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Les Larmes et l'espoir
Date de parution : 08/09/2011
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Larmes et l'espoir

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Date de parution : 08/09/2011

Deux sœurs par alliance devenues « sœurs ennemies » par leurs engagements respectifs et leurs idées, durant la Seconde Guerre mondiale.

« Magda souhaite que la vie se poursuive, comme avant....

Deux sœurs par alliance devenues « sœurs ennemies » par leurs engagements respectifs et leurs idées, durant la Seconde Guerre mondiale.

« Magda souhaite que la vie se poursuive, comme avant. Mais je ne peux pas retourner vivre dans la belle maison au bord du Wannsee, malgré tout l’amour que j’éprouve...

Deux sœurs par alliance devenues « sœurs ennemies » par leurs engagements respectifs et leurs idées, durant la Seconde Guerre mondiale.

« Magda souhaite que la vie se poursuive, comme avant. Mais je ne peux pas retourner vivre dans la belle maison au bord du Wannsee, malgré tout l’amour que j’éprouve pour elle. Elle est ma sœur de cœur, rien ne défera le lien qui nous unit, mais plus rien ne sera comme avant. »
1919-1945. Les destins parallèles de deux sœurs élevées ensemble : Magda Von Ehrenberg et Esther Shprinzel, adoptée, d’origine juive et française, sont inséparables tout au long de leur lumineuse enfance dans la riche demeure du colonel Von Ehrenberg. La guerre révélera leurs personnalités, exacerbant la raison aveugle et pragmatique de l’une qui ralliera la cause nazie ; éveillant la conscience d’une judéité et le sentiment d’injustice de l’autre, qui s’engagera aux côtés des résistants. A Berlin, Magda signe des articles dans Signal, journal de propagande nazie, gravite dans le cénacle de Goebbels, vit des amours compliquées dans une époque trouble où chacun cache son jeu et ses rêves pour mieux gagner la guerre. Entre Paris, Londres et les Cévennes, Esther collabore avec les services secrets anglais, cache des enfants juifs et vibre aux côtés de Taddeuz, un résistant polonais. De leurs combats respectifs ne reste que leur amour réciproque, véritable et malmené mais définitivement vaincu par la mort de Magda au terme d’une grossesse douloureuse. En 1945, en mémoire de sa sœur défunte, Esther rentre dans ce pays qu’elle avait rejeté, l’Allemagne, pour adopter sa nièce et fonder une école de musique.

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EAN : 9782258093225
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258093225
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • hibernatus88630 24/04/2020
    En ces temps de confinement , je vous propose pour celles (ce genre est plutôt féminin) ,un roman magnifique de mon auteure du terroir préférés, co-écrit avec une autre auteure lorraine, G Senger que je vais essayer de décuvrir Un petit bijou
  • Corail54 26/08/2019
    Ce livre m'a fait veiller tard, je ne voulais/pouvais pas le refermer ! Un roman à plusieurs voix qui racontent l'Allemagne nazie... 2 soeurs de coeur, élevées ensemble, qui vont se "déchirer" puis se retrouver : Magda, la blonde, l'aristocrate et Esther, la brune, juive et résistante! A leur récit se mêlent ceux des pères, des frères, de la mère, des amours... Un très beau roman historique !
  • YvPol 04/09/2011
    Je remarque souvent dans mes lectures un bon début, une bonne fin et ce que j'appelle "un ventre mou" au milieu du livre (si si, je vous assure ! Vous ne me croyez pas ? Relisez tous mes billets et vous constaterez par vous mêmes.) Une fois n'est pas coutume, là, c'est l'inverse : le début, la mise en place des personnages, des liens qui les unissent, des lieux, du contexte, est long et la fin est un peu mièvre et attendue, "facile" que l'on sent venir depuis un moment, peut-être même depuis le début. Et puis, ce fameux milieu, ce "ventre" n'est point mou du tout. Musclé, même. Documenté, construit comme les journaux de guerre de Magda et d'Esther qui se répondent de chapitre en chapitre. L'aveuglement de Magda répond à l'engagement humain et humanitaire d'Esther, et vice-versa. Parfois, le comte Ludwig von Ehrenberg s'immisce dans la conversation, donnant des nouvelles du front, de l'avancée de la guerre et l'opinion d'un Allemand à la fois satisfait que l'Allemagne se redresse après l'humiliation du traité de Versailles, et dégoûté qu'elle le fasse de cette façon, avec Hitler. Absolument pas nazi, c'est un homme qui souffre pour lui, pour ses enfants et pour son pays. Ce que j'aime bien dans ce roman, c'est que l'on suit la guerre presque au jour le jour, par les yeux des deux filles, et de leur père comme si l'on n'en connaissait pas l'issue. Ils se questionnent sur les conséquences probables du conflit, sur la bonne santé de l'Allemagne, par exemple, Ludwig, en 1938 Les personnages sont parfois un peu prévisibles, mais à eux tous, ils forment ce que l'on appellerait aujourd'hui, un "échantillon représentatif" : - le fils et la fille qui s'engagent sans états d'âme derrière Hitler, convaincus de la légitimité et du bien-fondé de la guerre - le fils, plus attentif et attentiste, goguenard qui part moins motivé en tant que reporter de guerre - le père dubitatif, puis dégoûte luttant à son échelle contre le nazisme - la mère, se réfugiant dans l'amour des siens et dans la religion, qui au passage n'a guère brillé par son opposition à la barbarie, Pie XII ayant même écrit en 1940 : "Mon coeur bat pour l'Allemagne" (p.196) - l'autre fille, petite juive adoptée, s'engageant dans la Résistance française. Tous ensemble, ils permettent aux auteures d'être complètes, de donner les points de vue de chacun, de n'être point manichéennes. Leur livre fourmille de petites histoires dans la grande comme l'on dit communément, comme par exemple Hugo Boss qui a commencé à prospérer en fournissant "chemises, pantalons, uniformes" (p.34) aux miliciens SA Je remarque souvent dans mes lectures un bon début, une bonne fin et ce que j'appelle "un ventre mou" au milieu du livre (si si, je vous assure ! Vous ne me croyez pas ? Relisez tous mes billets et vous constaterez par vous mêmes.) Une fois n'est pas coutume, là, c'est l'inverse : le début, la mise en place des personnages, des liens qui les unissent, des lieux, du contexte, est long et la fin est un peu mièvre et attendue, "facile" que l'on sent venir depuis un moment, peut-être même depuis le début. Et puis, ce fameux milieu, ce "ventre" n'est point mou du tout. Musclé, même. Documenté, construit comme les journaux de guerre de Magda et d'Esther qui se répondent de chapitre en chapitre. L'aveuglement de Magda répond à l'engagement humain et humanitaire d'Esther, et vice-versa. Parfois, le comte Ludwig von Ehrenberg s'immisce dans la conversation, donnant des nouvelles du front, de l'avancée de la guerre et l'opinion d'un Allemand à la fois satisfait que l'Allemagne se redresse après l'humiliation du traité de Versailles, et dégoûté qu'elle le fasse de cette façon, avec Hitler. Absolument pas nazi, c'est un homme qui souffre pour lui, pour ses enfants...
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