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La confession d'un enfant du siècle
Date de parution : 20/09/2012
Éditeurs :
12-21

La confession d'un enfant du siècle

Date de parution : 20/09/2012

L’éclat flamboyant de l’Empire s’est éteint. Sous la Restauration, le destin de la France est sans grandeur, et toute une génération qui rêvait d’actes héroïques et de gloire militaire se...

L’éclat flamboyant de l’Empire s’est éteint. Sous la Restauration, le destin de la France est sans grandeur, et toute une génération qui rêvait d’actes héroïques et de gloire militaire se trouve désemparée. Les jeunes hommes déçus et désespérés sombrent dans la débauche ou une mélancolie maladive. C’est le « mal...

L’éclat flamboyant de l’Empire s’est éteint. Sous la Restauration, le destin de la France est sans grandeur, et toute une génération qui rêvait d’actes héroïques et de gloire militaire se trouve désemparée. Les jeunes hommes déçus et désespérés sombrent dans la débauche ou une mélancolie maladive. C’est le « mal du siècle », celui dont souffre Octave, qui nous livre ici ses confessions.
Car Octave est, par excellence, un enfant du siècle : idéaliste désabusé, sentimental blessé, misanthrope affligé. Sa passion pour la jolie Brigitte ne peut les mener qu’au drame…

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EAN : 9782823804300
Code sériel : 15262
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823804300
Code sériel : 15262
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • yuanc 10/09/2023
    Quel plaisir de lire « La confession d’un enfant du siècle » à haute voix. Quelle beauté du texte. Musset est un poète, magicien et génie de la langue française. Avec des mots simples, il compose et interprète du grand art. Je suis absolument admirative.
  • lecteur84 25/07/2023
    L'histoire de sa romance avec George Sand est formidablement bien écrite, aucun doute sur ce point. C'est poétique, lyrique, mais pour le reste...Je dirais que le style sauve la note! Ce n'est pas "la confession" qu'il faudrait mettre en titre, mais plutôt les caprices ou les sautes d'humeur. Bien entendu il est toujours délicats de commenter un texte ancien, les mœurs, la vision des choses ne correspondant pas à la sensibilité d'aujourd'hui. Le décalage est saisissant, vous me direz, comment seront jugées nos relations amoureuses dans 200 ans? On découvre un Musset pratiquant avec aisance l'inversion de la preuve, soufflant le froid et le chaud, comme un digne pervers narcissique, l'était-il? Ou bipolaire? Ces changements d'humeur sont lassant, et la pauvre Brigitte se laisse contaminer par l'obsession d'une douleur qui serait la seule marque du grand amour. Souffrir serait aimer de façon romantique et exclusive, quand on voudrait simplement les voir heureux d'être ensemble. Impossible dans l'univers de Musset, l'oisif doit se torturer l'esprit en permanence, douter, soupçonner et se repentir d'être à ce point, "emmerdant" pour ne pas dire plus! L'envie de fermer le livre m'est venue maintes fois, j'ai pourtant insisté. Sans doute que je cachais le secret... L'histoire de sa romance avec George Sand est formidablement bien écrite, aucun doute sur ce point. C'est poétique, lyrique, mais pour le reste...Je dirais que le style sauve la note! Ce n'est pas "la confession" qu'il faudrait mettre en titre, mais plutôt les caprices ou les sautes d'humeur. Bien entendu il est toujours délicats de commenter un texte ancien, les mœurs, la vision des choses ne correspondant pas à la sensibilité d'aujourd'hui. Le décalage est saisissant, vous me direz, comment seront jugées nos relations amoureuses dans 200 ans? On découvre un Musset pratiquant avec aisance l'inversion de la preuve, soufflant le froid et le chaud, comme un digne pervers narcissique, l'était-il? Ou bipolaire? Ces changements d'humeur sont lassant, et la pauvre Brigitte se laisse contaminer par l'obsession d'une douleur qui serait la seule marque du grand amour. Souffrir serait aimer de façon romantique et exclusive, quand on voudrait simplement les voir heureux d'être ensemble. Impossible dans l'univers de Musset, l'oisif doit se torturer l'esprit en permanence, douter, soupçonner et se repentir d'être à ce point, "emmerdant" pour ne pas dire plus! L'envie de fermer le livre m'est venue maintes fois, j'ai pourtant insisté. Sans doute que je cachais le secret espoir de voir un de ses amis lui en coller une bonne pour lui remettre les idées en place et lui faire cesser ses enfantillages, mais non, dans son monde ça ne se fait pas. Mais Dieu que c'était fatiguant de le voir se rouler aux pieds de sa maitresse, tout en pleurant, après lui avoir asséné des horreurs. Il se montre insupportable à pinailler pour rien, le grand poète ne brille pas par sa grandeur d'âme, ni son empathie. Il se comporte comme un adolescent capricieux, désabusés, qui passe son temps à se poser des questions, à se torturer et à torture celle qu'il aime. On aura du mal à convaincre les nouvelles générations que tout le charme du romantisme est entre ces pages. A l'époque ce comportement était peut être la quintessence de l'amour raffiné, aujourd'hui c'est simplement impossible à concevoir. Bref Musset, dont j'avais lu et apprécié "on ne badine pas avec l'amour" a perdu de sa noblesse.
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  • mxart_litt 31/05/2023
    Musset nous livre sa confession au sein de ce roman quasi-autobiographique. Il partage ses réflexions sociologiques et politiques à l’égard de sa génération, ainsi que des bribes de sa liaison avec Sand. Au travers du personnage d’Octave, l’auteur décrit le processus de désillusion amoureuse en lien avec « le mal du siècle ». Les deux premiers chapitres s’attardent sur le contexte historique, en évoquant le vide existentiel qui envahit la nouvelle génération dont fait partie le narrateur. Puis, ce dernier apprend que son amante le trompe, ce qui le plonge dans un profond désespoir. Les chapitres suivants, qui correspondent à la majeure partie du roman, évoquent la romance entre Octave et Brigitte, romance inspirée de la liaison Musset-Sand. Cette romance sera néanmoins tumultueuse. En effet, Octave reste marqué par la trahison de sa première amante, ce qui le conduit à faire preuve d’une jalousie excessive à l’égard de Brigitte. J’ai beaucoup aimé cette lecture. L’écriture de Musset est sublime, je suis tombée sous le charme. La passion amoureuse et la folie qu’elle peut engendrer sont très bien traitées. Les désillusions et la romance font partie des thèmes que j’affectionne tout particulièrement en littérature, j’ai donc été ravie de les retrouver... Musset nous livre sa confession au sein de ce roman quasi-autobiographique. Il partage ses réflexions sociologiques et politiques à l’égard de sa génération, ainsi que des bribes de sa liaison avec Sand. Au travers du personnage d’Octave, l’auteur décrit le processus de désillusion amoureuse en lien avec « le mal du siècle ». Les deux premiers chapitres s’attardent sur le contexte historique, en évoquant le vide existentiel qui envahit la nouvelle génération dont fait partie le narrateur. Puis, ce dernier apprend que son amante le trompe, ce qui le plonge dans un profond désespoir. Les chapitres suivants, qui correspondent à la majeure partie du roman, évoquent la romance entre Octave et Brigitte, romance inspirée de la liaison Musset-Sand. Cette romance sera néanmoins tumultueuse. En effet, Octave reste marqué par la trahison de sa première amante, ce qui le conduit à faire preuve d’une jalousie excessive à l’égard de Brigitte. J’ai beaucoup aimé cette lecture. L’écriture de Musset est sublime, je suis tombée sous le charme. La passion amoureuse et la folie qu’elle peut engendrer sont très bien traitées. Les désillusions et la romance font partie des thèmes que j’affectionne tout particulièrement en littérature, j’ai donc été ravie de les retrouver ici. En revanche, Octave est un personnage pathétique auquel il est difficile (si ce n’est impossible) de s’identifier, et cela pourrait rendre la lecture compliquée pour certaines personnes. De plus, j’ai trouvé dommage que les premiers chapitres ne soient pas davantage développés par la suite. Ces deux chapitres dénotent tellement des suivants que l’on peut avoir l’impression de lire deux œuvres différentes… Néanmoins, je garde un très bon souvenir de cette lecture et vous la recommande vivement.
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  • MartinServal 06/09/2022
    Le début du roman est absolument sublime de romantisme, avec un style à la fois tragique et fougueux. Le héros, Octave, incarne superbement le héros romantique en quête acharnée d'un idéal supérieur. À l'opposé, le cynisme de son ami Desgenais et l'avilissement dans lequel il plonge les relations homme-femme sont à vomir. Quelle vision noire, triste et dure ! Il donne néanmoins un utile constat des résultats du dévoiement de l'amour naturel dans l'union familiale : "la civilisation fait le contraire de la nature", en comparant le modèle de la famille paysanne où l'amante devient mère au modèle du libertinage citadin, stérile et vecteur de souffrance. L'empathie que l'on ressent pour le héros diminue néanmoins à mesure qu'il s'éloigne de son romantisme pour s'engager dans une sorte de perversité narcissique. La douleur amoureuse cède la place à la jalousie possessive. Le jeune homme idéaliste, candide, touchant, cède le pas à l'homme jaloux, méfiant, endurci. Le romantique fatalement un peu auto-centré sur ses sentiments devient un sombre égoïste. Même si cette transition atténue un peu la tendresse que l'on a pour Octave, elle reste une trajectoire très intéressante à lire. Le héros ne va pas au bout de son romantisme mélancolique... Le début du roman est absolument sublime de romantisme, avec un style à la fois tragique et fougueux. Le héros, Octave, incarne superbement le héros romantique en quête acharnée d'un idéal supérieur. À l'opposé, le cynisme de son ami Desgenais et l'avilissement dans lequel il plonge les relations homme-femme sont à vomir. Quelle vision noire, triste et dure ! Il donne néanmoins un utile constat des résultats du dévoiement de l'amour naturel dans l'union familiale : "la civilisation fait le contraire de la nature", en comparant le modèle de la famille paysanne où l'amante devient mère au modèle du libertinage citadin, stérile et vecteur de souffrance. L'empathie que l'on ressent pour le héros diminue néanmoins à mesure qu'il s'éloigne de son romantisme pour s'engager dans une sorte de perversité narcissique. La douleur amoureuse cède la place à la jalousie possessive. Le jeune homme idéaliste, candide, touchant, cède le pas à l'homme jaloux, méfiant, endurci. Le romantique fatalement un peu auto-centré sur ses sentiments devient un sombre égoïste. Même si cette transition atténue un peu la tendresse que l'on a pour Octave, elle reste une trajectoire très intéressante à lire. Le héros ne va pas au bout de son romantisme mélancolique dans un geste suicidaire comme c'est le cas dans Martin Eden, les Travailleurs de la mer et tant d'autres livres du même ordre, mais s'enfonce plutôt dans une acrimonie égocentriste qui rompt avec son idéal de jeunesse.
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  • EtienneBernardLivres 10/10/2021
    Chaos Romantique : entre despotisme et sacrifice amoureux Ah l'humiliation de Waterloo ! ... Auparavant sous l'ère Napoléonienne, l'ambition des jeunes enfants était poussée vers l'infini. Dorénavant, sous la restauration monarchique, c'est le sommeil de plomb général. C'est dans cet état d'esprit que grandit Octave (Qui est une représentation d'Alfred de Musset lui-même), qui fréquente les milieux aristocratiques. A défaut d'avenir prospère, les plus riches se laissent aller au libertinage et la maîtresse d'Octave n'y fait pas exception. Cette débauche générale et la trahison de sa maîtresse fragilise davantage Octave. L'écoeurement passé, Octave tombe à son tour dans les vices nocturnes et les aventures douteuses avec son fidèle ami Desgeneais. Cependant, même entraîné par les divertissements les plus bas, il demeure hanté par une nostalgie d'un idéal perdu, d'une quête de sens et de valeur qu'il ne trouve pas dans sa vie. La mort de son père oblige Octave à rompre sa débauche pour les funérailles en province. Au cours d'une banale promenade, Octave fait la rencontre de Brigitte, jeune pieuse locale pleine de gaieté, qui est l'exact opposé des libertines parisiennes. Brigitte fait l'aumône, jouit d'une liberté totale, se complait dans des simples balades en solitaire dans la nature, est vivement... Chaos Romantique : entre despotisme et sacrifice amoureux Ah l'humiliation de Waterloo ! ... Auparavant sous l'ère Napoléonienne, l'ambition des jeunes enfants était poussée vers l'infini. Dorénavant, sous la restauration monarchique, c'est le sommeil de plomb général. C'est dans cet état d'esprit que grandit Octave (Qui est une représentation d'Alfred de Musset lui-même), qui fréquente les milieux aristocratiques. A défaut d'avenir prospère, les plus riches se laissent aller au libertinage et la maîtresse d'Octave n'y fait pas exception. Cette débauche générale et la trahison de sa maîtresse fragilise davantage Octave. L'écoeurement passé, Octave tombe à son tour dans les vices nocturnes et les aventures douteuses avec son fidèle ami Desgeneais. Cependant, même entraîné par les divertissements les plus bas, il demeure hanté par une nostalgie d'un idéal perdu, d'une quête de sens et de valeur qu'il ne trouve pas dans sa vie. La mort de son père oblige Octave à rompre sa débauche pour les funérailles en province. Au cours d'une banale promenade, Octave fait la rencontre de Brigitte, jeune pieuse locale pleine de gaieté, qui est l'exact opposé des libertines parisiennes. Brigitte fait l'aumône, jouit d'une liberté totale, se complait dans des simples balades en solitaire dans la nature, est vivement appréciée par le village. Sa vie parait monotone mais elle semble si radieuse que son aura attire irrésistiblement Octave. La confiance règne entre eux, des liens forts se créés subitement en quelques mois, où Octave la voit quotidiennement. Octave, déjà isolé veut s'abandonner totalement à elle en cette province où il n'a pas d'attache. Brigitte de son côté ne voit en Octave qu'un compagnon d'agrément, elle est veuve, à 30 ans quand Octave à la vingtaine, et veut rester veuve à tout jamais. Cette discordance de destins amène une telle frustration chez Octave qu'il se décide à revenir sur Paris... Mais sur la route, son coeur le presse de s'approcher d'elle une dernière fois, pour la persuader de concrétiser leur folle liaison. L'entêtement d'Octave lui réussit et Brigitte lui consent une vraie relation amoureuse mais discrète. Les ouï-dire courts, on murmure qu'Octave a perverti Brigitte qui a succombé à une relation perverse. Progressivement, Brigitte, autrefois adulée unanimement, est méprisée au point de se sentir exclue de son village natal. En outre, Octave, à qui la conquête semble acquise définitivement, se permet de basses railleries sur la piété et l'innocence de Brigitte, ventant parfois son ancienne vie de débauche. Octave s'octroie même le droit de séduire ouvertement une amie de Brigitte sous ses yeux. Brigitte est rabaissée mais conserve loyalement sa fidélité envers Octave, il est déjà trop tard pour le quitter, elle s'est déjà sacrifiée pour lui. Au fil du temps, le couple s'isole radicalement du monde extérieur et plus Octave sent Brigitte en sa possession exclusive, plus il l'a méprise dans l'ingratitude totale. Octave est en réalité lunatique, parfois méprisant et nostalgique de son ancienne vie de débauche, parfois très sentimentale et poétique, il virevolte entre ces deux états dans une sorte de détresse mentale. Brigitte perçoit cette folie malsaine mais pense changer les choses en voyageant vers la Suisse. Sur le voyage, le couple s'arrête temporairement sur Paris où le couple reste quelques jours. S'ensuit tout un tas de suspicions et jalousies, de dialogues nébuleux, au moment où Octave tombe sur une lettre de Brigitte confiant à son amant qu'elle doit s'abandonner définitivement à Octave mais qu'elle aime tout de même son amant... La rupture qui suit est définitive, Octave saisissant le fardeau qu'il a été pour Brigitte consent à sa délivrance en lui enjoignant de rejoindre son amant. On suit tout le long de ce roman, la vie déboussolée d'un jeune aristocrate du début du 19ème. le style est composé d'un tas de prose, de métaphores assez originales, d'analyses sociétales, de phrases confuses. C'est un livre qui ne peut se lire que lentement sinon vous ne comprendrez rien. Je n'aime pas la fin car l'amant mystérieux de Brigitte est incompréhensible, on se demande pourquoi il est planté là sur Paris, gravitant autour du couple, pourquoi Brigitte s'attache tant à lui soudainement et pourquoi Octave accepte si sagement une rupture... Cela manque de développement sur la fin d'un point de vue purement contextuel sur les faits. le roman nous donne aucun remède à ce vide existentiel du personnage principal, on peut penser qu'Octave comble le nihilisme de son époque par un attachement déraisonné envers Brigitte qui se révèle contreproductif à la fin du livre. Ce roman est inspiré de la relation entre Alfred de Musset et George Sand.
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