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La confession d'un enfant du siècle
Date de parution : 20/09/2012
Éditeurs :
12-21

La confession d'un enfant du siècle

Date de parution : 20/09/2012

L’éclat flamboyant de l’Empire s’est éteint. Sous la Restauration, le destin de la France est sans grandeur, et toute une génération qui rêvait d’actes héroïques et de gloire militaire se...

L’éclat flamboyant de l’Empire s’est éteint. Sous la Restauration, le destin de la France est sans grandeur, et toute une génération qui rêvait d’actes héroïques et de gloire militaire se trouve désemparée. Les jeunes hommes déçus et désespérés sombrent dans la débauche ou une mélancolie maladive. C’est le « mal...

L’éclat flamboyant de l’Empire s’est éteint. Sous la Restauration, le destin de la France est sans grandeur, et toute une génération qui rêvait d’actes héroïques et de gloire militaire se trouve désemparée. Les jeunes hommes déçus et désespérés sombrent dans la débauche ou une mélancolie maladive. C’est le « mal du siècle », celui dont souffre Octave, qui nous livre ici ses confessions.
Car Octave est, par excellence, un enfant du siècle : idéaliste désabusé, sentimental blessé, misanthrope affligé. Sa passion pour la jolie Brigitte ne peut les mener qu’au drame…

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EAN : 9782823804300
Code sériel : 15262
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823804300
Code sériel : 15262
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MelancholiaXIX 20/03/2024
    Il était temps de découvrir Alfred de Musset ! le romantique parmi les romantiques, le grand poète désillusionné. Le roman est une biographie. Musset l'écrit après sa rupture avec George Sand (j'y reviendrai). Son personnage Octave est un poète désillusionné comme tous les hommes de sa génération en manque d'idéal. Napoléon n'est plus ; désormais le monarque est Louis-Philippe de Bourbon, le roi bourgeois. Octave est le poème bohémien parisien par excellence. Un jour, il découvre que sa maîtresse le trompe, il en devient fou. Le temps passant, il rencontre une femme plus âgée dont il s'éprend. Toutefois cette relation passionnelle le mène à la folie. Exemple : « Avec qui étais-tu hier soir ? - Je ne te le dirai pas et pourquoi te le dirai-je ? - Je mourrai si tu me quittes ! ». Vous avez compris l'idée. Par ce court résumé, nous comprenons que nous sommes face à une oeuvre romantique (le mouvement littéraire). En effet, le roman n'est qu'envolé lyrique ! J'adore le mouvement romantique car ce n'est toujours que grands emportements sentimentaux. Pour certains, ce mouvement est désuet. Baliverne ! Je trouve que la langue française n'a jamais été aussi belle ! Jamais la langue française n'a été aussi bien mise en valeur que dans ce mouvement ! J'ai adoré le style d'Alfred de Musset qui m'a beaucoup touché. J'y repense avec nostalgie (déjà). Il y a plusieurs années, j'avais lu « Elle et lui » de George Sand. J'étais donc curieuse de lire « La Confession d'un enfant du siècle ». D'ailleurs la libraire à qui j'ai acheté le roman était tout autant excitée que moi de savoir qui aurait ma préférence. Musset a ma préférence ! Ses mots m'ont plus touchés que ceux de George Sand. George Sand et Alfred de Musset, deux amants terribles ! Honnêtement, il fallait être folle pour entretenir une telle relation avec Musset. Il torture et mène à la folie celle qu'il aime. Certains diraient pervers narcissique, je n'ai pas d'avis sur cette dénomination. Mais il faut être tout de même sous une certaine dépendance affective pour rester avec lui. Mon coup de coeur est le chapitre 2 de la première partie. Le plus mélancolique à mon sens. Je reconnais être parfois tout autant désillusionnée que Musset lorsque je regarde notre siècle que je méprise profondément. En conclusion, un roman que j'ai adoré et que je vous conseille. Il me tarde de découvrir d'autres oeuvres de cet enfant du siècle ;)Il était temps de découvrir Alfred de Musset ! le romantique parmi les romantiques, le grand poète désillusionné. Le roman est une biographie. Musset l'écrit après sa rupture avec George Sand (j'y reviendrai). Son personnage Octave est un poète désillusionné comme tous les hommes de sa génération en manque d'idéal. Napoléon n'est plus ; désormais le monarque est Louis-Philippe de Bourbon, le roi bourgeois. Octave est le poème bohémien parisien par excellence. Un jour, il découvre que sa maîtresse le trompe, il en devient fou. Le temps passant, il rencontre une femme plus âgée dont il s'éprend. Toutefois cette relation passionnelle le mène à la folie. Exemple : « Avec qui étais-tu hier soir ? - Je ne te le dirai pas et pourquoi te le dirai-je ? - Je mourrai si tu me quittes ! ». Vous avez compris l'idée. Par ce court résumé, nous comprenons que nous sommes face à une oeuvre romantique (le mouvement littéraire). En effet, le roman n'est qu'envolé lyrique ! J'adore le mouvement romantique car ce n'est toujours que grands emportements sentimentaux. Pour certains, ce mouvement est désuet. Baliverne ! Je trouve que la langue française n'a jamais été aussi belle ! Jamais la langue française n'a...
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  • lucasdinizcruz 18/03/2024
    J'ai décidé à prendre ce livre après une recommandation de la youtubeuse Nabolita et, ceci étant l'un des premiers titres phares de la mouvance romantique que j'ai lu, je me gardais bien d'expectatives associées à ce "genre (l'exaltation, l'hyperbole des sentiments...)". Et, malgré la confirmation de ces "clichés" romantiques, j'ai trouvé que la confession de Musset portait beaucoup plus de réalité et réalisme qu'on ne nous avait dit auparavant. Parmi les déboires romantiques et les péripéties successives du protagoniste Octave, le livre introduit le lecteur aussi à une série de réflexions très perspicaces sur les relations homme-femmes, les coups de coeur, la déception romantique et même le suicide. La plume de Musset est très fleurie - peut-être même trop à l'avis de certains, pas le mien - d'analogies, qui sèment l'étendue du récit d'une très jolie poésie, et ses considérations sur l'amour m'ont parlé très profondément. Je répète encore ce que j'ai dit plus haut en affirmant que ce livre est plein d'un réalisme sentimental entremêlé dans ces moments d'exaltation romantique. C'est une lecture qu'en vaut hautement la peine, et comme preuve je laisse ici une citation d'un passage chère à moi, quand Octave, rejeté par son amoureuse, reprend ses relations avec elle, désormais avec plus de froideur: "Elle m’accordait sa confiance comme une réhabilitation, qui n’était pas sans charmes pour moi. Mais nos entretiens étaient plus froids, par cette raison même que nos regards avaient, pendant que 179 nous parlions, une conversation tacite. Dans tout ce que nous pouvions dire, il n’y avait plus à deviner. Nous ne cherchions plus, comme auparavant, à pénétrer dans l’esprit l’un de l’autre ; il n’y avait plus cet intérêt de chaque mot, de chaque sentiment, cette estimation curieuse d’autrefois ; elle me traitait avec bonté, mais je me défiais de sa bonté même ; [...] elle ouvrait le piano quand nous étions seuls ; le son de sa voix n’éveillait plus dans mon cœur ces élans de jeunesse, ces transports de joie qui sont comme des sanglots pleins d’espérance. Quand je sortais, elle me tendait toujours sa main, mais je la sentais inanimée ; il y avait beaucoup d’efforts dans notre aisance, beaucoup de réflexions dans nos moindres propos, beaucoup de tristesse au fond de tout cela."J'ai décidé à prendre ce livre après une recommandation de la youtubeuse Nabolita et, ceci étant l'un des premiers titres phares de la mouvance romantique que j'ai lu, je me gardais bien d'expectatives associées à ce "genre (l'exaltation, l'hyperbole des sentiments...)". Et, malgré la confirmation de ces "clichés" romantiques, j'ai trouvé que la confession de Musset portait beaucoup plus de réalité et réalisme qu'on ne nous avait dit auparavant. Parmi les déboires romantiques et les péripéties successives du protagoniste Octave, le livre introduit le lecteur aussi à une série de réflexions très perspicaces sur les relations homme-femmes, les coups de coeur, la déception romantique et même le suicide. La plume de Musset est très fleurie - peut-être même trop à l'avis de certains, pas le mien - d'analogies, qui sèment l'étendue du récit d'une très jolie poésie, et ses considérations sur l'amour m'ont parlé très profondément. Je répète encore ce que j'ai dit plus haut en affirmant que ce livre est plein d'un réalisme sentimental entremêlé dans ces moments d'exaltation romantique. C'est une lecture qu'en vaut hautement la peine, et comme preuve je laisse ici une citation d'un passage chère à moi, quand Octave, rejeté par son amoureuse, reprend ses relations...
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  • yuanc 10/09/2023
    Quel plaisir de lire « La confession d’un enfant du siècle » à haute voix. Quelle beauté du texte. Musset est un poète, magicien et génie de la langue française. Avec des mots simples, il compose et interprète du grand art. Je suis absolument admirative.
  • lecteur84 25/07/2023
    L'histoire de sa romance avec George Sand est formidablement bien écrite, aucun doute sur ce point. C'est poétique, lyrique, mais pour le reste...Je dirais que le style sauve la note! Ce n'est pas "la confession" qu'il faudrait mettre en titre, mais plutôt les caprices ou les sautes d'humeur. Bien entendu il est toujours délicats de commenter un texte ancien, les mœurs, la vision des choses ne correspondant pas à la sensibilité d'aujourd'hui. Le décalage est saisissant, vous me direz, comment seront jugées nos relations amoureuses dans 200 ans? On découvre un Musset pratiquant avec aisance l'inversion de la preuve, soufflant le froid et le chaud, comme un digne pervers narcissique, l'était-il? Ou bipolaire? Ces changements d'humeur sont lassant, et la pauvre Brigitte se laisse contaminer par l'obsession d'une douleur qui serait la seule marque du grand amour. Souffrir serait aimer de façon romantique et exclusive, quand on voudrait simplement les voir heureux d'être ensemble. Impossible dans l'univers de Musset, l'oisif doit se torturer l'esprit en permanence, douter, soupçonner et se repentir d'être à ce point, "emmerdant" pour ne pas dire plus! L'envie de fermer le livre m'est venue maintes fois, j'ai pourtant insisté. Sans doute que je cachais le secret espoir de voir un de ses amis lui en coller une bonne pour lui remettre les idées en place et lui faire cesser ses enfantillages, mais non, dans son monde ça ne se fait pas. Mais Dieu que c'était fatiguant de le voir se rouler aux pieds de sa maitresse, tout en pleurant, après lui avoir asséné des horreurs. Il se montre insupportable à pinailler pour rien, le grand poète ne brille pas par sa grandeur d'âme, ni son empathie. Il se comporte comme un adolescent capricieux, désabusés, qui passe son temps à se poser des questions, à se torturer et à torture celle qu'il aime. On aura du mal à convaincre les nouvelles générations que tout le charme du romantisme est entre ces pages. A l'époque ce comportement était peut être la quintessence de l'amour raffiné, aujourd'hui c'est simplement impossible à concevoir. Bref Musset, dont j'avais lu et apprécié "on ne badine pas avec l'amour" a perdu de sa noblesse. L'histoire de sa romance avec George Sand est formidablement bien écrite, aucun doute sur ce point. C'est poétique, lyrique, mais pour le reste...Je dirais que le style sauve la note! Ce n'est pas "la confession" qu'il faudrait mettre en titre, mais plutôt les caprices ou les sautes d'humeur. Bien entendu il est toujours délicats de commenter un texte ancien, les mœurs, la vision des choses ne correspondant pas à la sensibilité d'aujourd'hui. Le décalage est saisissant, vous me direz, comment seront jugées nos relations amoureuses dans 200 ans? On découvre un Musset pratiquant avec aisance l'inversion de la preuve, soufflant le froid et le chaud, comme un digne pervers narcissique, l'était-il? Ou bipolaire? Ces changements d'humeur sont lassant, et la pauvre Brigitte se laisse contaminer par l'obsession d'une douleur qui serait la seule marque du grand amour. Souffrir serait aimer de façon romantique et exclusive, quand on voudrait simplement les voir heureux d'être ensemble. Impossible dans l'univers de Musset, l'oisif doit se torturer l'esprit en permanence, douter, soupçonner et se repentir d'être à ce point, "emmerdant" pour ne pas dire plus! L'envie de fermer le livre m'est venue maintes fois, j'ai pourtant insisté. Sans doute que je cachais le secret...
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  • mxart_litt 31/05/2023
    Musset nous livre sa confession au sein de ce roman quasi-autobiographique. Il partage ses réflexions sociologiques et politiques à l’égard de sa génération, ainsi que des bribes de sa liaison avec Sand. Au travers du personnage d’Octave, l’auteur décrit le processus de désillusion amoureuse en lien avec « le mal du siècle ». Les deux premiers chapitres s’attardent sur le contexte historique, en évoquant le vide existentiel qui envahit la nouvelle génération dont fait partie le narrateur. Puis, ce dernier apprend que son amante le trompe, ce qui le plonge dans un profond désespoir. Les chapitres suivants, qui correspondent à la majeure partie du roman, évoquent la romance entre Octave et Brigitte, romance inspirée de la liaison Musset-Sand. Cette romance sera néanmoins tumultueuse. En effet, Octave reste marqué par la trahison de sa première amante, ce qui le conduit à faire preuve d’une jalousie excessive à l’égard de Brigitte. J’ai beaucoup aimé cette lecture. L’écriture de Musset est sublime, je suis tombée sous le charme. La passion amoureuse et la folie qu’elle peut engendrer sont très bien traitées. Les désillusions et la romance font partie des thèmes que j’affectionne tout particulièrement en littérature, j’ai donc été ravie de les retrouver ici. En revanche, Octave est un personnage pathétique auquel il est difficile (si ce n’est impossible) de s’identifier, et cela pourrait rendre la lecture compliquée pour certaines personnes. De plus, j’ai trouvé dommage que les premiers chapitres ne soient pas davantage développés par la suite. Ces deux chapitres dénotent tellement des suivants que l’on peut avoir l’impression de lire deux œuvres différentes… Néanmoins, je garde un très bon souvenir de cette lecture et vous la recommande vivement. Musset nous livre sa confession au sein de ce roman quasi-autobiographique. Il partage ses réflexions sociologiques et politiques à l’égard de sa génération, ainsi que des bribes de sa liaison avec Sand. Au travers du personnage d’Octave, l’auteur décrit le processus de désillusion amoureuse en lien avec « le mal du siècle ». Les deux premiers chapitres s’attardent sur le contexte historique, en évoquant le vide existentiel qui envahit la nouvelle génération dont fait partie le narrateur. Puis, ce dernier apprend que son amante le trompe, ce qui le plonge dans un profond désespoir. Les chapitres suivants, qui correspondent à la majeure partie du roman, évoquent la romance entre Octave et Brigitte, romance inspirée de la liaison Musset-Sand. Cette romance sera néanmoins tumultueuse. En effet, Octave reste marqué par la trahison de sa première amante, ce qui le conduit à faire preuve d’une jalousie excessive à l’égard de Brigitte. J’ai beaucoup aimé cette lecture. L’écriture de Musset est sublime, je suis tombée sous le charme. La passion amoureuse et la folie qu’elle peut engendrer sont très bien traitées. Les désillusions et la romance font partie des thèmes que j’affectionne tout particulièrement en littérature, j’ai donc été ravie de les retrouver...
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