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Naître et survivre
Karine Reignier-Guerre (traduit par), Agathe Peltereau-Villeneuve (traduit par)
Date de parution : 21/05/2015
Éditeurs :
Presses de la cité

Naître et survivre

Karine Reignier-Guerre (traduit par), Agathe Peltereau-Villeneuve (traduit par)
Date de parution : 21/05/2015
« Parfois même vivre est un acte de courage. » Sénèque
 
1944. Trois femmes enceintes. Trois bébés qui naissent à quelques semaines d’intervalle dans les plus épouvantables circonstances, en déportation. Ils pèsent moins de 1.5 kilos, leurs mères une trentaine, et... 1944. Trois femmes enceintes. Trois bébés qui naissent à quelques semaines d’intervalle dans les plus épouvantables circonstances, en déportation. Ils pèsent moins de 1.5 kilos, leurs mères une trentaine, et sont orphelins de pères, tués par les nazis. Malgré le froid et la faim, femmes et enfants survivront.
Soixante-dix ans plus...
1944. Trois femmes enceintes. Trois bébés qui naissent à quelques semaines d’intervalle dans les plus épouvantables circonstances, en déportation. Ils pèsent moins de 1.5 kilos, leurs mères une trentaine, et sont orphelins de pères, tués par les nazis. Malgré le froid et la faim, femmes et enfants survivront.
Soixante-dix ans plus tard, ces sœurs et frère de cœur racontent l’incroyable histoire de leurs mères qui défièrent la mort pour leur donner la vie.
 
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EAN : 9782258118676
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258118676
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mylena 31/03/2023
    Dans ce livre la journaliste et romancière Wendy Holden retrace la vie de trois jeunes femmes qui n’ont en commun que d’arriver enceintes à Auschwitz un peu moins de 9 mois avant la libération des camps et d’être mère au printemps 1945 dans le camp de Mauthausen. Son récit est émouvant mais dans ce genre de récit rien ne vaut le témoignage direct ou l’enquête menée par des proches. Le récit par un tiers est toujours plus problématique, ce qui n’est pas compensé ici par une meilleure qualité de style, relativement plat et quelconque. La construction est curieuse. Le livre commence par le récit de la vie de chacune : son enfance, son mariage, sa vie sous l’occupation jusqu’à sa déportation vers Auschwitz. Les histoires de Priska la Slovaque, de Rachel la Polonaise et d’Anka la Tchèque sont suffisamment différentes, jusque là tout va bien, la lecture est fluide, mais ensuite, comme elles ne se sont jamais rencontrées, l’auteur continue à séparer leurs parcours, tant à Auschwitz qu’à l’usine de Freiberg puis à Mauthausen. Pour étoffer leurs récits, d’autres témoignages sont évoquées, mais comme leur expérience est similaire, les répétitions sont inévitables et le lecteur finit par ne plus se retrouver dans leur parcours personnel, ce qui est un peu dommage. Le récit des conditions de vie dans les camps est d’autant plus poignant qu’il s’agit de jeunes femmes enceintes. Il est sûr que d’attendre un bébé leur a donné un moral d’acier, mais comment leur corps a pu supporter la sous-alimentation, le froid, les épidémies ? Les derniers chapitres montrent ce qu’elles et leurs bébés sont devenues à la libération, et ce qui est le plus incroyable c’est que ce n’est que dans les années 2000 que chacun des trois enfants a découvert qu’il n’était pas le seul bébé rescapé de Mauthausen ! Ce triple témoignage est abondamment illustré (photos d’avant-guerre, documents d’époque, …) et la couverture est remarquablement bien choisie : trois oiseaux et deux rangs de barbelé sur un fond bleuté. Ce qui est intéressant aussi est de voir comme les conditions de vie des juifs étaient différentes dans les trois pays dans les années trente, et les différences d’accueil à leur retour aussi. J’ai particulièrement apprécié l’originalité de l’angle choisi pour traiter le thème de la shoah dans cet ouvrage, à travers les portraits de ces trois femmes au destin si extraordinaire.Dans ce livre la journaliste et romancière Wendy Holden retrace la vie de trois jeunes femmes qui n’ont en commun que d’arriver enceintes à Auschwitz un peu moins de 9 mois avant la libération des camps et d’être mère au printemps 1945 dans le camp de Mauthausen. Son récit est émouvant mais dans ce genre de récit rien ne vaut le témoignage direct ou l’enquête menée par des proches. Le récit par un tiers est toujours plus problématique, ce qui n’est pas compensé ici par une meilleure qualité de style, relativement plat et quelconque. La construction est curieuse. Le livre commence par le récit de la vie de chacune : son enfance, son mariage, sa vie sous l’occupation jusqu’à sa déportation vers Auschwitz. Les histoires de Priska la Slovaque, de Rachel la Polonaise et d’Anka la Tchèque sont suffisamment différentes, jusque là tout va bien, la lecture est fluide, mais ensuite, comme elles ne se sont jamais rencontrées, l’auteur continue à séparer leurs parcours, tant à Auschwitz qu’à l’usine de Freiberg puis à Mauthausen. Pour étoffer leurs récits, d’autres témoignages sont évoquées, mais comme leur expérience est similaire, les répétitions sont inévitables et le lecteur finit par ne...
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  • Dixie39 15/09/2022
    Priska, Anka et Rachel sont toutes les trois enceintes lorsqu’elles arrivent à Auschwitz et subissent la sélection de l’immonde Dr Mengele. A la question « Êtes-vous enceinte ? », elles répondent toutes trois : « Non ! » Et c’est ce qui les sauvera, elles et leurs enfants. Elles vont survivre à tout : la faim, la soif, les sélections, les maladies, le travail forcé en usine… en un mot, au plan méthodique d’anéantissement des juifs par les nazis. « Ma seule manière de protester fut de survivre » dira Anka, après la guerre. Wendy Holden nous livre là un récit ultra documenté, qui ne brode pas la réalité. Elle n’en a pas besoin. Le destin de ces trois futures mamans ne tient qu’à un fil (leur détermination) accroché à la chance. Toutes trois le diront : il y avait cette volonté farouche de survivre. Mais ce qui a fait la différence, c’est la chance. L’autrice nous décrit la vie au ghetto de ces trois femmes, l’une après l’autre, leur arrivée aux camps et leur travail d’esclave dans l’usine de Freiberg. Tout cela est méticuleusement décrit. Si naïvement, on était tenté de croire que travailler en usine augmentait les chances de rester en vie, le récit que Wendy Holden en fait nous en dissuade rapidement. Les chambres à gaz ne sont pas là, mais la mort par épuisement, la faim et les coups sont omniprésents. Eva, Hana et Mark ont soixante-dix ans quand l’autrice et journaliste, qui a couvert plus d’un terrain de guerre, apprend leur existence et décide d’écrire leurs histoires. Leurs mères les ont mis au monde, dans le camp de Mauthausen ou dans le train qui les y conduisait. Il leur aura fallu tenir quelques semaines avant la libération. Tous trois se sont accrochés à la vie. Avec eux, Wendy va nous parler de l’après : de la libération et du retour des camps, de l’urgence de vivre, et des combats qui n’en finissent pas… De nombreuses photos nous rappellent que même si Naître et Survivre se lit comme un roman, c’est avant tout un témoignage, une trace... « Esther Bauer, une rescapée de la déportation, résume leur trajectoire en ces termes ! « les vingt premières années, nous étions incapables d’en parler. Les vingt suivantes, personne ne voulait en entendre parler. Et depuis vingt ans, tout le monde nous pose des questions ». C’est un livre passionnant, qui soulève le coeur, mais le remplit tout autant. Wendy Holden ne cache rien des atrocités, mais met en lumière tous ces élans de solidarité qui ont permis à Priska, Rachel et Anka de survivre et de croire encore, un tant soit peu, en l’humanité… de celle qui aura glissé un morceau de pomme de terre crû dans la bouche de l’une d’elle, à tout un village, mené par un chef de gare qui ne veut, ni ne peut fermer les yeux. Justes parmi les Justes. Priska, Anka et Rachel sont toutes les trois enceintes lorsqu’elles arrivent à Auschwitz et subissent la sélection de l’immonde Dr Mengele. A la question « Êtes-vous enceinte ? », elles répondent toutes trois : « Non ! » Et c’est ce qui les sauvera, elles et leurs enfants. Elles vont survivre à tout : la faim, la soif, les sélections, les maladies, le travail forcé en usine… en un mot, au plan méthodique d’anéantissement des juifs par les nazis. « Ma seule manière de protester fut de survivre » dira Anka, après la guerre. Wendy Holden nous livre là un récit ultra documenté, qui ne brode pas la réalité. Elle n’en a pas besoin. Le destin de ces trois futures mamans ne tient qu’à un fil (leur détermination) accroché à la chance. Toutes trois le diront : il y avait cette volonté farouche de survivre. Mais ce qui a fait la différence, c’est la chance. L’autrice nous décrit la vie au ghetto de ces trois femmes, l’une après l’autre, leur arrivée aux camps et leur travail d’esclave dans l’usine de Freiberg. Tout cela est méticuleusement décrit. Si naïvement, on était tenté de croire que travailler en usine augmentait les chances de rester en vie, le récit que Wendy Holden en fait nous...
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  • Lolo0811 19/04/2022
    « Peur » : ce terme pourrait à lui seul caractériser ce livre. La peur indescriptible ressentie par ces milliers de personnes malgré le travail remarquable de documentation de l’auteure. Parce que cette peur-là, si elle n’a pas été physiquement et psychologiquement vécue ne peut nullement être comprise. La peur également que nous ressentons à chaque fois que nous sommes confrontés à cette période de l’Histoire : cette sidération que des êtres humains aient pu penser et appliquer ce système pervers. Se dire que malgré tout, malgré le fait de croire en la nature humaine, ce type d’atrocité se soit produit. Enfin la peur, pour nous lecteurs, de ne pas être à la hauteur de cet ouvrage, ne de pas pouvoir rendre justement honneur à ces trois femmes en faisant le compte-rendu de leur histoire. Ce serait déplacé que d’émettre un quelconque avis. Ce courage, ce désir de vivre plus fort que tout, cette force de caractère est tout simplement ahurissante. La lecture de ce document est perturbante dans le sens où nous nous disons que nos petites plaintes quotidiennes sont indécentes comparées à l’horreur que ces héroïnes ont traversée. Garder dans un coin de sa tête l’exemple de ces femmes est pour moi le meilleur hommage que nous pouvons rendre : ne pas les oublier et rester conscients que cela est tristement arrivé...« Peur » : ce terme pourrait à lui seul caractériser ce livre. La peur indescriptible ressentie par ces milliers de personnes malgré le travail remarquable de documentation de l’auteure. Parce que cette peur-là, si elle n’a pas été physiquement et psychologiquement vécue ne peut nullement être comprise. La peur également que nous ressentons à chaque fois que nous sommes confrontés à cette période de l’Histoire : cette sidération que des êtres humains aient pu penser et appliquer ce système pervers. Se dire que malgré tout, malgré le fait de croire en la nature humaine, ce type d’atrocité se soit produit. Enfin la peur, pour nous lecteurs, de ne pas être à la hauteur de cet ouvrage, ne de pas pouvoir rendre justement honneur à ces trois femmes en faisant le compte-rendu de leur histoire. Ce serait déplacé que d’émettre un quelconque avis. Ce courage, ce désir de vivre plus fort que tout, cette force de caractère est tout simplement ahurissante. La lecture de ce document est perturbante dans le sens où nous nous disons que nos petites plaintes quotidiennes sont indécentes comparées à l’horreur que ces héroïnes ont traversée. Garder dans un coin de sa tête l’exemple de ces femmes est pour moi le...
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  • turtlesandbooks 04/03/2020
    Un récit narrant le quotidien de trois femmes juives Priska, Rachel et Anka durant la seconde guerre mondiale. Des noms qui ne semblent pas exceptionnels mais qui cachent des femmes à la volonté de fer. À la question "Sind Sie schwanger?" que le médecin Josef Mengele leur pose à leur arrivée dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, elles répondent non sans savoir si leur vie sera épargnée. Le courage de ces femmes est mis en lumière d'une façon admirable. Une description de leurs vies avant la guerre permet de situer le contexte pour les trois femmes, sans longueurs dans le roman. Il s'agit d'un témoignage bouleversant.
  • jemelire 08/08/2019
    L'histoire très documentée de trois jeunes femmes, Priska, Rachel et Anka. Nous les suivons avant la guerre, dans leur famille, nous les voyons se marier, leurs espoirs, leurs inquiétudes lors de la montée du nazisme alors que leurs pays respectifs sont envahis. Leurs efforts pour survivre, avant puis pendant le camp de concentration, les camps de concentration. Enceintes, elles ont tout fait pour garder leur enfant à naître, cacher leur grossesse et survivre. J'ai trouvé ce livre remarquable, car il donne à voir les événements de la seconde guerre mondiale, du point de vue de ces familles touchées par l'antisémitisme, et la folie meurtrière nazie. Wendy Holden a voulu rester au plus près de la réalité, et en décrivant très précisément ce qu'ont vécu et vu les prisonniers des camps, les lieux, leurs conditions de vie, elle nous permet de voir aussi les populations locales, aveugles ou terrifiées, les paysans généreux qui ont nourri les prisonniers dans les derniers convois de la guerre. Les photos, d'avant, pendant et après la guerre donnent encore plus de réalité à cette fresque, et nous permettent de comprendre l'étendue des pertes humaines mieux qu'un cours d'histoire ne l'aurait fait. A noter le regard plein de bonté des trois "bébés" survivants… Un très beau livre!L'histoire très documentée de trois jeunes femmes, Priska, Rachel et Anka. Nous les suivons avant la guerre, dans leur famille, nous les voyons se marier, leurs espoirs, leurs inquiétudes lors de la montée du nazisme alors que leurs pays respectifs sont envahis. Leurs efforts pour survivre, avant puis pendant le camp de concentration, les camps de concentration. Enceintes, elles ont tout fait pour garder leur enfant à naître, cacher leur grossesse et survivre. J'ai trouvé ce livre remarquable, car il donne à voir les événements de la seconde guerre mondiale, du point de vue de ces familles touchées par l'antisémitisme, et la folie meurtrière nazie. Wendy Holden a voulu rester au plus près de la réalité, et en décrivant très précisément ce qu'ont vécu et vu les prisonniers des camps, les lieux, leurs conditions de vie, elle nous permet de voir aussi les populations locales, aveugles ou terrifiées, les paysans généreux qui ont nourri les prisonniers dans les derniers convois de la guerre. Les photos, d'avant, pendant et après la guerre donnent encore plus de réalité à cette fresque, et nous permettent de comprendre l'étendue des pertes humaines mieux qu'un cours d'histoire ne l'aurait fait. A noter le regard plein de bonté des...
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