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L'Indomptée
Le Roman de la papesse Jeanne
Hubert Tézenas (traduit par)
Date de parution : 13/02/2020
Éditeurs :
Presses de la cité
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L'Indomptée

Le Roman de la papesse Jeanne

Hubert Tézenas (traduit par)
Date de parution : 13/02/2020
Comment une femme est-elle devenue pape sans que personne soupçonne son véritable sexe ?
Née en France en 814, élevée sous la férule d’un père sévère et rigide, Jeanne se révolte très vite contre les préjugés et interdits qui pèsent sur la gent féminine.... Née en France en 814, élevée sous la férule d’un père sévère et rigide, Jeanne se révolte très vite contre les préjugés et interdits qui pèsent sur la gent féminine. Elle apprend à lire et à écrire en cachette, et parvient à se faire admettre à l’école de la cathédrale... Née en France en 814, élevée sous la férule d’un père sévère et rigide, Jeanne se révolte très vite contre les préjugés et interdits qui pèsent sur la gent féminine. Elle apprend à lire et à écrire en cachette, et parvient à se faire admettre à l’école de la cathédrale de Dorstadt, en Basse-Saxe. Ne pouvant loger sur place avec les autres élèves masculins, la jeune fille habite chez son tuteur, Gerold, et son épouse, dame Richild. Mais Gerold et Jeanne finissent par tomber amoureux l’un de l’autre…
Ainsi commence l’étonnante histoire de celle qui parviendra à s’introduire au Vatican pour soigner le pape malade, et finira par se faire élire sur le trône de saint Pierre sans que personne la perce à jour. Jusqu’à ce qu’un évènement inattendu vienne tout bouleverser…

Après plus de quatre cents ans pendant lesquels on a nié son existence, la papesse Jeanne figure aujourd'hui dans les registres du Vatican. C’est le surprenant parcours, ponctué d’aventures, d’amours, d'intrigues et de rebondissements, de cette héroïne indépendante et résolument moderne  que retrace ce palpitant roman. Ou quand la réalité n’a rien à envier à la fiction !
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EAN : 9782258192485
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fabienne2909 21/03/2023
    Donna Cross rend hommage à la papesse Jeanne, la seule femme jamais élue papesse (sous le travestissement toutefois d’un homme), mais (volontairement) oubliée à ce titre, elle dont le règne spirituel ne dura que deux ans, de 853 à 855. Née Jeanne à Ingelheim, en territoire franc, d’un père chanoine et d’une mère saxonne, la vie de la petite fille ne fut pas placée de suite sous le signe de l’étude, malgré une prodigieuse intelligence. En effet, les filles, à cette époque où le raisonnement logique pouvait facilement être taxé d’hérésie, étaient considérées comme des êtres à l’intelligence limitée, et qu’il ne fallait cultiver sous aucun prétexte. Et le père, malgré son titre de chanoine, était un homme brutal aux idées étroites. Grâce à la ruse de Jeanne, il lui fut accordé d’avoir des leçons, et ce fut le début d’une ascension fulgurante qui la mènera jusqu’à la papauté, à la condition toutefois de se travestir en homme. Mais ce chemin spirituel ne fut pas sans embûches, ne serait-ce que parce que Jeanne fut rappelée toute sa vie à sa condition humaine par l’amour qu’elle portait à Gerold, un comte qui l’avait prise sous son aile à sa première arrivée à Rome, lorsqu’elle avait treize ans, et qui la soutint toute sa vie, avec une certaine élégance et abnégation. « L’indomptée, le roman de la papesse Jeanne » est un ouvrage historique de facture classique, une biographie romancée d’une figure oubliée de la chrétienté plutôt plaisante à lire. J’ai aimé cheminer aux côtés de Jeanne, cette femme hors du commun, qui remettait tout dogme en cause, toute théorie surnaturelle quand une explication naturelle prévalait, la faisant avoir du mal à se soumettre à l’autorité quand elle ne la respectait pas, mais qui a su contourner tout obstacle avec une facilité déconcertante. Peut-être est-ce d’ailleurs une faiblesse dans la construction des nombreux événements qui jalonnent l’histoire de Jeanne qui ne m’a pas fait accrocher tant que ça à ce roman : on la force à se marier ? Les Normands sont venus envahir la contrée au même moment ; Jeanne revoit son père, qui menace de la dénoncer ? Il meurt d’une crise cardiaque sur le champ. Et ce ne sont que deux exemples de cette facilité, ou hasard bienheureux (ou de la volonté de Dieu, qui sait). L’histoire d’amour avec Gerold confine aussi à la romance, avec quelques aspects un peu mièvres qui font quelque peu tache dans un roman historique (qu’il est beau cet homme, ne cessera de se répéter Jeanne). Malgré ces défauts, j’ai trouvé certains aspects du roman intéressants : cette critique d’un monde patriarcal où les femmes n’avaient aucune place à part l’entretien du foyer et des enfants, et à qui on refusait toute considération, ce qui obligea Jeanne à abandonner son aspect féminin ; mais également une critique de la perception des valeurs religieuses, très rigoriste, qui ne laissait aucune place à la pensée par soi-même, la nouveauté (pourquoi faire du neuf quand on pouvait suivre la tradition ?), par une répression terroriste au sens premier du terme, certaines idées étant particulièrement dangereuses. La papauté prend également très cher, l’autrice décrivant un véritable panier de crabes, où les valeurs chrétiennes importaient bien peu face au pouvoir, puisque le plus souvent, les prélats étaient à leur place par le jeu des alliances politiciennes et l’héritage familial. Donna Cross a su, malgré l’absence de sources précises et nombreuses, dépeindre une femme courageuse, qui est allée au bout de ses idées sans calcul ni ruse, uniquement à la force de son intellect. Une figure de femme stimulante et inspirante, étonnamment moderne. Donna Cross rend hommage à la papesse Jeanne, la seule femme jamais élue papesse (sous le travestissement toutefois d’un homme), mais (volontairement) oubliée à ce titre, elle dont le règne spirituel ne dura que deux ans, de 853 à 855. Née Jeanne à Ingelheim, en territoire franc, d’un père chanoine et d’une mère saxonne, la vie de la petite fille ne fut pas placée de suite sous le signe de l’étude, malgré une prodigieuse intelligence. En effet, les filles, à cette époque où le raisonnement logique pouvait facilement être taxé d’hérésie, étaient considérées comme des êtres à l’intelligence limitée, et qu’il ne fallait cultiver sous aucun prétexte. Et le père, malgré son titre de chanoine, était un homme brutal aux idées étroites. Grâce à la ruse de Jeanne, il lui fut accordé d’avoir des leçons, et ce fut le début d’une ascension fulgurante qui la mènera jusqu’à la papauté, à la condition toutefois de se travestir en homme. Mais ce chemin spirituel ne fut pas sans embûches, ne serait-ce que parce que Jeanne fut rappelée toute sa vie à sa condition humaine par l’amour qu’elle portait à Gerold, un comte qui l’avait prise sous son aile à...
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  • Levant 18/08/2022
    Au départ était une légende. Celle qui veut que le sanctuaire très masculin de la papauté ait été floué. Qu’une femme se fût immiscée dans la liste de succession. Cette intruse que la légende retiendra sous le nom de papesse Jeanne et que ses successeurs s’empresseront d’effacer des élus au trône de Saint-Pierre. Même si c’est à un homme que le peuple de Rome aurait remis la mitre papale, puisque c’est sous le travestissement que Jeanne aurait été élue au trône de Saint-Pierre par la vox populi, l’élection ne se faisant pas à huis clos en ce temps. Avec cet ouvrage Donna Cross nous ramène au 9ème siècle. En un temps où le christianisme en quête de monopole sur les consciences commence à s’imposer au monde barbare et tente d’y supplanter les divinités païennes qui font encore de la résistance. Le pari de cet ouvrage était d’inclure une légende, qui sera formellement contredite après un quinzième siècle qui lui fit la part belle, dans des faits historiques avérés dont l’auteure nous prouve qu’elle en a fait une recherche documentaire fouillée, le tout aggloméré avec le liant de la fiction. Heureux amalgame quand ladite fiction ne sombre pas dans la sensiblerie sirupeuse que l’on redoute de la part des auteurs en quête d’audience moderne. Et qui eut été incongrue à une époque de vie pour le moins rude. Voilà donc à mes yeux un roman historique de très bonne facture. J’aime quand les légendes laissent planer le doute sur la part de vérité de leur fondement. Surtout lorsqu’elles égratignent l’univers de la religion dont on connaît que trop à la fois le caractère péremptoire et misogyne et sa hargne à préserver son monopole sur les consciences. Roman foncièrement féministe aussi que L’indomptée. D’autant plus crédible qu’il présente la condition de la femme de l’époque sans en faire le procès. C’eut été anachronique d’ailleurs, tant cette dernière était formatée, accoutumée à la relégation et à n’oser en tenir grief à son dominateur. Donna Cross le suggère en citant les écrits de référence tel ceux de Paul qui doit sans aucun doute sa sainteté à ses épitres aussi tranchées que dénuées de légitimité : « Je ne permettrai pas à une femme d’enseigner, pas davantage de dominer un homme ; elle devra rester silencieuse et écouter avec soumission. » Ou encore, pour le plaisir du coq qui fera encore loi de sa force physique : « les femmes sont en dessous des hommes, par leur conception, par leur place et par leur volonté. » Et d’autre encore du même tonneau que nous servent les canonisés de tout bord et que Donna Cross glisse sans acrimonie dans cet ouvrage. Mais ça ce n’est pas de la légende. Merci Donna Cross pour cet ouvra fort bien écrit, construit et pesé entre légende, faits historiques et fiction. Fiction sur fonds d’histoire d’amour, il va de soi. Il en faut bien de ce sentiment si singulier dans un monde avare de ses bienfaisances. Au départ était une légende. Celle qui veut que le sanctuaire très masculin de la papauté ait été floué. Qu’une femme se fût immiscée dans la liste de succession. Cette intruse que la légende retiendra sous le nom de papesse Jeanne et que ses successeurs s’empresseront d’effacer des élus au trône de Saint-Pierre. Même si c’est à un homme que le peuple de Rome aurait remis la mitre papale, puisque c’est sous le travestissement que Jeanne aurait été élue au trône de Saint-Pierre par la vox populi, l’élection ne se faisant pas à huis clos en ce temps. Avec cet ouvrage Donna Cross nous ramène au 9ème siècle. En un temps où le christianisme en quête de monopole sur les consciences commence à s’imposer au monde barbare et tente d’y supplanter les divinités païennes qui font encore de la résistance. Le pari de cet ouvrage était d’inclure une légende, qui sera formellement contredite après un quinzième siècle qui lui fit la part belle, dans des faits historiques avérés dont l’auteure nous prouve qu’elle en a fait une recherche documentaire fouillée, le tout aggloméré avec le liant de la fiction. Heureux amalgame quand ladite fiction ne sombre pas dans la sensiblerie sirupeuse que...
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  • Butterflies 29/08/2021
    Ce roman parle d’une femme incroyable, un personnage légendaire et pourtant méconnu. Avant la lecture de ce livre, je l’ignorais totalement. Je pensais à une fiction inspirée de l’Histoire pour découvrir qu’il s’agit bien d’une femme, qui a existé et bravé sa condition féminine, limitée et sans horizon, pour s’élever jusqu’au statut – impensable pour une personne même de sa condition (origines modestes, étrangère à Rome, issue d’une union de sang mêlés)– de pape. Jeanne a accompli cet exploit. Devenir papesse. PHOTO PEINTURE PAPESSE cf. BLOG: https://wordpress.com/post/blogapostrophe.wordpress.com/4678 « Figée dans sa robe nuptiale, osant à peine marcher ou s’asseoir, Gisla n’était pas sans rappeler à Jeanne quelque oiseau exotique tué à la chasse, farci, troussé et prêt à subir la découpe. » P.179 « Elle ne saisissait pas pourquoi les jouvencelles de son âge étaient tellement avides de se marier, dans la mesure où ce sacrement condamnait toute femme à un état de servitude. » P.179-180 « L’indomptée » imagine la vie de cette femme exceptionnelle, qui a su faire sa place parmi les hommes en se faisant passer pour l’un d’eux courant le risque d’y laisser sa vie. Jeanne naît à Dorstad en 814 d’un père d’origine saxonne peu enclin à la douceur dont elle connaîtra les foudres et la rigueur si souvent qu’elle aurait dû renoncer à ses rêves d’éducation et d’élévation réservés aux garçons. Sa mère est une païenne soumise à la terreur de cet homme violent, qui a aidé à décimer son peuple et l’a rapportée d’une de ses croisades religieuses. Prêtre, il faisait partie des missionnaires venu leur apporter la parole de Dieu. Elle n’a jamais oublié ses dieux mais les prie en secret. Matthieu, l’ainé, est voué à l’étude et Jeanne l’envie, apprend en secret l’alphabet, à écrire et à lire. Le second, Jean, ne s’intéresse guère à l’étude. Les préjugés et interdits qui pèsent sur les femmes sont légion et Jeanne a beau être très éveillée, tentant parfois de le démontrer à son père, elle n’y gagne que sa rage et des coups. Pourtant, elle ne renonce jamais. « L’homme était le maître absolu de son épouse, de ses biens, de ses enfants, de sa vie même. » P.180 [...] « On aurait dit […]que l’enveloppe charnelle de Serge abritait deux êtres distincts: l’un dissolu, vulgaire et veule, l’autre [...] Le commencement d’une aventure palpitante pour notre héroïne [...] CITATIONS , PHOTOS et critique COMPLÈTE sur mon BLOG Ce roman parle d’une femme incroyable, un personnage légendaire et pourtant méconnu. Avant la lecture de ce livre, je l’ignorais totalement. Je pensais à une fiction inspirée de l’Histoire pour découvrir qu’il s’agit bien d’une femme, qui a existé et bravé sa condition féminine, limitée et sans horizon, pour s’élever jusqu’au statut – impensable pour une personne même de sa condition (origines modestes, étrangère à Rome, issue d’une union de sang mêlés)– de pape. Jeanne a accompli cet exploit. Devenir papesse. PHOTO PEINTURE PAPESSE cf. BLOG: https://wordpress.com/post/blogapostrophe.wordpress.com/4678 « Figée dans sa robe nuptiale, osant à peine marcher ou s’asseoir, Gisla n’était pas sans rappeler à Jeanne quelque oiseau exotique tué à la chasse, farci, troussé et prêt à subir la découpe. » P.179 « Elle ne saisissait pas pourquoi les jouvencelles de son âge étaient tellement avides de se marier, dans la mesure où ce sacrement condamnait toute femme à un état de servitude. » P.179-180 « L’indomptée » imagine la vie de cette femme exceptionnelle, qui a su faire sa place parmi les hommes en se faisant passer pour l’un d’eux courant le risque...
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  • Leshayah 08/07/2021
    Coup de coeur . « Combien d’autres ont fait le même choix? Se demanda-t-elle. […] Combien de femmes avaient osé franchir le pas, abandonnant leur identité féminine, renonçant à toute vie de famille à seule fin d’obtenir ce qui leur aurait autrement été interdit ? Qui pourrait le dire ? » . Ce roman se déroule au IXe siècle et raconte la vie de celle qui est devenue la seule papesse de l’histoire. De ce que j’ai lu, on ne sait toujours pas avec certitude s’il ne s’agit que d’un mythe ou bien si elle a réellement existé. Personnellement je suis convaincue qu’il y a une part de vérité, que des femmes, dès cette époque et y compris au sein de l’Eglise, se sont faites passer pour des hommes afin d’avoir une vie meilleure/à la hauteur de leurs ambitions. . En tout cas, vrai ou faux, j’ai dévoré ce roman. Il m’a tenue éveillée jusque tard car je ne pouvais pas le lâcher et j’y pensais tout le temps, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. . Il est le fruit de 7 années de recherche et de travail. L’auteure a voulu être la plus fidèle possible à la réalité historique du IXe siècle. . Intrigues politico-religieuses, amour, apprentissage, féminisme avant l’heure, action et rebondissements…je n’y ai pas trouvé de longueurs, mais l’ai trouvé très juste au contraire. J’ai aimé Jeanne de sa naissance à la toute fin du livre, sa modernité, son courage, sa détermination, son intelligence qui ose questionner la foi elle-même au sein des « hommes » d’Eglise. Et les derniers paragraphes, quel message d’espoir ! . « Et en matière de volonté la femme devrait être jugée supérieure à l’homme, car si Ève croqua la pomme par amour de la connaissance et du savoir, Adam l’imita uniquement parce qu’elle lui avait demandé de le faire. »Coup de coeur . « Combien d’autres ont fait le même choix? Se demanda-t-elle. […] Combien de femmes avaient osé franchir le pas, abandonnant leur identité féminine, renonçant à toute vie de famille à seule fin d’obtenir ce qui leur aurait autrement été interdit ? Qui pourrait le dire ? » . Ce roman se déroule au IXe siècle et raconte la vie de celle qui est devenue la seule papesse de l’histoire. De ce que j’ai lu, on ne sait toujours pas avec certitude s’il ne s’agit que d’un mythe ou bien si elle a réellement existé. Personnellement je suis convaincue qu’il y a une part de vérité, que des femmes, dès cette époque et y compris au sein de l’Eglise, se sont faites passer pour des hommes afin d’avoir une vie meilleure/à la hauteur de leurs ambitions. . En tout cas, vrai ou faux, j’ai dévoré ce roman. Il m’a tenue éveillée jusque tard car je ne pouvais pas le lâcher et j’y pensais tout le temps, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. . Il est le fruit de 7 années de recherche et de travail. L’auteure a voulu être la plus fidèle possible à la réalité historique du IXe siècle. . Intrigues politico-religieuses, amour, apprentissage,...
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  • leboncoinlecture 30/03/2021
    J'étais très curieuse d'apprendre, pour commencer, qu'une femme avait été pape, et j'avais hâte de découvrir quelle avait pu être son histoire. Après une recherche rapide sur Internet, pas moyen de démêler le vrai du faux, impossible de dire si cette papesse Jeanne a réellement existé, et j'ai plutôt trouvé des articles indiquant le contraire... mais la quatrième de couverture indique que son nom fait désormais partie des registres du Vatican, et l'autrice termine son roman sur une explication très plausible de l'effacement en même temps que de la survivance de cet épisode. Je reste donc dans le doute mais après un petit temps de déceptino, j'ai choisi de laisser cette question de côté et de me concentrer sur l'oeuvre. Au final, je trouve que cette oeuvre de Donna Cross est une très belle histoire de femme. Elle a imaginé quels auraient pu être les conditions de vie, les traits de caractère, les rencontres, les épreuves, les idées, de cette femme, pour qu'elle finisse par devenir pape - et ce depuis sa naissance, j'ai été un peu surprise au départ, je pensais que le roman se concentrerait sur le temps de son pontificat, qui finalement est réservé aux dernières dizaines de pages. Pour moi, le récit est très bien construit et file à toute allure malgré sa taille relativement conséquente. Le cadre historique est peint de manière habile, toujours pour servir l'intrigue. Le statut de la femme est bien entendu au centre de ce récit, et certains passages, certaines remarques, sont à se faire dresser les cheveux sur la tête et à hurler... Même chose pour la religion et le clergé, qui naviguent pour beaucoup entre ignorance, aveuglement, soif de pouvoir, avarice et corruption. Jeanne, elle, fait figure de progressiste et même de révolutionnaire, par son avidité de savoir, par son intelligence qu'elle sait mettre au profit de toutes les bonnes causes et face à tous les obstacles, par l'amour de son prochain et l'égalité fondamentale qu'elle voit entre les hommes. Personnage trop parfait sans doute, comme beaucoup de héros de roman. Elle est cependant en proie au doute très souvent et peut-être que ce point aurait pu être davantage creusé. Pour ma part, j'ai passé un moment très agréable de lecture, plongée dans l'atmosphère médiévale des cercles de savoir, de pouvoir, de religion, de médecine et dans les affres de la condition féminine.J'étais très curieuse d'apprendre, pour commencer, qu'une femme avait été pape, et j'avais hâte de découvrir quelle avait pu être son histoire. Après une recherche rapide sur Internet, pas moyen de démêler le vrai du faux, impossible de dire si cette papesse Jeanne a réellement existé, et j'ai plutôt trouvé des articles indiquant le contraire... mais la quatrième de couverture indique que son nom fait désormais partie des registres du Vatican, et l'autrice termine son roman sur une explication très plausible de l'effacement en même temps que de la survivance de cet épisode. Je reste donc dans le doute mais après un petit temps de déceptino, j'ai choisi de laisser cette question de côté et de me concentrer sur l'oeuvre. Au final, je trouve que cette oeuvre de Donna Cross est une très belle histoire de femme. Elle a imaginé quels auraient pu être les conditions de vie, les traits de caractère, les rencontres, les épreuves, les idées, de cette femme, pour qu'elle finisse par devenir pape - et ce depuis sa naissance, j'ai été un peu surprise au départ, je pensais que le roman se concentrerait sur le temps de son pontificat, qui finalement est réservé aux dernières...
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