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Rien n'est trop beau
Date de parution : 29/09/2011
Éditeurs :
Presses de la cité

Rien n'est trop beau

Date de parution : 29/09/2011

New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras…


Lorsqu’il fut publié, en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l’engouement de millions...

New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras…


Lorsqu’il fut publié, en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines. Elles s’identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d’horizons différents employées dans une grande maison...

New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras…


Lorsqu’il fut publié, en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines. Elles s’identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d’horizons différents employées dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes.
Il y a la brillante Caroline, dont l’ambition est de quitter la salle des dactylos pour occuper un poste éditorial. Mary Agnes, une collègue obnubilée par les préparatifs de son mariage. La naïve April, jeune provinciale du Colorado venue à New York pour faire carrière dans la chanson.
Si la ville semble leur offrir d’infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d’hommes.

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EAN : 9782258092617
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258092617
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • balloonvenus 09/02/2023
    Début des années 50. Fraîchement sortie de l'université et aussi fraîchement rembarrée par son fiancé, Caroline Bender, la petite vingtaine, décide d'aller tenter sa chance dans la Grosse Pomme. Elle trouve un emploi de secrétaire dans une maison d'édition, gravit rapidement quelques échelons, non sans lutter contre la concurrence, les préjugés machistes (aux niveaux professionnel et familial). Elle croise la route de Mary Agnes, qui ne travaille qu'en attendant de se marier; Barbara, jeune divorcée qui vit seule avec sa mère et son bébé; April, jeune provinciale venue à New York afin d'y devenir chanteuse; Gregg, actrice de théâtre accro à un metteur en scène à la mode. Malgré le plafond de verre et les inégalités salariales qui règnent encore dans les années 2000, réjouissons-nous (nous les femmes qui travaillons, voire les femmes tout court) tout de même de ne plus être dans les années 50. Et encore, ce roman se situe à New York, un endroit dont on pourrait croire que les mentalités y sont plus évoluées qu'ailleurs (plus que dans une ville de province française à la même époque, en tout cas). En ce temps-là, point de salut pour les femmes en dehors du mariage, sacro-sainte institution, sésame pour une vie accomplie. Mais la précocité des engagements (à 24 ans, si une femme n'était pas mariée avec marmaille, c'était louche) ne semble pas assurer le bonheur pour autant. D'où divorces précoces, infidélités et autres joyeusetés. Le travail ne sert qu'à financer une partie des noces et à trouver de quoi s'occuper en attendant de pouponner et le retour de Marichou le soir. Sous des dehors de relative liberté et d'autonomie, les femmes de ce livre sont complètement sous la dépendance du sexe fort (les personnages de Gregg et d'April sont particulièrement accros, au point de ne même pas se rendre compte de la cruauté des hommes à leur égard et d'y laisser une partie d'elle-même, voire tout). Même Caroline, qui semble avoir un peu plus de jugeote que les autres, se laissera à un moment piéger. Néanmoins, elles luttent. Pour être reconnues professionnellement, pour trouver une place dans une société hiérarchisée, pour être autre chose que de simples potiches, pour être féminines sans pour autant être dans la séduction, juste pour elles. En cela, Caroline, Barbara et les autres sont les grandes soeurs de Peggy et Joan de "Mad Men" (le roman y fait furieusement penser) et les mères de Carrie et Miranda de "Sex and the City".Début des années 50. Fraîchement sortie de l'université et aussi fraîchement rembarrée par son fiancé, Caroline Bender, la petite vingtaine, décide d'aller tenter sa chance dans la Grosse Pomme. Elle trouve un emploi de secrétaire dans une maison d'édition, gravit rapidement quelques échelons, non sans lutter contre la concurrence, les préjugés machistes (aux niveaux professionnel et familial). Elle croise la route de Mary Agnes, qui ne travaille qu'en attendant de se marier; Barbara, jeune divorcée qui vit seule avec sa mère et son bébé; April, jeune provinciale venue à New York afin d'y devenir chanteuse; Gregg, actrice de théâtre accro à un metteur en scène à la mode. Malgré le plafond de verre et les inégalités salariales qui règnent encore dans les années 2000, réjouissons-nous (nous les femmes qui travaillons, voire les femmes tout court) tout de même de ne plus être dans les années 50. Et encore, ce roman se situe à New York, un endroit dont on pourrait croire que les mentalités y sont plus évoluées qu'ailleurs (plus que dans une ville de province française à la même époque, en tout cas). En ce temps-là, point de salut pour les femmes en dehors du mariage, sacro-sainte institution, sésame pour...
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  • Karabat 29/01/2021
    Une plongée dans le New York du milieu de siècle dernier, dans l’univers des jeunes Secrétaires d’une maison d’édition. Le portrait des hommes qui les côtoient n’est ni joli ni flatteur peut être simplement réaliste. Les femmes sont influencées par le quand dira-t-on, la nécessité de se marier. Un roman finalement assez féministe, qui permet de prendre conscience des avancées et du travail qui reste à faire !
  • LeManegeDePsylook 23/09/2020
    Dans l’avant-propos, l’auteur nous explique la façon dont elle est venue à écrire ce roman et j’ai trouvé ça super intéressant. Son but : mettre en garde les jeunes femmes qui débarquent à New York. C’était bien essayé, mais loupé de ce qu’elle nous révèle. Son héroïne, Caroline, vit dans la banlieue de New York après avoir été abandonnée par son fiancé pour une autre. Elle trouve un travail chez une grosse maison d’édition où elle y rencontre celles qui deviendront ses amies, alors que d’autres sont loin d’être amicales. On trouve tous les caractères et toutes les situations, ce qui permet au lectrice de se retrouver. L’éventail est large : miss Farrow la patronne ambitieuse qui a grimpé les échelons en escaladant le Kilimandjaro de son boss et qui se méfie de ses subalternes, Mary Agnes la gentille secrétaire un peu commère, April l’éternelle rêveuse qui a abandonné l’espoir de devenir célèbre pour celui de se marier quitte à se laisser piéger par un connard, Barbara divorcée et mère d’une petite petite fille, Gregg qui réalise son rêve de devenir actrice mais à quel prix ? J’ai bien aimé cette lecture, mais ça m’a pris beaucoup de temps pour la terminer et j’ai eu l’impression que ça n’en finissait pas. Je pense que c’est dû aux séries que je regarde en parallèle : j’ai commencé Madmen qui se passe également dans les années 50, mais j’ai lâché le morceau parce que la manière dont les hommes se comportent et dont les femmes étaient traitées m’a énervée. Et puis j’ai commencé Madame Maisel, femme fabuleuse qui se déroule également dans les années 50, mais cette série, je l’adore – j’écrirai d’ailleurs une chronique dessus dès que la saison 3 est finie. Du coup, je ne me souvenais plus si tel événement s’était produit dans le roman ou la série. Une sensation probablement due au fait que je ne prenais pas le temps de me poser assez longtemps pour avancer. Mais à part ça, qu’est-ce j’en ai vraiment pensé plus en détail ? La plume de l’auteur est plaisante. Ses personnages sont attachantes, aucune ne m’a ennuyée ou horripilé, pas même la pénible miss Farrow. Et bon nombre d’intrigues m’ont tenue en haleine. Donc comme je l’ai dit plus haut, j’ai aimé cette lecture, c’était exactement ce que j’en attendais.Dans l’avant-propos, l’auteur nous explique la façon dont elle est venue à écrire ce roman et j’ai trouvé ça super intéressant. Son but : mettre en garde les jeunes femmes qui débarquent à New York. C’était bien essayé, mais loupé de ce qu’elle nous révèle. Son héroïne, Caroline, vit dans la banlieue de New York après avoir été abandonnée par son fiancé pour une autre. Elle trouve un travail chez une grosse maison d’édition où elle y rencontre celles qui deviendront ses amies, alors que d’autres sont loin d’être amicales. On trouve tous les caractères et toutes les situations, ce qui permet au lectrice de se retrouver. L’éventail est large : miss Farrow la patronne ambitieuse qui a grimpé les échelons en escaladant le Kilimandjaro de son boss et qui se méfie de ses subalternes, Mary Agnes la gentille secrétaire un peu commère, April l’éternelle rêveuse qui a abandonné l’espoir de devenir célèbre pour celui de se marier quitte à se laisser piéger par un connard, Barbara divorcée et mère d’une petite petite fille, Gregg qui réalise son rêve de devenir actrice mais à quel prix ? J’ai bien aimé cette lecture, mais ça m’a pris beaucoup de temps pour la terminer et...
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  • saphoo 27/08/2019
    Tableau de la condition féminine des années 50 à New-York, ça peut faire sourire en 2019. La naïveté des femmes qui débarquent dans une grande ville, lâchées dans l'arène et les fauves qui leur tournent autour. C'est bien écrit, on ne peut le nier, c'est surtout une lecture intéressante pour l'historique du monde du travail, d'une époque, d'une ville. Mais franchement, elles sont un peu trop naïves à mon goût, une envie des les secouer, les filles qui croient au père-noël en gros. Entre les mariages, les fiançailles ratés, etc... pas très original et pourtant on suit l'histoire de ces donzelles certes superficiellement, on se prend au jeu, on veut savoir comment elles vont se sortir de ce pétrin, quand elles vont ouvrir les yeux, etc... Un truc que je n'ai jamais compris dans le concept des femmes de l'époque : faire des études à tout prix dans la plus prestigieuse université, puis tout faire pour se marier illico presto avec le premier prétendant et devenir femme au foyer ! Quel intérêt ? En résumé, une lecture détente, intéressante malgré tout mais 668 pages pour ça, c'est un peu trop .
  • mamzelleoups 20/05/2019
    Caroline, April, Gregg et tant d'autres jeunes femmes ont en commun d'être secrétaires à New-York au début des années 1950. Venues d'horizons différents, toutes ces filles travaillent et flirtent avec pour objectif de se marier et d'avoir des enfant. Mais elles font partie d'une génération qui commence à s'émanciper avec toutes les questions que cela implique. Ce roman est paru en 1958, et pourtant il est d'une étonnante modernité. Les héroïnes sont coincées entre la nécessité sociale de se marier et l'envie d'évoluer dans leur métier, de prendre des amants ou de devenir célèbre; en fait leur envie d'être libres malgré (ou grâce au) le fait d'être une femme.
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