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Le Notaire de Pradeloup
Collection : Terres de France
Date de parution : 18/08/2010
Éditeurs :
Presses de la cité

Le Notaire de Pradeloup

Collection : Terres de France
Date de parution : 18/08/2010

En Corrèze, au début des années 1960, la truculente histoire de Lazare Bazin, notaire rusé, au cœur des secrets et héritages de familles des villageois de Galiane…

Notaire à Galiane-sur-Sévère, Lazare Bazin a été l'homme de tous les arrangements : falsificateur d'héritages, expert en fausses écritures, un brin usurier à ses heures... Bref, l'indispensable gardien des secrets...

Notaire à Galiane-sur-Sévère, Lazare Bazin a été l'homme de tous les arrangements : falsificateur d'héritages, expert en fausses écritures, un brin usurier à ses heures... Bref, l'indispensable gardien des secrets de famille ! Mais qui est-il vraiment ? On le dit saint homme, serviteur zélé de la cause paysanne, amoureux...

Notaire à Galiane-sur-Sévère, Lazare Bazin a été l'homme de tous les arrangements : falsificateur d'héritages, expert en fausses écritures, un brin usurier à ses heures... Bref, l'indispensable gardien des secrets de famille ! Mais qui est-il vraiment ? On le dit saint homme, serviteur zélé de la cause paysanne, amoureux de la terre et de ses traditions ancestrales. Il est temps de le découvrir : on attend sa mort d'un jour à l'autre, dans la crainte et le soulagement... Dans le vaste salon de la maison de Pradeloup, les visiteurs affluent. Au fil des heures, c'est toute la société villageoise qui se révèle avec ses grandeurs et ses bassesses.

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EAN : 9782258085398
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258085398
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sylvaine 04/11/2022
    "les chiens ne font pas des chats" Chez les Bazin, à Galiane-sur-Sévère en Corrèze, on est notaire de père en fils. Installés dans l'hôtel de Pradeloup depuis 3 générations le notaire règne sur la ville, les secrets des uns et des autres, des unes et des autres sont enfouis dans les archives à l'abri du regard de tous, seuls eux savent .... et en profitent largement pour remplir leur escarcelle . Lazare Bazin n'est pas un homme bien, loin s'en vaut. Plus exécrable que lui pas facile à trouver. Mais voilà il a passé les 70 ans, la maladie est là, bien présente et la faucheuse rôde . Seule preuve patente les dames du Sacré-Coeur se sont installées dans le petit salon et prient pour lui. Nous sommes en 1963. Lazare Bazin attend son heure et remonte dans ses souvenirs heureux parfois, plus sordides le plus souvent. il est temps pour lui d'enfin de faire la paix avec sa conscience... Il est temps pour lui de rédiger son testament , d'ailleurs Georges et Calixte, ses enfants, sont arrivés et parlent déjà héritage et partage. Jean-paul Malaval signe un roman intemporel. Ses personnages semblent sortis d'une autre planète, odieux, imbus d'eux-mêmes, arrogants, suffisants, intéressés, toujours prêts à médire , s'agitent sous nos yeux ébahis. Lazare observe et agit.. Magistral! Un grand merci aux éditions de Borée qui rééditent Le notaire de Pradeloup en format poche, merci pour ce partage."les chiens ne font pas des chats" Chez les Bazin, à Galiane-sur-Sévère en Corrèze, on est notaire de père en fils. Installés dans l'hôtel de Pradeloup depuis 3 générations le notaire règne sur la ville, les secrets des uns et des autres, des unes et des autres sont enfouis dans les archives à l'abri du regard de tous, seuls eux savent .... et en profitent largement pour remplir leur escarcelle . Lazare Bazin n'est pas un homme bien, loin s'en vaut. Plus exécrable que lui pas facile à trouver. Mais voilà il a passé les 70 ans, la maladie est là, bien présente et la faucheuse rôde . Seule preuve patente les dames du Sacré-Coeur se sont installées dans le petit salon et prient pour lui. Nous sommes en 1963. Lazare Bazin attend son heure et remonte dans ses souvenirs heureux parfois, plus sordides le plus souvent. il est temps pour lui d'enfin de faire la paix avec sa conscience... Il est temps pour lui de rédiger son testament , d'ailleurs Georges et Calixte, ses enfants, sont arrivés et parlent déjà héritage et partage. Jean-paul Malaval signe un roman intemporel. Ses personnages semblent sortis d'une autre planète, odieux, imbus d'eux-mêmes, arrogants,...
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  • Coetseslivres 03/11/2022
    Un retour en 1963, dans un petit village de Corrèze et un très moment de lecture. Le notaire, Lazare Bazin, est, selon le docteur Léontin, en train de s’éteindre à petits feux. Nouvelles qu’il s’empresse d’aller raconter. Les langues commencent à se délier, les souvenirs du notaire à remonter. C’est un homme craint et respecté, mais pas respectable… A travers ses souvenirs, nous découvrons peu à peu sa vie. Un homme détestable, tant au point de vue personnel que professionnel. A-t-il seulement un cœur ? L’écriture, claire et soignée nous enchaîne cependant à cet anti- héros. Dès le début, j’ai été immergée dans cette atmosphère particulière. Ni noire, ni glauque, mais assez lourde. Comme une plongée dans un monde fermé, celui d’un notaire qui a profité (et abusé) de son statut de notable, sans se préoccuper des autres. Ses seuls soucis : profits et argent. Une tranche de vie peu glorieuse qui nous fait voyager entre le présent de Lazare et son passé. On découvre un homme magouilleur, mauvais mari et mauvais père, certain de sa supériorité sur les autres. Et pourtant, il a une blessure profonde. Cette proximité avec la mort sera-t-elle l’occasion de prendre conscience de ses actes et de les regretter ? ******* Alors oui, le moment de lecture a été plaisant. Mais j’avoue que ce n’est pas exactement ce que je m’attendais à trouver, du moins pas vraiment sous cette forme. Les flash-backs sont nombreux, on navigue beaucoup entre deux époques. C’est bien fait et joliment écrit, mais pour MOI, le passé prend un peu trop de place par rapport au présent. Bien sûr, il est nécessaire, il explique certaines choses, mais je trouve que ça casse un peu l’ambiance de ce présent que j’aurais souhaité plus important. Ce n’est qu’un avis personnel, et vous n’aurez pas le même ressenti que moi. Tout comme pour ce que je pense du final, qui m’a laissé sur une attente. Mais il faut dire que je ne suis pas fan des fins ouvertes. J’aurais aimé en « avoir plus », peut-être parce qu’au fond, je n’avais pas envie de quitter les personnages. Malgré mes petits bémols (tout à fait personnels je le rappelle) la lecture a vraiment été agréable et j’ai passé un bon moment. L’immersion est totale et les personnages bien ancrés. C’est la première fois que je lis cet auteur et ce ne sera pas la dernière. Un retour en 1963, dans un petit village de Corrèze et un très moment de lecture. Le notaire, Lazare Bazin, est, selon le docteur Léontin, en train de s’éteindre à petits feux. Nouvelles qu’il s’empresse d’aller raconter. Les langues commencent à se délier, les souvenirs du notaire à remonter. C’est un homme craint et respecté, mais pas respectable… A travers ses souvenirs, nous découvrons peu à peu sa vie. Un homme détestable, tant au point de vue personnel que professionnel. A-t-il seulement un cœur ? L’écriture, claire et soignée nous enchaîne cependant à cet anti- héros. Dès le début, j’ai été immergée dans cette atmosphère particulière. Ni noire, ni glauque, mais assez lourde. Comme une plongée dans un monde fermé, celui d’un notaire qui a profité (et abusé) de son statut de notable, sans se préoccuper des autres. Ses seuls soucis : profits et argent. Une tranche de vie peu glorieuse qui nous fait voyager entre le présent de Lazare et son passé. On découvre un homme magouilleur, mauvais mari et mauvais père, certain de sa supériorité sur les autres. Et pourtant, il a une blessure profonde. Cette proximité avec la mort sera-t-elle l’occasion de prendre conscience de ses actes et de les...
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  • polacrit 24/10/2022
    Le Notaire de Pradeloup a été publié par les Presses de la Cité en 2009, puis en version poche par les éditions De Borée dans la collection Terre de poche. Le style de Jean-Paul Malaval se distingue par un vocabulaire recherché, une écriture alerte et truculente: "Il aimait le bel ouvrage des vieux ébénistes, et celui-ci, un bureau Louis XV, était une réussite d'une époque où l'on ignorait encore le clou et la colle. Il ouvrit son tiroir délicatement, en sortit trois plumes, un encrier de marque Herbin. Cétaient ses préférées, celles qui lui avaient apporté le plus de bonheur dans sa vie de gratte-papier." (Page 83). Corrèze. Juin 1963. Le notaire de Galiane-sur-Sévère est à l'agonie. Les langues se délient. Les commères du village veillent au grain: il ne s'agirait pas que ce mécréant notoire parte sans avoir au préalable mis de l'ordre dans ses affaires, confessé ses péchés afin de monter au ciel l'âme apurée. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Car le notaire, qui toute sa vie a géré de main de maître les affaires des habitants du canton, gardant dans son étude les secrets de tout un chacun, n'est pas aussi respectable qu'on pourrait le croire. Sa double vie ne tarde pas à émerger au grand jour. L'imminence de sa succession éveille questions et convoitises, une véritable boîte de Pandore. Le fils et la fille accourent, se frottant les mains à l'avance. Le partage des biens immobiliers et des valeurs accumulés au fil du temps est depuis longtemps réglé, pensent-ils. Mais une sacrée surprise les attend... L'hôtel Pradeloup: une demeure à la hauteur de l'image que renvoie le notaire, sa position sociale, le prestige familial: à la mort de son père, Lazare n'avait absolument rien changé au décor: que du Directoire, du Récamier, du Louis-Philippe, un décor étouffant de reliques familiales qui en imposent certes, mais font ressembler la maison plus à un mausolée qu'à un endroit où il fait bon vivre. Un gros coup de coeur pour ce roman vif, drôle, très bien écrit. Jean-Paul Malaval nous propose avec Le Notaire de Pradeloup une farce à la Molière sur le thème de la famille bourgeoise, de l'argent et du pouvoir, de la piété filiale. Dans laquelle il se moque d'hommes et de femmes guidés par leur passions, leurs bassesses et leurs  mesquineries sordides, les égratignant parfois sauvagement. Une friandise qui pétille en bouche, que l'on savoure en la faisant doucement fondre sur la langue. Un rare moment de pur bonheur comme seuls les bons romans savent nous les procurer.Le Notaire de Pradeloup a été publié par les Presses de la Cité en 2009, puis en version poche par les éditions De Borée dans la collection Terre de poche. Le style de Jean-Paul Malaval se distingue par un vocabulaire recherché, une écriture alerte et truculente: "Il aimait le bel ouvrage des vieux ébénistes, et celui-ci, un bureau Louis XV, était une réussite d'une époque où l'on ignorait encore le clou et la colle. Il ouvrit son tiroir délicatement, en sortit trois plumes, un encrier de marque Herbin. Cétaient ses préférées, celles qui lui avaient apporté le plus de bonheur dans sa vie de gratte-papier." (Page 83). Corrèze. Juin 1963. Le notaire de Galiane-sur-Sévère est à l'agonie. Les langues se délient. Les commères du village veillent au grain: il ne s'agirait pas que ce mécréant notoire parte sans avoir au préalable mis de l'ordre dans ses affaires, confessé ses péchés afin de monter au ciel l'âme apurée. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Car le notaire, qui toute sa vie a géré de main de maître les affaires des habitants du canton, gardant dans son étude les secrets de tout un chacun, n'est pas aussi respectable qu'on pourrait...
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  • Pchabannes 24/10/2015
    Eté 1963, Lazare Bazin, le notaire est au plus mal, tous viennent visiter avec leurs arrière-pensées le puissant baron de l’endroit. Haines recuites et amours adultères, testament holographe et trifouillage notarial et, bien sur, la conduite des uns et des autres vingt ans plus tôt. Ecrit dans une langue délicieuse, rapide et délicate, Jean-Paul Malaval nous fait entrer dans les souvenirs du notaire de Galiane-sur-Sévère. Jeunes générations, lâchez vos livres d’histoire, ouvrez cet ouvrage, vivez un moment dans un autre temps. Cinq voyages en août 40, puis en 42, 43, 44 et 53. Cinq évocations puissantes et légères à la fois. A lire et faire lire.
  • Yvonnele 08/09/2014
    Quel horrible personnage,que ce notaire, j'en arrivais à me sentir en colère!
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