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Le Christ philosophe
Date de parution : 21/08/2014
Éditeurs :
Plon

Le Christ philosophe

Date de parution : 21/08/2014

Derrière le message religieux, Frédéric Lenoir appelle à redécouvrir le message fondamental du Christ : une philosophie universelle, porteuse de valeurs éthiques révolutionnaires.

Pourquoi la démocratie et les droits de l’homme sont-ils nés en Occident plutôt qu’en Inde, en Chine, ou dans l’empire ottoman ? Parce que l’Occident était chrétien et que le...

Pourquoi la démocratie et les droits de l’homme sont-ils nés en Occident plutôt qu’en Inde, en Chine, ou dans l’empire ottoman ? Parce que l’Occident était chrétien et que le christianisme n’est pas seulement une religion.
Certes, le message des Evangiles s’enracine dans la foi en Dieu, mais le Christ enseigne...

Pourquoi la démocratie et les droits de l’homme sont-ils nés en Occident plutôt qu’en Inde, en Chine, ou dans l’empire ottoman ? Parce que l’Occident était chrétien et que le christianisme n’est pas seulement une religion.
Certes, le message des Evangiles s’enracine dans la foi en Dieu, mais le Christ enseigne aussi une éthique à portée universelle : égale dignité de tous, justice et partage, non-violence, émancipation de l’individu à l’égard du groupe et de la femme à l’égard de l’homme, liberté de choix, séparation du politique et du religieux, fraternité humaine.
Quand, au IVe siècle, le christianisme devient religion officielle de l’Empire romain, la sagesse du Christ est en grande partie obscurcie par l’institution ecclésiale. Elle renaît mille ans plus tard, lorsque les penseurs de la Renaissance et des Lumières s’appuient sur « la philosophie du Christ », selon l’expression d’Erasme, pour émanciper les sociétés européennes de l’emprise des pouvoirs religieux et fonder l’humanisme moderne.

Frédéric Lenoir raconte ici le destin paradoxal du christianisme - du témoignage des apôtres à la naissance du monde moderne en passant par l’Inquisition - et nous fait relire les Evangiles d’un œil radicalement neuf.

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EAN : 9782259215497
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259215497
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Doralex72 25/02/2022
    Avec Le Christ philosophe, Frédéric Lenoir nous expose la portée universaliste de la pensée chrétienne. Pas seulement attachée à la stricte religion et à la foi en Dieu, l’enseignement du Christ au travers des Evangiles à une portée beaucoup plus large : en effet, la charité, la fraternité, la liberté de conscience ou la non-violence sont l’apanage de l’humanité dans son ensemble et pas uniquement des croyants. L’auteur reprend l’histoire du Christ, par les sources reconnues par l’Eglise et par les récits de témoins de contemporains. Il explique ensuite comment les sociétés romaines ou grecques se sont peu à peu christianisées. De religion persécutée elle a connu un essor fulgurant quand l’empereur Constantin s’est converti, tournant le dos aux dieux romains. Ce qui est intéressant dans cet ouvrage c’est le gros travail de recherche de l’auteur qui démontre que d’une part l’humanisme chrétien s’est mué en humanisme athée, et que d’autre part, la société moderne est pétrie de références chrétiennes (langage, expression, fêtes). La pensée chrétienne, strictement religieuse au départ, s’apparente davantage désormais à un corpus philosophique ouvert à tous. Le livre, parfois technique, offre une réflexion intéressante sur l’essence de la religion chrétienne et sur l’influence qu’elle a sur le monde actuel, alors même que le nombre de croyants, et de pratiquants, baisse continuellement en Europe. Avec Le Christ philosophe, Frédéric Lenoir nous expose la portée universaliste de la pensée chrétienne. Pas seulement attachée à la stricte religion et à la foi en Dieu, l’enseignement du Christ au travers des Evangiles à une portée beaucoup plus large : en effet, la charité, la fraternité, la liberté de conscience ou la non-violence sont l’apanage de l’humanité dans son ensemble et pas uniquement des croyants. L’auteur reprend l’histoire du Christ, par les sources reconnues par l’Eglise et par les récits de témoins de contemporains. Il explique ensuite comment les sociétés romaines ou grecques se sont peu à peu christianisées. De religion persécutée elle a connu un essor fulgurant quand l’empereur Constantin s’est converti, tournant le dos aux dieux romains. Ce qui est intéressant dans cet ouvrage c’est le gros travail de recherche de l’auteur qui démontre que d’une part l’humanisme chrétien s’est mué en humanisme athée, et que d’autre part, la société moderne est pétrie de références chrétiennes (langage, expression, fêtes). La pensée chrétienne, strictement religieuse au départ, s’apparente davantage désormais à un corpus philosophique ouvert à tous. Le livre, parfois technique, offre une réflexion intéressante sur l’essence de la religion chrétienne et sur l’influence qu’elle a sur...
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  • polarjazz 03/01/2022
    Je découvre progressivement les ouvrages de Frédéric Lenoir. Cette fois-ci, j'ai entrepris la lecture de l'essai « le Christ philosophe » qui date de 2007. J'apprécie ses essais car ils sont sobres et condensés. Frédéric Lenoir explore les ombres du temps où la nuit se crible de terreur et le message du Christ mort sur la croix. Il nous plonge dans les secrets de la civilisation romaine et du Temple de Jérusalem. Il replace Jésus dans l'ordinaire : son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste, son enseignement auprès des petites gens - Un message d'amour, d'égalité et de liberté intolérable aux autorités religieuses de son époque. Un message par la suite galvaudé par l'institution catholique. Car « Jésus s'adresse d'abord aux exclus ». C'est cette intimité qui permet de voir et de croire à la Résurrection. Jésus est un humaniste. Frédéric Lenoir rapproche les doctrines philosophiques grecques à la morale promue par Jésus. L'Europe peut-elle se soustraire à son héritage ? Une société chrétienne dont les valeurs sont l'égalité, la justice, la charité. C'est ce que démontre encore l'auteur à travers les Confessions de Saint Augustin, à travers la Réforme protestante et le siècle des lumières, puis, enfin, la séparation du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel. La modernité – même si elle menace – apporte un second souffle à son message de tolérance. Frédéric Lenoir écrit encore « nous sommes des héritiers de l'Europe chrétienne médiévale ». Quel que soit sa nature, humaine et divine, il occupe une place particulière dans notre coeur.Je découvre progressivement les ouvrages de Frédéric Lenoir. Cette fois-ci, j'ai entrepris la lecture de l'essai « le Christ philosophe » qui date de 2007. J'apprécie ses essais car ils sont sobres et condensés. Frédéric Lenoir explore les ombres du temps où la nuit se crible de terreur et le message du Christ mort sur la croix. Il nous plonge dans les secrets de la civilisation romaine et du Temple de Jérusalem. Il replace Jésus dans l'ordinaire : son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste, son enseignement auprès des petites gens - Un message d'amour, d'égalité et de liberté intolérable aux autorités religieuses de son époque. Un message par la suite galvaudé par l'institution catholique. Car « Jésus s'adresse d'abord aux exclus ». C'est cette intimité qui permet de voir et de croire à la Résurrection. Jésus est un humaniste. Frédéric Lenoir rapproche les doctrines philosophiques grecques à la morale promue par Jésus. L'Europe peut-elle se soustraire à son héritage ? Une société chrétienne dont les valeurs sont l'égalité, la justice, la charité. C'est ce que démontre encore l'auteur à travers les Confessions de Saint Augustin, à travers la Réforme protestante et le siècle des lumières, puis, enfin, la séparation...
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  • Thibault1989 26/07/2020
    Bon ouvrage sur un aspect original du Christ, même si certaines visions de l'auteur ne sont pas des plus pertinentes.
  • Klasina 02/07/2018
    Au coeur de l'essai, l'éthique universelle du Christ : justice, non violence, liberté, égalité, fraternité… Pourquoi les droits de l'homme sont-ils nés en Occident ? Frédéric Lenoir nous répond, parce que l'Occident était chrétien. L'Eglise, dès sa naissance, a assombrie l'enseignement du Christ, c'est-à-dire qu'elle a subverti les valeurs du Christ. Dès que le christianisme est devenu religion officielle de l'Empire Romain au Vie siècle, c'est un voile, un nuage, un ciel qui s'est interposé entre le véritable enseignement du Christ. L'ouvrage, reprenant par époque, le développement de la religion chrétienne, parvient à montrer que c'est en opposition à l'institution ecclésiale, que le message du Christ a pu se développer et parvenir à notre société actuelle. de même que l'auteur porte une lecture neuve sur les Evangiles. L'ouvrage est pertinent, clairement présenté, et écrit dans une clarté implacable. L'auteur part des origines pour parvenir à notre société moderne actuelle qui a repris l'essentiel du message christique. Voici les grandes lignes. L'enseignement de Jésus est révolutionnaire pour son temps. Contre la tradition juive, ( Jésus reste tout de même juif) Jésus prône l'égalité entre personne, la liberté au-delà des conditions extérieures de détermination (ethniques, sociales, politiques…) propres à une société, où chacun à sa place, son rôle à tenir, le tout au détriment de la partie (système holiste). Pour qu'un homme puisse suivre Jésus, il doit se défaire des liens familiaux, qui priment dans une société traditionnelle. Par là, c'est la Tradition qui est touchée. Amour du prochain, fraternité, justice sociale…autant de valeurs portées par le Christ. Et c'est valeurs ont forgé notre identité moderne. Mais le message christique, a dévié. L'Eglise a été coupable d'actes de violence, des persécutions à l'Inquisition. Par ailleurs, elle a permis de contribuer à développer des centres de charité, pour la pauvreté… L'humanisme de la Renaissance était encore imprégné du message christique, il ne reniait pas la foi. Les Lumières reprennent à leur tour, des idées des Evangiles, et au-delà du Christ. Elles ne fondent pas ce message sur la foi, mais sur la raison. Partant de là, le message du Christ est conservé sous une forme d'un humanisme séculier, et ensuite athée (les Lumières croient en une entité…). C'est la version laïcisée qui est venue à nous. Enfin, l'auteur revient sur notre société actuelle : la place de la religion, du christianisme. Jésus, deux millénaires avant nous, avait posé les bases de la « modernité ». Pourquoi dès lors, cette modernité a été refusée ? Ces valeurs étaient, à mon avis, trop révolutionnaires, dans une société aussi traditionnaliste. Peut-être que l'Humanité devait apprendre des leçons, peut-être son histoire n'était pas toute faite, elle attendait de voir la contingence, des actes libres surgir. S'il n'y avait pas eu de Moyen Age de l'Eglise, certaines idées n'auraient pas germé. C'est que chaque époque est complémentaire. On pense sur des idées léguées par les plus anciens, par là, on peut les reprendre, et développer à son tour, une idée novatrice, qui fait la dialectique des idées précédentes. ( ex : en philosophie, Kant, qui concile les empiristes et les idéalistes). Ces valeurs ne devaient pas s'imposer, comme une hétéronomie, mais elles devaient se réaliser, se choisir, et devenir la marque de l'autonomie de la raison et de l'homme. Est-ce-là aussi un enseignement du Christ ? Ces questions sont toujours ouvertes, le monde est toujours à regarder, à deviner, à déchiffrer. On l'aura compris : le christianisme est toujours là, c'est un christianisme « invisible ». D'ailleurs, n'avons-nous pas trop de foi en nos idées modernes ? Au coeur de l'essai, l'éthique universelle du Christ : justice, non violence, liberté, égalité, fraternité… Pourquoi les droits de l'homme sont-ils nés en Occident ? Frédéric Lenoir nous répond, parce que l'Occident était chrétien. L'Eglise, dès sa naissance, a assombrie l'enseignement du Christ, c'est-à-dire qu'elle a subverti les valeurs du Christ. Dès que le christianisme est devenu religion officielle de l'Empire Romain au Vie siècle, c'est un voile, un nuage, un ciel qui s'est interposé entre le véritable enseignement du Christ. L'ouvrage, reprenant par époque, le développement de la religion chrétienne, parvient à montrer que c'est en opposition à l'institution ecclésiale, que le message du Christ a pu se développer et parvenir à notre société actuelle. de même que l'auteur porte une lecture neuve sur les Evangiles. L'ouvrage est pertinent, clairement présenté, et écrit dans une clarté implacable. L'auteur part des origines pour parvenir à notre société moderne actuelle qui a repris l'essentiel du message christique. Voici les grandes lignes. L'enseignement de Jésus est révolutionnaire pour son temps. Contre la tradition juive, ( Jésus reste tout de même juif) Jésus prône l'égalité entre personne, la liberté au-delà des conditions extérieures de détermination (ethniques,...
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  • frandj 25/02/2018
    Frédéric Lenoir est un auteur désormais célèbre et très médiatisé. Ce n'était pas encore le cas en 2007, au moment où il a publié ce livre. Dans cet ouvrage, il y a beaucoup de choses (et peut-être trop ?): la vie et l'enseignement de Jésus, l'histoire du christianisme, y compris les schismes et les hérésies, la relation entre l'Eglise et la société moderne, etc... C'est présenté d'une manière claire et synthétique mais, comme j'ai déjà beaucoup lu par ailleurs sur tous ces sujets, je n‘ai sans doute pas appris grand-chose. Le titre même de ce livre peut surprendre. Mais F. Lenoir souligne que « la révolution apportée par la philosophie du Christ a créé une véritable onde de choc dans l'histoire humaine ». En effet, dans le domaine éthique, l'enseignement de Jésus a promu le pardon, la non-violence et l'amour du prochain. De plus, il se trouve à la base des valeurs fondamentales de notre société laïque moderne: la liberté, l'égalité, la fraternité, la séparation des pouvoirs. (J.-C. Guillebaud a livré le même type d'analyse dans "Comment je suis redevenu chrétien", paru également en 2007). Toutefois, le message principal de Frédéric Lenoir est ailleurs. Il peut se résumer en une phrase: « Le christianisme n'est PAS D'ABORD une religion, avec des dogmes, des sacrements et un clergé: c'est AVANT TOUT une spiritualité personnelle et une éthique transcendante à portée universelle » (p. 298 de l'édition de poche). Il importe de bien méditer cette phrase qui, justement, fait écho au titre du livre. Pour ma part, j'en déduis ceci: la place de l'Eglise - avec toute son influence et tous ses pouvoirs - , autrefois dominante, n'a jamais garanti le respect des principes éthiques énoncés par le Christ. Inversement, l'effondrement apparent de l'Eglise dans la société contemporaine n'implique pas nécessairement un dévoiement moral généralisé. La position de l'homme devant le "Royaume de Dieu" n'a vraiment pas changé depuis deux mille ans: ce "royaume" est toujours comme un mirage qui recule à mesure qu'on avance… Dans cette quête individuelle jamais achevée, l'action de l'Eglise n'a en fait qu'un rôle très mineur. Frédéric Lenoir est un auteur désormais célèbre et très médiatisé. Ce n'était pas encore le cas en 2007, au moment où il a publié ce livre. Dans cet ouvrage, il y a beaucoup de choses (et peut-être trop ?): la vie et l'enseignement de Jésus, l'histoire du christianisme, y compris les schismes et les hérésies, la relation entre l'Eglise et la société moderne, etc... C'est présenté d'une manière claire et synthétique mais, comme j'ai déjà beaucoup lu par ailleurs sur tous ces sujets, je n‘ai sans doute pas appris grand-chose. Le titre même de ce livre peut surprendre. Mais F. Lenoir souligne que « la révolution apportée par la philosophie du Christ a créé une véritable onde de choc dans l'histoire humaine ». En effet, dans le domaine éthique, l'enseignement de Jésus a promu le pardon, la non-violence et l'amour du prochain. De plus, il se trouve à la base des valeurs fondamentales de notre société laïque moderne: la liberté, l'égalité, la fraternité, la séparation des pouvoirs. (J.-C. Guillebaud a livré le même type d'analyse dans "Comment je suis redevenu chrétien", paru également en 2007). Toutefois, le message principal de Frédéric Lenoir est ailleurs. Il peut se résumer en une phrase: «...
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