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Peyton Place
Jean Muray (traduit par)
Date de parution : 09/04/2015
Éditeurs :
Presses de la cité
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Peyton Place

Jean Muray (traduit par)
Date de parution : 09/04/2015
Chronique au vitriol d’une petite ville américaine.
 
Etats-Unis, années 40. Peyton Place est une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, aux apparences tranquilles. Le paysage est en réalité moins glorieux : derrière les façades proprettes des demeures victoriennes ou... Etats-Unis, années 40. Peyton Place est une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, aux apparences tranquilles. Le paysage est en réalité moins glorieux : derrière les façades proprettes des demeures victoriennes ou celles plus vétustes des maisons des faubourgs, de nombreux drames se jouent.
Dans les beaux quartiers, la jeune Allison ignore tout...
Etats-Unis, années 40. Peyton Place est une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, aux apparences tranquilles. Le paysage est en réalité moins glorieux : derrière les façades proprettes des demeures victoriennes ou celles plus vétustes des maisons des faubourgs, de nombreux drames se jouent.
Dans les beaux quartiers, la jeune Allison ignore tout du secret qui entoure sa naissance et du passé immoral de sa mère, la belle et froide Constance McKenzie. Tout ce qui lui importe pour le moment est l’amitié de la jolie Selena Cross, issue des taudis de la ville et qui subit les violences d’un beau-père alcoolique…
 
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EAN : 9782258118140
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Little_stranger 27/12/2021
    Et relire Peyton Place pour découvrir l'histoire d'un vieux réseau social : les ragots dans une petite ville de province aux USA. Un roman "gonflé" qui parle d'amours hors mariage, de femmes que l'acte sexuel ne satisfait pas, d'avortement, d'alcoolisme, de relations malsaines mère-fils, d'inceste, le tout à une époque où tout cela était soigneusement caché sous le tapis : le roman a été publié dans les années 50 et parle des années juste avant l'entrée des USA dans la seconde guerre mondiale. D'un côté de la ville : les quartiers chics et de l'autre les bidonvilles. On y retrouve les mêmes discours qu'actuellement : si les pauvres sont pauvres, c'est qu'ils le veulent bien. Nous sommes dans une société blanche où les noirs n'existent pas et ne parlons pas de "l'étranger" incarné par un grec séducteur. Blague à part, c'est un roman dont j'ai apprécié la relecture qui n'a malheureusement pas pris une ride sauf que maintenant, la petite ville est devenue le monde.
  • Bouton 03/12/2021
    Avec ce roman, nous entrons, par la petite porte, dans la ville de Peyton Place en Nouvelle-Angleterre, dans les années quarante. Nous découvrons les "petits" secrets des habitants sur un fond de féminisme. J'ai bien aimé l'ambiance qu'engendre l'auteur en décrivant les personnages et les paysages ; une ambiance un peu lourde dû à la complexité des sentiments, de la rivalité entre certains, de la vie des femmes à cette époque... Une lecture bien sympathique que ce livre qui a été interdit en son temps.
  • Liliseron 29/01/2021
    Fin des années 1930, Nouvelle Angleterre. Un été indien se profile dans une petite ville de la région. En quelques phrases, le décor est planté comme sur une carte postale : arbres aux couleurs de l’automne, jolies maisons en bois blanc bien proprettes, calme des rues chauffées par un doux soleil et ciel bleu limpide. Oui mais voilà, l’incipit donne aussi un deuxième son de cloche : « L’été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c’est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu’on ne sait jamais si elle s’apprête à surgir, ni combien de temps elle restera. […] Une année, dans les premiers jours d’octobre, l’été indien apparut ainsi dans une petite ville appelée Peyton Place. Comme une femme jolie et rieuse, il s’étendit sur la campagne et rendit toutes choses si belles que les yeux en étaient éblouis.» Tiens donc, l’autrice compare la météo à une femme libre ! Ensuite, à la page 3, les clochers des deux Églises sont comparés aux « volcans de l’enfer ». Le ton est donné, ça va déboiter. Promesse tenue tout au long du roman où nous suivrons principalement Allison Mackenzie et sa mère Constance en répondant à la question : De quelle(s) façon(s) un secret de famille peut-il gâcher l’existence ? Ensuite il sera question de racisme, de querelles d’Églises, d’inceste, d’avortement, de suicide, d’alcoolisme, de meurtre, d’inégalités entre les classes sociales, de jalousies… et de mesquins et égoïstes petits secrets. Je dois avouer que j’ai lu ce livre comme j’aurais bu du petit lait. Taxé de scandaleux quand il est sorti, Peyton Place a même été interdit à la vente dans certains États, censuré dans les bibliothèques municipales et a parfois du circuler sous le manteau. Car il égratigne franchement et sans remord les moralistes conservateurs en tout genre. Je rie encore de Kenny l’alcoolique qui débarque dans une Église de la Pentecôte et de l’Évangile complètement saoul et que les fidèles prennent pour « le messie qui va nous conduire au Jourdain » parce qu’il ne peut tellement plus articuler correctement que le Pasteur pense qu’il parle « la langue de révélation parlée seulement par les plus saints ». Plus encore que ces piques humoristiques répétées sur la religion, ce qui a le plus déplu aux bien-pensants de l’époque est le féminisme dont chaque page est imprégné. L’éveil de conscience du médecin de la ville au sujet de l’avortement qu’il a été obligé de pratiquer pour sauver sa patiente, non pas de la mort mais du rejet social, est incroyablement bien narré. C’est exactement le genre de littérature qui fait bouger les lignes, qui amorce un début de réflexion et prépare les esprits à un changement social. D’ailleurs aujourd’hui il pourrait encore faire office de piqure de rappel à certains… Le roman a également été accusé de verser dans le lubrique. Bon… à moins de n’avoir jamais eu le moindre roman érotique dans les mains vous ne risquez pas d’être choqué ! Mais comme les femmes ont des désirs sexuels assumés dans ce livre, les chantres du conservatisme y ont vu la dépravation la plus totale. Il me faudrait plusieurs pages pour énumérer toutes les problématiques que Grace Metalious traite dans son livre tellement le panel est important. Sa plume trempée dans l’acide et le sérum de vérité secoue bien le petit monde mesquin et hypocrite dans lequel vivent les personnages, l’écriture est vive, on ne s’ennuie pas une seconde. J’ai adoré ma lecture et j’en reprends une part en commençant « Retour à Peyton Place » pas plus tard qu’aujourd’hui ! Fin des années 1930, Nouvelle Angleterre. Un été indien se profile dans une petite ville de la région. En quelques phrases, le décor est planté comme sur une carte postale : arbres aux couleurs de l’automne, jolies maisons en bois blanc bien proprettes, calme des rues chauffées par un doux soleil et ciel bleu limpide. Oui mais voilà, l’incipit donne aussi un deuxième son de cloche : « L’été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c’est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu’on ne sait jamais si elle s’apprête à surgir, ni combien de temps elle restera. […] Une année, dans les premiers jours d’octobre, l’été indien apparut ainsi dans une petite ville appelée Peyton Place. Comme une femme jolie et rieuse, il s’étendit sur la campagne et rendit toutes choses si belles que les yeux en étaient éblouis.» Tiens donc, l’autrice compare la météo à une femme libre ! Ensuite, à la page 3, les clochers des deux Églises sont comparés aux « volcans de l’enfer ». Le ton est donné, ça va déboiter. Promesse tenue tout au long du roman où nous suivrons principalement Allison Mackenzie et sa mère...
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  • carnet-de-voyage 25/07/2020
    On a tous entendu parler de l'été indien, ne serais-ce que par Joe Dassin, qui à bercé notre enfance avec sa sirupeuse chanson automnale... Mais c'est sur la beauté, toute singulière, et si particulière d'un été indien que s'ouvre "Peyton Place" ... On entre dans cette petite ville, un beau jour d'automne... On fait la connaissance de ses quartiers, ses édifices, ses résidents, ses particularités, ses différences, ses drames, ses silences, ses absences... "Grace Metalious" nous entraîne dans un monde engoncé dans un vêtement d'un autre temps, d'autres valeurs.... Un monde qui ne voit pas l'évolution à sa porte... Elle pointe, la beauté de ce monde qui est à l'automne de son existence...car ce temps, où Allisson vit à Peyton Place, baigne en plein été indien... Certains ne voient pas la beauté de l'été indien, mais attendent l'hiver.. Et puis, bien trop vite, le livre se referme sur un autre été indien... Mais ce dernier a une lueur différente du tout premier.. "Peyton Place", tout comme l'été indien, ou une aurore boréale (pour changer) est un phénomène. Rare. "Peyton Place" peut être rangé dans une bibliothèque, mais jamais oublié... Un des plus beaux livres que j'ai lu en cette année 2020.
  • Nono19 05/07/2019
    Peyton Place est une petite ville de carte postale ... au premier abord. Petit à petit, on découvre les secrets de famille, les traumatismes, les injustices sociales, la pauvreté, les privilèges de certains habitants fortunés, ... Nous suivons les histoires de trois femmes : Allison, Selena et Constance. Chacune lutte pour son indépendance, pour trouver sa voie, pour échapper aux codes rigides de l'époque, ... Dans les années 40-50 aux Etats-Unis, une morale hypocrite et paternaliste enferme les femmes dans un moule et il est risqué de tenter d'en sortir. L'auteure fait preuve d'une liberté de ton, de parole et ne censure pas les passages les plus glauques. Certaines scènes sont violentes, crues, sexuelles, ... A l'époque, ce roman a fait scandale et il est facile de comprendre pourquoi. Les personnes bien pensantes affirmaient que l'auteure exagérait, qu'elle dépeignait une société perverse, ... Alors qu'elle ne fait que mettre en lumière des comportements existants. L'auteure dénonce l'indifférence du gouvernement qui ne fait rien pour aider les plus démunis. Ce roman à forte dominance sociale et féministe nous bouscule et c'est tant mieux!
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