Les Meurtres zen - Tome 2 Des Meurtres pour lâcher prise : Le livre de Karsten Dusse

Un avis similaire au premier tome, un sujet inattendu dans un thriller, un cadre inadapté, et de l'humour. Une recette fonctionne pour ce second tome. Point noir tout de même, le livre est beaucoup plus politisé que le premier tome, ce qui n'a pas vraiment sa place dans ce genre d'ouvrage

Petite déception à la lecture du deuxième tome des "Meurtres zen"... Ayant apprécié, dans le premier tome, le recours à une histoire improbable et à un ton humoristique croustillant pour développer sa démarche "pédagogique", je pensais que l'auteur allait continuer sur cette lancée, voire l'amplifier. Ce ne fut, hélas, pas le cas.

L’enfant intérieur Les meurtres zen épisode 2 ! On retrouve Björn Diemel là où on l’avait laissé à la fin du premier tome, c'est -à -dire avec quelques ennuis à solutionner. La situation de Björn semble inextricable mais il a pris goût à certains avantages qu’elle lui procure ; au point qu’il n’est pas question qu’il s’en passe… Tant pis pour les bonnes résolutions… Et d’ailleurs, il y a certainement moyen de s’arranger non ? Pour prendre un peu de recul, Björn emmène sa femme et sa fille en vacances à la montagne. L’air pur et frais des cimes alpestres ne pourra que l’apaiser n’est-ce pas ? Mais le séjour ne se passe pas aussi bien que prévu, la réconciliation attendue avec son épouse semble compromise et quelques « incidents » émaillent le tout… De retour, Björn reprend rendez-vous avec son thérapeute : les 37 premières leçons avaient porté leurs fruits, mais il y a encore du boulot ! C’est ainsi que Björn va devoir renouer avec son enfant intérieur, le petit Björn qui a essuyé quelques frustrations dans son jeune âge, lesquelles ont laissé des traces… Ou devrais-je dire des cicatrices ? Le conseil principal de Joschua Breitner, le coach en pleine conscience, est qu’il faut écouter son enfant intérieur, lui accorder du temps, de l’espace, lui ménager une place... Très bien, mais que fait-on lorsque l’enfant intérieur a des exigences qui pourraient paraître démesurées (à nos yeux, mais à ceux de Björn ?) ?! Comme dans le premier volet, l’auteur mêle habilement une intrigue policière avec du développement personnel (dont vous savez tout le bien que j’en pense -mais finalement, il n’y a peut-être pas tout à jeter en ce qui concerne l’enfant intérieur !). Evidemment, c’est totalement décalé, il y a des passages franchement très drôles, notamment la réunion du conseil de l’école maternelle dont Björn est le propriétaire : là, Karsten Dusse s’en est donné à coeur joie avec les injonctions débilo-écolo bien pensantes (l’école zéro plastique ET climatiquement neutre !) ! Dans la droite ligne du premier tome, ces meurtres pour lâcher prise m’ont bien amusée ! Cette suite est réussie et je lirai sans nul doute le troisième !

Dans ce deuxième tome de la saga « Les meurtres zen », nous retrouvons Björn, ex-avocat tourmenté qui, grâce aux préceptes de méditation, dans le tome 1, avait réussi à faire des ajustements dans sa vie, et était devenu le gestionnaire d’une école maternelle. Si dans le premier tome, on découvrait comment Björn décidait de prendre ses décisions de vie « en pleine conscience » après avoir consulté un psy; ici, on le retrouve empêtré dans une situation dont il ne sait pas se sortir, tout en essayant de « guérir son enfant intérieur ». À partir de dorénavant, il fera ses choix pour satisfaire l’enfant qu’il était, et non l’adulte qui doit rendre des comptes à son entourage. Cela donne des situations cocasses (la maternelle zéro plastique m’a fait hurler de rire) et des qui pro quo dont il devra se dépêtrer, avec l’aide des préceptes décrits par son psy. J’ai retrouvé l’humour du premier tome, qui m’avait beaucoup plu, mais j’ai trouvé que ce deuxième tome mettait un temps fou à installer l’intrigue et je n’ai vraiment été happée par le récit qu’après une grosse première moitié. Le tome 3 est dans ma PAL, je finirai donc la saga très prochainement !