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Chez les Flamands
Maigret
Date de parution : 14/06/2012
Éditeurs :
Omnibus

Chez les Flamands

Maigret

Date de parution : 14/06/2012
Une sœur trop attentionnée
Maigret a accepté, à titre privé, d'aider les Peeters à se sortir d'un mauvais pas. Il apprend d'Anna, la jeune fille qui a sollicité sa collaboration, que tout Givet accuse... Maigret a accepté, à titre privé, d'aider les Peeters à se sortir d'un mauvais pas. Il apprend d'Anna, la jeune fille qui a sollicité sa collaboration, que tout Givet accuse la famille Peeters – « les Flamands », commerçants aisés mais détestés, qui tiennent une petite épicerie où viennent boire les... Maigret a accepté, à titre privé, d'aider les Peeters à se sortir d'un mauvais pas. Il apprend d'Anna, la jeune fille qui a sollicité sa collaboration, que tout Givet accuse la famille Peeters – « les Flamands », commerçants aisés mais détestés, qui tiennent une petite épicerie où viennent boire les mariniers – d'avoir fait disparaître Germaine Piedbœuf, la fille d'un veilleur de nuit, dont Joseph Peeters a eu un enfant.
Adapté pour la télévision, en 1976, dans une réalisation de Jean-Paul Sassy, sous le titre Maigret chez les Flamands, avec Jean Richard (Commissaire Maigret) et en 1992, par Serge Leroy, sous le même titre, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon 
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/ 
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EAN : 9782258097230
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097230
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cleophas35 02/03/2022
    Simenon, qui a d'ailleurs eu sa propre péniche où il a composé quelques romans, aime les fleuves et les mariniers. Simenon aime bien aussi emmener son Maigret vers la Belgique. Ici il s'arrête à la frontière pour nous décrire le portrait vivant d'une ville presque morte, le récit sans temps mort d'une cité pétrie d'ennui. Dans ce monde oublié de tous, où le fleuve impose son rythme à la maigre agitation frontalière, Simenon ne pouvait qu'imaginer un être hors du commun, assez monstrueux et pourtant terriblement humain. Magistral.
  • Lucas2 07/11/2020
    Boucs émissaires, ou pas ? Givet, petite ville bordant la Meuse, à la frontière franco-belge. Les flamands, c'est la famille Peeters. Il y a les parents bien sûr, et surtout Joseph, leur fils et suspect N°1 dans la disparition de Germaine, une fille du pays avec qui il a eu un enfant. Puis ses sœurs, Anna qui a sollicité Maigret pour les aider dans cette épreuve, et Maria, institutrice. Et enfin la cousine, Marguerite... fiancée à Joseph. Une famille de commerçants aisés et d'un naturel fier donc, que les autres villageois ne portent pas vraiment dans leur cœur. Quand le corps de Germaine va être repêché dans la Meuse en crue, les événements vont s'accélérer... Une famille assez spéciale, une lecture emplie d'une atmosphère hivernale et de situations quelque peu crispantes, qui ne manqueront pas d'occasionner des sautes d'humeur inhabituelles chez notre commissaire, un brin provocateur. Même envers son collègue chargé de l'affaire, Machère. Intéressant, mais pas plus marquant que cela. (plus d'avis sur PP)
  • KiriHara 01/02/2020
    « Chez les Flamands » est un roman de Georges Simenon publié en 1932. Il conte une nouvelle enquête du fameux commissaire à la pipe, Jules Maigret, mais une enquête, cette fois, officieuse. Je ne vous ferai pas l’injure de vous présenter l’auteur ni le personnage, aussi, passons directement au titre du jour. Le commissaire Maigret, via un membre de la famille de sa femme, est convié à aider à prouver l’innocence des Peeters, des commerçants flamands, dans la disparition d’une jeune femme. Celle-ci a eu une relation, et un enfant, avec le fils des commerçants, un jeune homme promis à un bel avenir, et appelé à épouser sa cousine. Tous les sujets préférés de Georges Simenon sont présents dans cet ouvrage : – Les marins... même s’il s’agit ici de marine fluviale. – La pluie. – Une observation et une critique des classes sociales. Les marins... car l’enquête se déroule à Givet, une ville fluviale très proche de la frontière belge. Des bateaux sont ancrés dans le port et un marinier devient suspect... La pluie... la pluie... toujours la pluie. Il a tant plu que la Meuse a enflée et empêche les navires de naviguer, que les rues sont boueuse, le temps est gris.... Et, enfin, l’histoire fait s’affronter, non seulement, deux classes sociales, mais également deux nationalités. Effectivement, d’un côté, une famille française pauvre. De l’autre, une famille flamande enrichie par le commerce... Entre les deux, le commissaire Maigret qui, une nouvelle fois, observe, analyse, comprend... On retrouve ici la plume de Simenon, en plus de ses obsessions déjà citées. Sa façon de se concentrer sur des détails, pour appuyer sa réflexion sur les gens, les genres, autant que pour exprimer la pensée de son personnage. Car, d’une part, en revenant, par exemple, sur l’habitude du père de la famille française, de jeter ses pommes de terre dans les cendres, la nuit, durant sa garde, il exprime une certaine idée de la simplicité autant que de la modicité d’une certaine classe sociale. D’autre part, avec l’obsession de Maigret à faire rejouer, à la fille des Peeters, de façon sempiternelle, une chanson au piano, Simenon fait tourner la solution dans le crâne de son héros et donne un indice au lecteur sur le nœud de l’intrigue. L’ambiance est lourde... allourdie par un temps pluvieux... par une atmosphère de tension entre les nationalités, les classes... par les conventions... par les coutumes... par la nature humaine... Et si Maigret, de coutume, est un excellent observateur, prenant le temps de s’imprégner des lieux, des gens, avant de réfléchir, conclure et parfois agir, ici, il se contente, jusqu’au bout, de son rôle témoin, se contentant, de pousser le coupable à la confession... Le roman s’achève sur une scène post-enquête, chose assez rare dans les premiers épisodes de la série, une scène se déroulant plusieurs mois, années, après les faits et qui se pose comme une conclusion morale... de justice divine où tout un chacun, un jour est amené à payer le prix de ses actes... Au final, encore un bon « Commissaire Maigret » qui se déroule dans les conditions dans lesquelles et l’auteur et le personnage s’épanouissent le mieux.« Chez les Flamands » est un roman de Georges Simenon publié en 1932. Il conte une nouvelle enquête du fameux commissaire à la pipe, Jules Maigret, mais une enquête, cette fois, officieuse. Je ne vous ferai pas l’injure de vous présenter l’auteur ni le personnage, aussi, passons directement au titre du jour. Le commissaire Maigret, via un membre de la famille de sa femme, est convié à aider à prouver l’innocence des Peeters, des commerçants flamands, dans la disparition d’une jeune femme. Celle-ci a eu une relation, et un enfant, avec le fils des commerçants, un jeune homme promis à un bel avenir, et appelé à épouser sa cousine. Tous les sujets préférés de Georges Simenon sont présents dans cet ouvrage : – Les marins... même s’il s’agit ici de marine fluviale. – La pluie. – Une observation et une critique des classes sociales. Les marins... car l’enquête se déroule à Givet, une ville fluviale très proche de la frontière belge. Des bateaux sont ancrés dans le port et un marinier devient suspect... La pluie... la pluie... toujours la pluie. Il a tant plu que la Meuse a enflée et empêche les navires de naviguer, que les rues sont boueuse, le temps est gris.... Et, enfin, l’histoire fait s’affronter, non...
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  • FAUVEL 26/01/2020
    J'ai beaucoup aimé ce livre car l'atmosphère dans laquelle nous plonge George Simenon est très réaliste. On a réellement l'impression d'être sur les bords de la Meuse, des jours pluvieux. Une fois de plus, l'auteur arrive à nous immerger dans la vie quotidienne de personnes et des habitudes des Ardennes. L'enquête est également passionnante et la fin est totalement inattendu. Je conseil fortement ce roman.
  • SZRAMOWO 19/11/2019
    Les Peteers sont des Flamands, tenanciers d'une épicerie bar au bord de la Meuse à Givet, dans le No Man's Land entre la douane française et la douane belge. Ils sont peu aimés de la population française, jugés « riches », trafiquants notoires, servant de l'alcool aux mariniers sur un petit comptoir aménagé dans l'épicerie. Le fils Joseph étudie pour devenir avocat. Il doit épouser sa cousine Marguerite fille d'un oncle médecin, van de Weert. Mais voilà, il a eu une aventure avec Germaine Piedboeuf la fille du veilleur de nuit de l'usine et lui a fait un enfant. Très vite cette affaire prend des proportions de guerre entre Flamands et Wallons. Lorsque Germaine disparait, le fils Joseph est accusé de meurtre par tout Givet. Maigret est appelé à la rescousse par un vague cousin de sa femme qui connait la soeur de Joseph, Anna Peteers. Roman le plus politiquement incorrect de Simenon. Ecrit en 1932. Maigret y apparait coupé à la hache, n'ayant pas encore acquis la rondeur, la discrétion et la diplomatie du héros de Simenon. Dans cette histoire, il intervient à titre officieux, se joue de l'inspecteur Machère officiellement en charge de l'enquête, provoque les protagonistes, notamment au Bar de la Mairie, s'incruste dans les réunions de famille des Peteers, se sert lui-même de genièvre, bourre sa pipe sans souci. Pourtant, il parviendra, une fois de plus direz-vous, à déjouer tous les pronostics, s'attirant la confiance des Ursulines du couvent où une autre soeur de Joseph, Maria, est institutrice. Il découvre la vérité mais ne la livre pas à Machère, conserve des preuves par devers lui, puis finalement les remet à Machère, décide de régler le sort de l'assassin de la pauvre Germaine à l'amiable, confirmant d'une certaine façon ce que pense de lui Gérard Piedboeuf le frère de la victime : « - L'ami des Flamands… - Tu comprends Ninie, quand tu seras riche, tu n'auras plus rien à craindre de la police. » Un roman époustouflant par l'atmosphère lourde et confinée de Givet, la façon dont les personnages sont croqués par Simenon, la pluie battante tout au long du récit, le grondement de la Meuse, l'alcoolisme des mariniers, le désespoir de la famille Piedboeuf, la tenue de bon aloi des Peteers, chacune des deux étant sûre de son bon droit. Un document de référence sur la société de l'entre-deux guerres. A lire. Les Peteers sont des Flamands, tenanciers d'une épicerie bar au bord de la Meuse à Givet, dans le No Man's Land entre la douane française et la douane belge. Ils sont peu aimés de la population française, jugés « riches », trafiquants notoires, servant de l'alcool aux mariniers sur un petit comptoir aménagé dans l'épicerie. Le fils Joseph étudie pour devenir avocat. Il doit épouser sa cousine Marguerite fille d'un oncle médecin, van de Weert. Mais voilà, il a eu une aventure avec Germaine Piedboeuf la fille du veilleur de nuit de l'usine et lui a fait un enfant. Très vite cette affaire prend des proportions de guerre entre Flamands et Wallons. Lorsque Germaine disparait, le fils Joseph est accusé de meurtre par tout Givet. Maigret est appelé à la rescousse par un vague cousin de sa femme qui connait la soeur de Joseph, Anna Peteers. Roman le plus politiquement incorrect de Simenon. Ecrit en 1932. Maigret y apparait coupé à la hache, n'ayant pas encore acquis la rondeur, la discrétion et la diplomatie du héros de Simenon. Dans cette histoire, il intervient à titre officieux, se joue de l'inspecteur Machère officiellement en charge de l'enquête, provoque les protagonistes, notamment au Bar de la Mairie, s'incruste...
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