Lisez! icon: Search engine
Zona frigida
Hélène Hervieu (traduit par), Éva Sauvegrain (traduit par)
Date de parution : 11/08/2015
Éditeurs :
12-21

Zona frigida

Hélène Hervieu (traduit par), Éva Sauvegrain (traduit par)
Date de parution : 11/08/2015
Sous prétexte d’écologie, embarquez pour une croisière idyllique aux confins septentrionaux de la Norvège, dans le Spitzberg, où les « surprises » n’ont pas toutes été inscrites au programme…


Embarquement pour le Spitzberg ! Cette « zona frigida », étendue froide et aride, semble peu propice aux vacances qu’a décidé de s’offrir Béa. À moins que la jeune caricaturiste...


Embarquement pour le Spitzberg ! Cette « zona frigida », étendue froide et aride, semble peu propice aux vacances qu’a décidé de s’offrir Béa. À moins que la jeune caricaturiste ne soit venue chercher, entre deux litres d’alcool, une mystérieuse délivrance… La croisière bascule bientôt dans un redoutable huis clos...


Embarquement pour le Spitzberg ! Cette « zona frigida », étendue froide et aride, semble peu propice aux vacances qu’a décidé de s’offrir Béa. À moins que la jeune caricaturiste ne soit venue chercher, entre deux litres d’alcool, une mystérieuse délivrance… La croisière bascule bientôt dans un redoutable huis clos où s’abat, glacial, l’esprit de vengeance.

« Anne B. Ragde signe avec Zona frigida un roman noir éblouissant, une tragédie magistrale doublée d'un plaidoyer écologique jamais bêta. » 
Delphine Peras, Lire

Traduit du norvégien 
par Hélène Hervieu et Éva Sauvegrain

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823823615
Code sériel : 4578
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823823615
Code sériel : 4578
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lescarnetsdelaurie 11/02/2024
    J'avais été marquée par la trilogie des Neshov, un coup de cœur et la découverte d'Anne B. Ragde. J'avais donc envie d'en lire plus. Cette fois nous sommes embarqués à bord d'un bateau à destination du Spitzberg, archipel norvégien dans le cercle polaire. Béa, trentenaire écorchée et alcoolique, a pris son billet avec une idée en tête. Le séjour ne se terminera pas sans drame. Si j'ai aimé l'intrigue de départ, rapidement elle s'essouffle et la révélation n'en est plus vraiment une. Il y a beaucoup de facilités, la rédemption par la nature, pourquoi pas, mais j'ai trouvé ça un peu sirupeux. En revanche, le cadre est là. Le huis-clos sur le bateau, et l'immense Nature autour. Il y a une ambiance très particulière, une lourdeur palpable. Un cadre hostile et grandiose. Surtout, en toile de fond, la question de la survie des espèces, de l'impact de l'homme, de ce tourisme nauséabond, font tout l'intérêt de ce roman. L'homme qui paye pour posséder la nature n'a pas idée de sa petitesse.
  • petitepom 31/01/2024
    Les 2 premiers tiers du livre nous amène à bord du Ewa, voguer dans le grand nord, Béa, la narratrice est un personnage attachant, trop porté sur l 'alcool, on devine un malaise ; Les 11 passagers s'entendent bien, des couples se forment, sauf pour une  : Turid Puis survient un drame, on apprend pourquoi Béa est sur ce bateau et le lourd passé qu'elle porte, cela la rend encore plus attachante, puis la croisière continue,,, J'ai été septique au départ, je me suis laissée portée avec eux dans cette croisière, puis de pages en pages, j'aimais de plus en plus ce livre
  • BMR 18/03/2023
    C'est d'abord le lieu (le Spitzberg, la Zona frigida, le Svalbard en norvégien) qui nous a accroché : il y a déjà longtemps, on y avait passé une semaine frigorifique, kayakant entre phoques et glaçons. Beau mais froid, même au mois d'août ! Le bouquin de la norvégienne Anne Birkefeldt Ragde retrace tout cela parfaitement : l'atterrissage à Longyearbyen en provenance de Tromsø tout en haut de la Norvège, la colonie russe de Barentsburg(1), le jour continuel et la fin des horaires, la peur des ours qu'on ne voit pratiquement jamais mais dont on parle tout le temps, l'obsession norvégienne pour garder ces terres propres et sans mégots de cigarettes(2), tout y est. Mais au-delà de la balade touristique (réussie), on a découvert une auteure méconnue ici et réputée chez elle, quelque part entre Bridget Jones et Anna Gavalda. Sauf que Anne B. Ragde décoiffe : elle n'a rien de politiquement correct, sa prose est juste et féroce, on se marre, on rit jaune, on jubile, on dévore son bouquin comme un ours dévorerait un phoque. L'écriture est vive, la traduction visiblement à la hauteur. L'héroïne de son bouquin (Béa) est caricaturiste pour les journaux politiques : c'est dire si le trait est acéré. Ça commence avec une petite déprime, Et voici Béa notre dessinatrice partie en voyage organisé au Svalbard. Sauf que la jeune dame ne se contente pas de larguer ses mecs, de dédaigner son rôle de mère potentielle et de boire des cafés. En réalité elle picole comme un trou. Que dis-je, un gouffre. Elle est organisée. Quasi une scientifique du biberonnage. Elle ne se cache même pas d'avoir choisi cette destination parce que les alcools y sont détaxés. Nos flics et inspecteurs avinés habituels sont relégués au dernier rang de la classe. Béa est désignée major de promo, sans contestation possible. Et en plus, sympa, elle n'a pas le vin triste. Mais tout ça, c'est à la surface de la glace. Dès le début, grâce à quelques indices soigneusement dosés, on nous laisse deviner qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. L'alcool. Le titre. Béa semble avoir entrepris ce voyage moins pour le cognac ou le gin détaxé que pour se venger de quelque chose, sans doute un passé terrible ? Le mystère se dévoile aux deux tiers du bouquin et on est un peu surpris de découvrir si tôt le pot aux roses et le dénouement. Malgré l'ombre du passé, on s'amusait bien en compagnie de Béa. Pochetronnée ou pas, elle ne gardait pas sa langue dans la poche de sa doudoune et on aimait bien suivre avec elle la croisière dans les eaux glacées et ensoleillées, au rythme des jours et des jours(3). Mais finalement la dernière partie du bouquin tiendra ses promesses, d'autres masques tombent, d'autres passagers de la croisière se révèlent sous un autre jour : Anna B. Ragde s'avère une sacrée portraitiste. Une fois embarqué à bord, impossible de lâcher le bouquin qu'on dévore en quelques heures, un bouquin qui mériterait presque un petit cœur ... le prochain peut-être ? (1) - c'est le charbon qui fut un temps la richesse de l'archipel (2) - la Norvège n'a que des droits d'administration sur ces îles et se voulant irréprochable aux yeux des Nations, elle veille jalousement sur leur écosystème : on y débarque avec ses sacs poubelles et on repart avec, aucune trace ! (3) - notez cet habile jeu de mots(4) puisqu'il n'y a pas de nuit là-haut ... (4) - oui bien sûr, l'habitude vous a rendus attentifs à ces traits d'esprit, fins, spirituels et désormais fameux, mais des fois je souligne quand même, des fois que l'un de vous somnole un peu après une dure journée et passe à côté de l'un de ces grands moments de la blogoboule, ce serait dommage, après tout le mal que je me donne ! Pour celles et ceux qui n'aiment ni les ours, ni les phoques.C'est d'abord le lieu (le Spitzberg, la Zona frigida, le Svalbard en norvégien) qui nous a accroché : il y a déjà longtemps, on y avait passé une semaine frigorifique, kayakant entre phoques et glaçons. Beau mais froid, même au mois d'août ! Le bouquin de la norvégienne Anne Birkefeldt Ragde retrace tout cela parfaitement : l'atterrissage à Longyearbyen en provenance de Tromsø tout en haut de la Norvège, la colonie russe de Barentsburg(1), le jour continuel et la fin des horaires, la peur des ours qu'on ne voit pratiquement jamais mais dont on parle tout le temps, l'obsession norvégienne pour garder ces terres propres et sans mégots de cigarettes(2), tout y est. Mais au-delà de la balade touristique (réussie), on a découvert une auteure méconnue ici et réputée chez elle, quelque part entre Bridget Jones et Anna Gavalda. Sauf que Anne B. Ragde décoiffe : elle n'a rien de politiquement correct, sa prose est juste et féroce, on se marre, on rit jaune, on jubile, on dévore son bouquin comme un ours dévorerait un phoque. L'écriture est vive, la traduction visiblement à la hauteur. L'héroïne de son bouquin (Béa) est caricaturiste pour les journaux politiques : c'est dire si le trait est acéré. Ça commence...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Wyoming 11/01/2022
    Un roman lent qui avance au rythme du bateau emmenant des touristes vers le Spitzberg, aux confins de la Norvège et, parmi ces touristes, la narratrice, Bea, jeune femme de 35 ans, dessinatrice, portant au fond d'elle-même ses mystères personnels. Je l'ai trouvée assez attachante Bea, décomplexée, souvent sous l'effet de l'alcool, croqueuse d'hommes mais capable d'aimer vraiment, un marin plutôt qu'un touriste et de s'investir au maximum pour lui. Les autres personnages ne sont qu'effleurés, aussi bien par le crayon de Bea que par Anne B. Ragde qui n'entre pas dans les détails pouvant les concerner. Mais surtout, l'histoire se déroule dans un environnement saisissant, celui du Grand Nord, avec sa lumière si spéciale, ses chatoiements du ciel et de l'eau, ses oiseaux, fulmars, sternes, ses animaux tels les phoques, morses et l'ours blanc polaire. La peur ancestrale de la bête est ravivée tout au long du roman alors que ces pauvres ours sont bien en difficulté faute de nourriture suffisante du fait du changement climatique et, finalement, c'est plutôt, encore une fois, l'homme qui est leur prédateur. J'ai donc goûté cette atmosphère, la mise en place lente et progressive d'éléments de l'histoire pas toujours nécessaires, et, particulièrement l'approche psychologique des deux héros, Bea et Georg. Leur relation est très intéressante, spirituelle même et la fin ouverte laisse au lecteur le choix d'envisager ce qui lui convient le mieux. Au cours de cette lecture, vous découvrirez qu'un bonsaï peut se développer très vite, même dans le froid nordique, donc beaucoup d'humour aussi dans ce roman en noir et blanc.Un roman lent qui avance au rythme du bateau emmenant des touristes vers le Spitzberg, aux confins de la Norvège et, parmi ces touristes, la narratrice, Bea, jeune femme de 35 ans, dessinatrice, portant au fond d'elle-même ses mystères personnels. Je l'ai trouvée assez attachante Bea, décomplexée, souvent sous l'effet de l'alcool, croqueuse d'hommes mais capable d'aimer vraiment, un marin plutôt qu'un touriste et de s'investir au maximum pour lui. Les autres personnages ne sont qu'effleurés, aussi bien par le crayon de Bea que par Anne B. Ragde qui n'entre pas dans les détails pouvant les concerner. Mais surtout, l'histoire se déroule dans un environnement saisissant, celui du Grand Nord, avec sa lumière si spéciale, ses chatoiements du ciel et de l'eau, ses oiseaux, fulmars, sternes, ses animaux tels les phoques, morses et l'ours blanc polaire. La peur ancestrale de la bête est ravivée tout au long du roman alors que ces pauvres ours sont bien en difficulté faute de nourriture suffisante du fait du changement climatique et, finalement, c'est plutôt, encore une fois, l'homme qui est leur prédateur. J'ai donc goûté cette atmosphère, la mise en place lente et progressive d'éléments de l'histoire pas toujours nécessaires, et, particulièrement l'approche psychologique des deux héros,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • mariefrancoiselelong 13/08/2021
    J'ai relu ce livre qui m'avait laissé un bon souvenir à cause du thème dans ce cadre exceptionnel Jai été un moins emballée cette fois ci Lheroine a un degré d'alcoolisation qui finit par nous enivrer nous aussi Son aventure avec le vieux loup de mer est navrante tant ca sent le cliché.. Le sombre drame qui se dévoile est nauséeux à souhait on ne s attendait pas a tant de noirceur dans tout ce blanc immaculé La fin est brutale sans lueur d'espoir pour cette pauvre Britta...Heureusement les descriptions sont très évocatrices et nous font tenir la route Je suis donc plutôt mitigée
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés