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Nous avons le plaisir de vous présenter les cinq heureux et méritants finalistes de l’édition 2024 du prix Jean Anglade.
À l’issue des délibérations, l’une d’entre elles se verra décerner par le jury ce prix qui récompense un primo romancier. Leurs personnalités et récits de vie très différents font, une nouvelle fois, la richesse de ces instants de lecture.
Universels et humanistes, leurs romans honorent des valeurs chères à l’écrivain Jean Anglade.
Mais sans plus attendre, voici le portrait de ces cinq autrices, et leur histoire qui a modulé leur perception de la littérature et façonné leur relation à l’écriture.
Eléonore Dervieux est une écrivaine française née en 1992 à Paris. Son goût pour l'écriture découle de son amour pour la lecture, nourri par des auteurs comme Calvino, Giono, Perec et Yourcenar.
Son roman"Le Rayon Vert" se déroule en Normandie à la fin des années 1990. Il raconte la semaine de vacances d'Esther, une jeune fille qui se dirige vers l'adolescence et refuse de grandir.
Durant cet été, Esther passe du temps dans la maison de ses grands-parents avec ses cousines. Mais cet été est différent : son corps change, ses préoccupations évoluent et son père est gravement malade.
Le roman explore les thèmes de la perte : la perte de l'enfance, de l'insouciance et d'un père.
À Montmartre, Isabelle Cousteil, a grandi dans un environnement familial où la culture était omniprésente.Après des études d'histoire et d'histoire de l'art, elle a fondé une agence d'ingénierie culturelle, explorant différents territoires et rencontrant de nombreuses personnes.
Mère d'un petit garçon, elle a décidé de se consacrer à l'écriture après avoir vaincu un cancer.
Installée à Arles, son premier roman, "Dans tant d'oubli", est né d'une nouvelle loufoque et d'une envie de renouer avec ses racines.
C'est un récit poignant et vibrant d'une femme qui cherche sa vérité.
Isabelle Cousteil est une écrivaine passionnée et engagée qui utilise son talent pour explorer les thèmes de la famille, de la mémoire et de la transmission.
Née en 1975, Laëtitia Secq est professeure des écoles dans un petit village de l'Aude. Auteure du blog littéraire "Au Pouvoir Des Mots" depuis 2012, elle a écrit une nouvelle pour le recueil « Etrangination » au bénéfice d'une association soutenant les réfugiés et les migrants (Amok éditions - 2020) et a participé au roman de Thierry Maugenest, « Toutes les mers sont nomades » (Amok éditions - 2021). Elle écrit également de la poésie et a publié récemment le recueil « Jusqu'à ce que vie s'en suive » (IggyBook - 2023). "Outre la morte saison" est son premier roman.
Le roman raconte l'histoire d'Alix, une jeune femme cynique qui se sent seule et isolée dans le monde moderne. Sa vie routinière est bouleversée lorsqu'elle rencontre un vieil homme dont l'histoire tragique la confronte à la réalité de la solitude et de la souffrance.
Née et élevée à Paris, Muriel Malguy a développé une passion pour le théâtre dès son plus jeune âge.
Devenue dramaturge, elle travaille avec une compagnie créée au lycée, s'attaquant à des textes non théâtraux, inachevés et manifestes écritures de l’impossible, un corpus qui ne laisse pas tranquille. Son expérience s'étend également à la lecture de pièces contemporaines et à la correction pour l'édition et l'audiovisuel.
Son premier roman, une exploration de l'attente et du talent, suit trois personnages en devenir. L'intrigue se déroule à deux époques distinctes, le début des années 2000 et 2020, soulignant l'évolution des personnages sur deux décennies. Une citation guide le récit : "Il y a parmi nous des magiciens et des magiciennes, mais personne ne les connaît".
Née en 1976 à Lille, Séverine Renaux est une femme aux multiples facettes. Ingénieur de formation, elle a également exercé divers métiers, de formatrice à "chasseuse" de mousses. Passionnée de littérature, elle écrit depuis 2013 et se consacre à explorer la profondeur de l'âme humaine.
Son roman, inspiré par un carton de photos retrouvées après le décès de sa grand-mère, l'auteure retrace l'histoire de son aïeule, Elisabeth. Délaissée par son mari parti en Amérique, Elisabeth élève seule ses quatre enfants dans le Nord de la France après la Grande Guerre. Le roman raconte son courage, sa force de caractère et sa dignité face aux épreuves de la vie.
Au-delà d'une simple biographie, l'auteure souhaite rendre hommage à ces femmes humbles et travailleuses qui ont marqué notre histoire. Elle nous invite à réfléchir à la beauté et à la noblesse des vies ordinaires, et à la richesse des liens familiaux.
Retrouver toutes les informations sur le Prix Jean Anglade, juste ici : Prix Jean Anglade | Lisez!
Sous la présidence de Michel Bussi, le jury a décerné le prix Jean Anglade du premier roman 2024 à Éléonore Dervieux pour Et après l’été…
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