile ", elle garde le silence, renonce à la psychiatrie et se fait médecin scolaire.
Le grand public ne la découvre qu'en 1964 lors du procès devant la Cour de Londres où elle témoigne pour la première fois.
Le récit de Denis Labayle fait revivre avec intensité l'histoire incroyable de cette femme hors norme en rendant enfin justice à cette personnalité aussi discrète que courageuse et trop longtemps ignorée.
Adelaïde Hautval : une conscience pour l'humanité !