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Schlump
Leïla Pellissier (traduit par)
Date de parution : 23/10/2014
Éditeurs :
Presses de la cité

Schlump

Leïla Pellissier (traduit par)
Date de parution : 23/10/2014
"Anti-nationaliste, anti-héroïque, humaniste [...]. Un livre lumineux écrit à une époque sombre." Frankfurter Allgemeine Zeitung 
Schlump n’a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands,... Schlump n’a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands, il est chargé d’administrer la vie de plusieurs villages.
Mais la guerre n’a pas seulement besoin de bureaucrates. Schlump doit rejoindre...
Schlump n’a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands, il est chargé d’administrer la vie de plusieurs villages.
Mais la guerre n’a pas seulement besoin de bureaucrates. Schlump doit rejoindre le front. Crasse, maladie, désespoir, déluge de feu… Le jeune soldat découvre l’enfer des tranchées, l’hôpital, puis les séjours plus paisibles dans les campagnes françaises. Il y croise des filles en mal d’amour, des planqués, des profiteurs, mais aussi des compagnons de misère qui tentent de survivre alors que l’armistice tarde à venir.

Paru en 1928, peu de temps avant A l’Ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque, Schlump a été d’emblée considéré comme un ouvrage pacifiste, d’une immense valeur littéraire et humaine. Brûlé par les nazis dès 1933, puis tombé dans l’oubli, sa redécouverte est aujourd’hui fondamentale.
 
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EAN : 9782258115392
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258115392
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • horline 25/04/2019
    Quel drôle de roman que ce Schlump. Écrit sous une forme picaresque, il décrit la vie militaire durant la Grande Guerre d'un jeune soldat allemand avec une étonnante légèreté. On est en proie à une étrange sensation d'apesanteur avec ce jeune de dix-sept ans qui traverse la guerre avec une foulée aérienne qui fend l'air vicié des tranchées. Oui les tranchées du front ouest sont présentes avec leur cortège de bombardements et de morts. Mais l'auteur ne s'y attarde guère préférant porter un regard oblique sur la guerre : des longues journées d'ennui au manque de ravitaillement et de sommeil en passant par les poux... et la vie à l'arrière des lignes de front où le quotidien se révèle si doux à administrer les villages français qu'on oublierait presque qu'il y a une sale guerre qui les oppose alors que la misère frappe la population allemande. Pas de langue meurtrie ou étranglée par les émotions, une réalité presque anesthésiée, des personnages croisés qui sont comme des silhouettes qui disparaissent aussi rapidement qu'elles sont apparues...le parcours et l'attitude de Schlump sont déconcertants à lire et ne ressemblent en rien aux canons de la littérature de guerre ou du roman d'apprentissage. Pourtant ce n'est pas une vision hallucinée que délivre Hans Herbert Grimm dans ce roman semi-autobiographique. Sa prose de miniaturiste et la somme des images donnent à lire une dimension humaine, voire trop humaine de la guerre. On peut interpréter les faits neutres alliés au style détaché comme le fruit de l'effort constant d'un esprit qui refuse d'être emporté par le chaos, et se retrouver captif de la volonté de l'auteur, acharné à montrer la guerre telle qu'elle est, déshabillée de ses mythes de gloire et d'héroïsme. Personne n'est épargné. Pas même Schlump qui regarde ce qui s'offre à lui, côtoie planqués et profiteurs, parvient toujours à retomber sur ses pieds sans être pour autant un homme détestable. Roman saisissant sur la laideur de la guerre.Quel drôle de roman que ce Schlump. Écrit sous une forme picaresque, il décrit la vie militaire durant la Grande Guerre d'un jeune soldat allemand avec une étonnante légèreté. On est en proie à une étrange sensation d'apesanteur avec ce jeune de dix-sept ans qui traverse la guerre avec une foulée aérienne qui fend l'air vicié des tranchées. Oui les tranchées du front ouest sont présentes avec leur cortège de bombardements et de morts. Mais l'auteur ne s'y attarde guère préférant porter un regard oblique sur la guerre : des longues journées d'ennui au manque de ravitaillement et de sommeil en passant par les poux... et la vie à l'arrière des lignes de front où le quotidien se révèle si doux à administrer les villages français qu'on oublierait presque qu'il y a une sale guerre qui les oppose alors que la misère frappe la population allemande. Pas de langue meurtrie ou étranglée par les émotions, une réalité presque anesthésiée, des personnages croisés qui sont comme des silhouettes qui disparaissent aussi rapidement qu'elles sont apparues...le parcours et l'attitude de Schlump sont déconcertants à lire et ne ressemblent en rien aux canons de la littérature de guerre ou du roman d'apprentissage. Pourtant ce n'est...
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  • Aerendhyl 28/01/2016
  • akhesa 06/01/2016
    Ce livre marque un tournant dans la representation populaire et fidele des témoignages de guerre.Rien a voir avec les habituels recits de guerre plus ou moins secs.Ce livre est different ,c'est un conte auquel la verite donne de l'emphase,un genre de document-conte. Une tres belle decouverte qui aurait fait plaisir a cet auteur qui a tenu a rester secret et qui est mort dans l'anonymat A lire,car different de tout ce qui a ete ecrit;c'est la guerre sous un autre jour,sous le jour du conte(unpeu moral quant a l'absurdite de cette terrible guerre!!!)
  • michelangelo 08/12/2015
    Jeune allemand, Schlump a 17 ans quand la Grande Guerre éclate. Il se porte volontaire et se retrouve en France, dans la tranquille gestion de plusieurs villages du Nord de la France. Il devra ensuite rejoindre le front où il va connaître les affres du combat dans les tranchées : la faim, la mort, la saleté, le désespoir et l’enfer sous les bombes. Blessé, puis convalescent, il va reprendre divers travaux de gestion et rencontrer des filles en manque d’amour, des planqués, des opportunistes, de la folie et de l’amitié. Reste à survivre en attendant l’armistice et le retour chez soi… Réaliste, ce roman plutôt pacifiste, lui valu d’être interdit par les nazis en 1933, et son auteur dut se cacher sous un pseudonyme pour éviter les ennuis. Schlump traverse la guerre avec une certaine désinvolture teintée de naïveté. Pourtant, ses aventures ne laissent pas le lecteur indifférent. Elles apparaissent comme un témoignage de gens simples sur une époque particulièrement tourmentée et violente. Elles montrent combien les acteurs ordinaires de ce drame font ce qu’ils peuvent pour survivre sans forcément tomber dans la compromission. Longtemps oublié, ce roman fort est à ranger auprès des grands textes sur la Guerre 14-18 (Les croix de Bois de Dorgelès, A l’Ouest rien de nouveau de Remarque). J’ai particulièrement apprécié l’aspect documentaire qui laisse entrevoir des facettes inconnues, voire étonnantes, de la gestion matérielle et administrative de la zone occupée. Merci à France-Loisirs d’avoir eu le courage de rééditer ce roman hors du commun, particulièrement dans cette période si troublée où les repères sont si difficiles à trouver car volontairement effacés par ceux que le chaos nourrit. Michelangelo 2015 Jeune allemand, Schlump a 17 ans quand la Grande Guerre éclate. Il se porte volontaire et se retrouve en France, dans la tranquille gestion de plusieurs villages du Nord de la France. Il devra ensuite rejoindre le front où il va connaître les affres du combat dans les tranchées : la faim, la mort, la saleté, le désespoir et l’enfer sous les bombes. Blessé, puis convalescent, il va reprendre divers travaux de gestion et rencontrer des filles en manque d’amour, des planqués, des opportunistes, de la folie et de l’amitié. Reste à survivre en attendant l’armistice et le retour chez soi… Réaliste, ce roman plutôt pacifiste, lui valu d’être interdit par les nazis en 1933, et son auteur dut se cacher sous un pseudonyme pour éviter les ennuis. Schlump traverse la guerre avec une certaine désinvolture teintée de naïveté. Pourtant, ses aventures ne laissent pas le lecteur indifférent. Elles apparaissent comme un témoignage de gens simples sur une époque particulièrement tourmentée et violente. Elles montrent combien les acteurs ordinaires de ce drame font ce qu’ils peuvent pour survivre sans forcément tomber dans la compromission. Longtemps oublié, ce roman fort est à ranger auprès des grands textes sur la Guerre 14-18 (Les croix de...
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  • Malahide75 04/03/2015
    Emil Schulz, dit Schlump, a seize ans lorsqu'il s'engage volontaire en 1914 dans l’armée allemande. Non par patriotisme, mais pour le bel uniforme vert-gris et le regard des filles. Sur son séjour en France et dans les tranchées, Schlump portera un regard d'adolescent, plein de naïveté et d'incrédulité parfois, mais aussi de réalisme et de philosophie. Drôle de destin que celui de ce titre, entre sa publication anonyme en 1928, éclipsée par le succès de A l'Ouest rien de nouveau, puis sa destruction par les Nationals-Socialistes, avant son oubli. Pourtant l'ouvrage de Hans Herbert Grimm n'a rien à envier à celui d'Erich Maria Remarque, et son propos a tout autant de poids et d'impact. Parce que Schlump est jeune, un peu fanfaron et légèrement benêt, son récit de guerre prend des tournures de conte, entre « La Vie est belle » et « Candide » : les délires de la souffrances deviennent poétiques, les filles à soldats des amours éternelles, les camarades de tranchées des amis pour la vie... la guerre elle-même en deviendrait presqu'un jeu si elle ne tuait pas pour de vrai... Derrière ce ton naïf, se laisse à lire, évidement, toute l'horreur de cet conflit, les membres arrachés, le gaz, la chair à canons laissée à l'agonie, les bases arrières incompétentes, les services sanitaires aux ordres... Que Schlump même s'en tire vivant fait aussi parti du conte. Car que cet être si peu taillé pour survivre en milieu hostile sorte (presque) indemne de ces années de guerre est un miracle. A moins qu'en fait, l'aberration, ce ne soit la guerre elle-même. C'est, je crois, le message de fond de Schlump : la guerre c'est l'horreur, la douleur, l'atrocité, mais en premier lieu, c'est une aberration Car comment peut-on haïr quelqu'un jusqu'à vouloir le tuer, alors que l'on ne le connaît pas ? L'ouvrage de Hans Herbert Grimm n'est pas un livre de gare, que l'on peut lire aisément dans les transports ou dans une salle d'attente. « Shlump » demande du temps et de l’attention, car l'ouvrage a presque 90 ans et donc un style ancien, mais aussi car son sujet nécessite que l'on prenne le temps d'y penser et d'y réfléchir. Une lecture nécessaire.Emil Schulz, dit Schlump, a seize ans lorsqu'il s'engage volontaire en 1914 dans l’armée allemande. Non par patriotisme, mais pour le bel uniforme vert-gris et le regard des filles. Sur son séjour en France et dans les tranchées, Schlump portera un regard d'adolescent, plein de naïveté et d'incrédulité parfois, mais aussi de réalisme et de philosophie. Drôle de destin que celui de ce titre, entre sa publication anonyme en 1928, éclipsée par le succès de A l'Ouest rien de nouveau, puis sa destruction par les Nationals-Socialistes, avant son oubli. Pourtant l'ouvrage de Hans Herbert Grimm n'a rien à envier à celui d'Erich Maria Remarque, et son propos a tout autant de poids et d'impact. Parce que Schlump est jeune, un peu fanfaron et légèrement benêt, son récit de guerre prend des tournures de conte, entre « La Vie est belle » et « Candide » : les délires de la souffrances deviennent poétiques, les filles à soldats des amours éternelles, les camarades de tranchées des amis pour la vie... la guerre elle-même en deviendrait presqu'un jeu si elle ne tuait pas pour de vrai... Derrière ce ton naïf, se laisse à lire, évidement, toute l'horreur de cet conflit, les membres arrachés, le gaz, la chair à canons laissée...
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