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Les mystères d'Udolpho
Marcel Schneider (préface de), Victorine de Chastenay (traduit par)
Date de parution : 01/04/2012
Éditeurs :
Archipoche

Les mystères d'Udolpho

Marcel Schneider (préface de), Victorine de Chastenay (traduit par)
Date de parution : 01/04/2012
L'héroïne, Emilie Saint Aubert, affronte de nombreux malheurs dès son plus jeune âge : la perte de ses parents, le remariage de sa tante, sa tutrice, avec un riche et... L'héroïne, Emilie Saint Aubert, affronte de nombreux malheurs dès son plus jeune âge : la perte de ses parents, le remariage de sa tante, sa tutrice, avec un riche et mystérieux Italien.Udolfo, le sombre château dans lequel Emilie est retenue prisonnière par l'Italien machiavélique, représente toutes les craintes de la... L'héroïne, Emilie Saint Aubert, affronte de nombreux malheurs dès son plus jeune âge : la perte de ses parents, le remariage de sa tante, sa tutrice, avec un riche et mystérieux Italien.Udolfo, le sombre château dans lequel Emilie est retenue prisonnière par l'Italien machiavélique, représente toutes les craintes de la jeune fille (et du lecteur). Ce lieu, qui deviendra le symbole de la littérature gothique, est construit, dès ce roman précurseur, comme un labyrinthe menaçant où les esprits se perdent. Les couloirs qu'Emilie arpente la nuit sont-ils aussi déserts qu'ils n'y paraissent ?Sous la menace de la torture et de la séquestration, Emilie s'apprête à faire la rencontre douloureuse du surnaturel, mais aussi celle de la vérité, perdue dans l'étourdissement de l'illusion et des apparences.
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EAN : 9782352873051
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 453
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352873051
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 453
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • marpontes5 15/01/2024
    L'un des romans gothiques anglais les plus célèbres. Il raconte l'histoire d'Emily St. Aubert, orpheline, soumise aux cruautés de ses tuteurs, menacée de perdre sa fortune et emprisonnée dans plusieurs châteaux mais finalement libérée et unie à son amant. De nombreux événements étranges et effrayants, désormais classiques des romans gothiques, se déroulent dans l'atmosphère hantée du château solitaire d'Udolpho, situé au milieu des Apennins sombres et majestueux. En effet, le roman présente des phénomènes surnaturels qui sont ensuite expliqués comme des causes naturelles. Quand ça marche, c'est génial.
  • deidamie 19/02/2023
    "Bonjour les Babélionautes! Avant tout, une bonne année à tous! -T'es à peine à la bourre. On ne souhaite pas la bonne année fin février! -Certes, mais je ne vous ai pas oubliés! bref, aujourd'hui, on va parler d'un roman gothique, Les mystères d'Udolphe, d'Ann Radcliffe. -Alerte divulgâchis: vous allez vous ennuyer. -Allons, Méchante! Moi, je me suis bien amusée! -Forcément, t'as des goûts dénaturés! -(soupir) Or donc la douce et vertueuse Emilie de Saint-Aubert perd ses parents et tombe sous la coupe de sa tante, une femme stupide et vaine. La tante épouse un Italien beau gosse ténébreux et inquiétant, M. Montoni. Ce monsieur les entraîne en Italie, jusque dans son château d'Udolphe! Emilie parviendra-t-elle à fuir le cruel Montoni et à retrouver l'amour de sa vie, le chevalier Valancourt? D'où vient la musique dehors? La dame du portrait, c'est qui? Et sous le voile noir, c'est quoi? Où est Ludovico? Que de mystères dans ce roman! Alors, la première chose que j'ai remarquée... -...c'est sa longueur extrême et démesurée! Presque quinze heures il nous a fallu pour le finir! C'est long, c'est long, c'est beaucoup trop long! 'Faudrait faire comme pour les Chevalers du zodiaque: une version abrégée! -Oh, moi, ça ne m'a pas déplu... la narration prend son temps, j'y ai vu l'occasion d'entrer en contact avec une autre manière de raconter des histoires... -Bah si on ne s'y prend plus de cette façon, c'est qu'il y a une raison! Je n'en pouvais plus de ces tableaux sur les beautés de la nature, de la montagne, de Venise! -Et sinon, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est l'aspect roman psychologique... -Quelle psychologie? Emilie passe son temps à pleurer et à se jeter sur diverses sortes de siège pour s'évanouir ou presque, c'en devient comique! -Certes, mais si tu regardes bien, le roman est tout entier ou presque tourné vers l'intériorité des personnages! Emilie se réjouit, s'attriste, s'effraie, rêve, médite: j'aime beaucoup le travail accompli sur ses pensées et sentiments. Ils occupent une part considérable dans la narration: c'est cela que je voulais dire par "roman psychologique". Et puis, désolée, mais moi, les "quand je regarde l'horizon je pense à la vie" émeuvent mon petit coeur de midinette romantique du XIXe siècle. Quant à Emilie elle-même, j'avoue qu'elle est devenue ma copine! J'aime ce personnage faible qui lutte en restant fidèle à lui-même: doux, intègre et inflexible en même temps. -Pfeuh! Une victime éternelle et dépendante des hommes! Tu parles d'un modèle! -Non, en effet, pas un modèle, mais... -Attention, Déidamie! Si tu dis "remets-toi dans le contexte", je casse ton mug préféré, celui avec Chihiro dessus. -Essaie de voir le texte avec les yeux d'une jeune femme de l'époque! Tu n'as aucun droit ou presque et tu tombes sur ce récit qui alimente cette position de victime dépendante... tu ne peux que te réjouir de trouver des hommes pour te sauver et adoucir ton sort par une jolie entente des coeurs et des sensibilités! Oui, tu peux être soumise aux lois divines et familiales et trouver le bonheur malgré tout. -Donc en plus d'être niais, le message est puant. Merci Déidamie. -Euuuh... -Tu t'attendais pas à celle-là, hein? -Beeen... non... oui... mais le texte est beau... -Trop long! Ne lisez pas ce roman, vous risquez de décéder d'ennui! -Si, lisez-le si vous en avez envie! Mais sachez qu'il est démodé et désuet, un peu comme Le Solitaire ou.. ou mieux, comme les romans que moque si fort Gustave Flaubert dans Madame Bovary. En le lisant, j'ai pensé "C'est donc ça, les messieurs qui pleurent comme des urnes? On y est, là, non?" Et oui, on y est. On touche un peu d'histoire de la littérature avec ce texte.""Bonjour les Babélionautes! Avant tout, une bonne année à tous! -T'es à peine à la bourre. On ne souhaite pas la bonne année fin février! -Certes, mais je ne vous ai pas oubliés! bref, aujourd'hui, on va parler d'un roman gothique, Les mystères d'Udolphe, d'Ann Radcliffe. -Alerte divulgâchis: vous allez vous ennuyer. -Allons, Méchante! Moi, je me suis bien amusée! -Forcément, t'as des goûts dénaturés! -(soupir) Or donc la douce et vertueuse Emilie de Saint-Aubert perd ses parents et tombe sous la coupe de sa tante, une femme stupide et vaine. La tante épouse un Italien beau gosse ténébreux et inquiétant, M. Montoni. Ce monsieur les entraîne en Italie, jusque dans son château d'Udolphe! Emilie parviendra-t-elle à fuir le cruel Montoni et à retrouver l'amour de sa vie, le chevalier Valancourt? D'où vient la musique dehors? La dame du portrait, c'est qui? Et sous le voile noir, c'est quoi? Où est Ludovico? Que de mystères dans ce roman! Alors, la première chose que j'ai remarquée... -...c'est sa longueur extrême et démesurée! Presque quinze heures il nous a fallu pour le finir! C'est long, c'est long, c'est beaucoup trop long! 'Faudrait faire comme pour les Chevalers du zodiaque: une version abrégée! -Oh, moi, ça ne m'a pas déplu... la...
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  • mu-mu 20/03/2022
    Pour mon deuxième contact avec l’œuvre d'Ann Radcliffe, j’ai choisi Les Mystères d'Udolphe, dont Catherine Morland parle tant dans L’Abbaye de Northanger de Jane Austen. Sur Babélio, dans le résumé éditeur, je lis « Emilie explore le château mystérieux, chandelle à la main, à minuit. ». Je commence l’ouvrage (sur une bibliothèque numérique), pas de château mystérieux, je continue, continue, je fini par douter d’être en train de lire le bon ouvrage, car mis à part le nom de l’héroïne qui était semblable, rien de commun entre ce que je lisais et ce que l’on m’annonçait. Il s’avère que l’intrigue de cet ouvrage commence une fois que l’on a lu un tiers environ, juste avant le début du troisième volume ! Arriver à l’intrigue du château d’Udolphe, ça se mérite ! Quand on est au cœur de l’action, c’est plutôt bien, mais il reste beaucoup de longueurs, de descriptions, pas toujours utiles à mon sens. J’ai globalement été déçue par cet ouvrage. J’ai tellement aimé L'italien ou le confessionnal des pénitents noirs avec de vraies surprises que j’ai sans doute dû en attendre trop des Mystères d'Udolphe. Tout au long de l’ouvrage des petites graines sont semées, des petites infos sont distillées au compte-goutte, on attend un dénouement incroyable, mais quand tout se décante, pas de réelles surprises, dommage ! Je conseille donc à Catherine Morland de choisir plutôt L'italien ou le confessionnal des pénitents noirs. Pour mon deuxième contact avec l’œuvre d'Ann Radcliffe, j’ai choisi Les Mystères d'Udolphe, dont Catherine Morland parle tant dans L’Abbaye de Northanger de Jane Austen. Sur Babélio, dans le résumé éditeur, je lis « Emilie explore le château mystérieux, chandelle à la main, à minuit. ». Je commence l’ouvrage (sur une bibliothèque numérique), pas de château mystérieux, je continue, continue, je fini par douter d’être en train de lire le bon ouvrage, car mis à part le nom de l’héroïne qui était semblable, rien de commun entre ce que je lisais et ce que l’on m’annonçait. Il s’avère que l’intrigue de cet ouvrage commence une fois que l’on a lu un tiers environ, juste avant le début du troisième volume ! Arriver à l’intrigue du château d’Udolphe, ça se mérite ! Quand on est au cœur de l’action, c’est plutôt bien, mais il reste beaucoup de longueurs, de descriptions, pas toujours utiles à mon sens. J’ai globalement été déçue par cet ouvrage. J’ai tellement aimé L'italien ou le confessionnal des pénitents noirs avec de vraies surprises que j’ai sans doute dû en attendre trop des Mystères d'Udolphe. Tout au long de l’ouvrage des petites graines sont semées, des petites infos sont distillées au compte-goutte, on attend...
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  • oiseaulire 05/08/2021
    "Les mystères du château d'Udolphe" est un roman gothique écrit en 1794 par Ann Radcliffe et traduit en français en 1797 par Victorine de Chastenay. Pour avoir perdu son père, la jeune héroïne Emilie est brutalement arrachée au paradis terrestre, constitué par la demeure familiale près de Toulouse où s'est épanouie son enfance, et séparée en même temps de l'homme qu'elle aime. Elle est confiée aux "bons soins" de sa tante, femme sèche et frivole qui contracte par orgueil un désastreux mariage qui les met toutes deux à la merci d'un être malfaisant et cruel. Les deux femmes sont isolées dans un château hanté des Appenins accolé à une montagne cernée par le brouillard. Le style de la traduction est délicieux, dans la pure tradition du 18 ème siècle. Mais les trop nombreux rebondissements ont fini par me lasser. Tant d'aventures et de frénétiques agitations pour évoquer le huis-clos, le chantage et les secrets de famille m'ont paru superflues. J'aurais préféré plus de simplicité et moins de longueurs exprimant le désarroi de la jeune fille, dont on a compris dès le début l'atroce état de dépendance dans laquelle son sexe la plongeait ; Ann Radcliffe l'illustre de toutes les façons possible : naître femme n'était pas un sort enviable. Ce roman envoûtant par le charme du style est un peu long : il aurait pu être élagué d'un bon tiers sans dommage. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit là d'un genre littéraire qui a ses amateurs et que je ne prétends pas remettre en cause. "Les mystères du château d'Udolphe" est un roman gothique écrit en 1794 par Ann Radcliffe et traduit en français en 1797 par Victorine de Chastenay. Pour avoir perdu son père, la jeune héroïne Emilie est brutalement arrachée au paradis terrestre, constitué par la demeure familiale près de Toulouse où s'est épanouie son enfance, et séparée en même temps de l'homme qu'elle aime. Elle est confiée aux "bons soins" de sa tante, femme sèche et frivole qui contracte par orgueil un désastreux mariage qui les met toutes deux à la merci d'un être malfaisant et cruel. Les deux femmes sont isolées dans un château hanté des Appenins accolé à une montagne cernée par le brouillard. Le style de la traduction est délicieux, dans la pure tradition du 18 ème siècle. Mais les trop nombreux rebondissements ont fini par me lasser. Tant d'aventures et de frénétiques agitations pour évoquer le huis-clos, le chantage et les secrets de famille m'ont paru superflues. J'aurais préféré plus de simplicité et moins de longueurs exprimant le désarroi de la jeune fille, dont on a compris dès le début l'atroce état de dépendance dans laquelle son sexe la plongeait ; Ann Radcliffe l'illustre de toutes les façons possible :...
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  • ElBaathory 07/07/2021
    La première fois que j’entendis le nom d’Ann Radcliffe fut de la plume de Jane Austen et son roman L’Abbaye de Northanger, que je meurs d’envie de relire après coup. En effet celle-ci semblait avoir fortement marqué et influencer notre auteure à tel point que cette dernière a parodié ouvertement son œuvre à travers la sienne. Je n’avais qu’une envie depuis, me plonger à nouveau au cœur de Les Mystères d’Udolpho et bien que cette lecture ne s’est pas dévoilée frissonnante, je ne peux nier être épaté par la noirceur de son univers. Véritablement, ce sont les ténèbres que nous ouvre Ann Radcliffe. Étrangement et paradoxalement, cette dernière prend le temps de construire son récit avant de plonger son lectorat dans les abysses de son œuvre. Ainsi, les premiers chapitres m’ont fortement étonné par leur dimension chaleureuse et enthousiasme, à la limite du bucolique. J’ai vraiment été fasciné par cette construction détaillée et méticuleusement travaillée, offrant un contraste totalement détonnant et épatant. Il faudra atteindre un bon tiers du récit pour atteindre la brume et ses ténèbres. Fort heureusement et une fois dans la tourmente, l’auteure est parvenue à maintenir mon intérêt grâce à sa plume habile et ingénieuse. Cependant et autant vous prévenir directement, si vous pensez lire quelque chose de frissonnant et de frémissant vous serez quelque peu déçu. En effet, Ann Radcliffe manie avec dextérité et efficacité l’art de la subtilité et des non-dits. Rien n’est totalement dévoilé et démontré. Ainsi, les nombreux mystères et autres superstitions présentées se dévoilent avec une finesse et une pudeur maitrisées. C’est pourquoi, c’est avant tout notre imagination qui est sollicitée et cela permet à cette dernière la mise en place d’une atmosphère dérangeante et oppressante. J’ai vraiment adoré cette ambiance pesante qui pèse sur ce récit et même si je n’ai pas eu peur à proprement parler, je ne me suis pas totalement senti en sécurité au sein des lieux présentés par cette dernière et je me suis totalement imprégné de celle-ci. Il faut dire que l’obscurité prime et se dévoile l’élément central de chaque lieux et autres paysages décrits. Chaque décor est enseveli sous l’opacité et qu’il s’agisse d’un simple chemin de campagne ou d’une pièce du château, aucun endroit n’est parfaitement éclairé. Cette mise en scène permet à l’auteure d’installer un sentiment de confusion important à son lecteur, rendant encore plus mystérieuse son intrigue. Pour autant et malgré ce manque de clarté volontaire, je peux vous assurer qu’Ann Radcliff détient une plume magnifique et pleine de lumière à lire. Friand de descriptions, j’ai été plus que servi grâce à cette dernière qui m’a offert de lire et d’imaginer d’incroyables et somptueux paysages, me faisant voyager de la France à l’Italie. J’ai vraiment été conquis par chacun des moindres détails qu’elle apporte au cadre de son récit. Bien entendu, j’ai aussi fortement apprécié l’histoire de ce roman aussi romantique, qu’angoissante. Là aussi, j’ai été agréablement surpris par cette dimension sentimentale fortement présente tout du long qui apporte de nouveau un contraste saisissant avec la noirceur de ce roman. Cependant, ne dit-on pas que de l’amour à la haine il n’y a qu’un pas ? Cette phrase pourrait en quelque sorte résumer cette aventure palpitante que je vous laisse découvrir par vous-même. Quant aux personnages dévoilés, il s’agit d’un sans faute et malgré certains clichés, j’ai adoré les découvrir. A commencer par notre héroïne, Émilie. Cette jeune femme, élevée dans l’amour et la bienfaisance de ses parents se voit devenir orpheline et livrée à sa tante comme le souhaitait son défunt père. Alors que cette dernière brillait par son épanouissement et par sa splendeur, périra au gré des chapitres et face à l’incapacité du lecteur. J’ai fortement apprécié cette déchéance et ce sentiment d’impuissance qui ne m’a pas quitté un seul instant au cours de cette lecture. Cette vulnérabilité ainsi que la fragilité d’Emilie m’ont permis de fortement m’attacher à celle-ci et de se dévoiler totalement emphatique. De plus, notre protagoniste ne cessera de s’enfoncer dans les ténèbres et seul l’amour qu’elle porte à Valancourt lui offrira quelque instant de lumière et de réconfort. Par ailleurs et bien que peu présent, j’ai apprécié ce voyageur, amoureux de la nature et plein de bons sentiments. Néanmoins, le second personnage qui m’a fait fort bonne impression n’est autre qu’Annette, la femme de chambre et l’amie de notre héroïne. C’est à travers ce protagoniste qu’Ann Radcliffe apporte une dimension ésotérique et mystérieuse à son œuvre. En effet, cette dernière ne cessera d’alimenter ce roman d’étranges rumeurs et autres secrets et superstitions. J’ai pris plaisir à lire chacune de ses interventions et je dois avouer qu’Annette permet aussi quelques moments d’accalmie salvateurs grâce à la gaité et la clarté qui émanent de celle-ci. Beaucoup d’autres protagonistes peuplent Les Mystères d’Udolpho mais je ne les ai pas tant apprécié à cause de quelques stéréotypes les concernant. Ainsi Montoni, le geôlier et nouveau tuteur d’Emilie n’est autre que le méchant de l’histoire et j’aurais apprécié qu’il se démontre un peu plus nuancé et moins schématique. Néanmoins, ce premier roman gothique est une véritable surprise. J’ai adoré ce voyage au cœur des ténèbres où subtilité et non-dits riment avec mystères et superstitions, dans lequel le style d’Ann Radcliff se dévoilent habile et travaillé. Ainsi, cette dernière est parvenue avec aisance à créer une ambiance pesante et angoissante dont j’ai fortement apprécié m’imprégner, contrastant fortement avec le charme de sa plume.La première fois que j’entendis le nom d’Ann Radcliffe fut de la plume de Jane Austen et son roman L’Abbaye de Northanger, que je meurs d’envie de relire après coup. En effet celle-ci semblait avoir fortement marqué et influencer notre auteure à tel point que cette dernière a parodié ouvertement son œuvre à travers la sienne. Je n’avais qu’une envie depuis, me plonger à nouveau au cœur de Les Mystères d’Udolpho et bien que cette lecture ne s’est pas dévoilée frissonnante, je ne peux nier être épaté par la noirceur de son univers. Véritablement, ce sont les ténèbres que nous ouvre Ann Radcliffe. Étrangement et paradoxalement, cette dernière prend le temps de construire son récit avant de plonger son lectorat dans les abysses de son œuvre. Ainsi, les premiers chapitres m’ont fortement étonné par leur dimension chaleureuse et enthousiasme, à la limite du bucolique. J’ai vraiment été fasciné par cette construction détaillée et méticuleusement travaillée, offrant un contraste totalement détonnant et épatant. Il faudra atteindre un bon tiers du récit pour atteindre la brume et ses ténèbres. Fort heureusement et une fois dans la tourmente, l’auteure est parvenue à maintenir mon intérêt grâce à sa plume habile et ingénieuse. Cependant et...
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