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De pierre et d'os
Date de parution : 12/03/2020
Éditeurs :
Lizzie

De pierre et d'os

Date de parution : 12/03/2020
Prix du roman FNAC 2019
Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre... Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans... Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.

Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme esquimau. 
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EAN : 9791036607288
Façonnage normé : Coffret CD
Durée : 295 min
Lizzie
EAN : 9791036607288
Façonnage normé : Coffret CD
Durée : 295 min

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Labullederealita 08/04/2024
    De pierre et d'os est un roman qui nous plonge dans la culture inuit. Nous suivons une jeune inuit qui se retrouve séparée de sa famille et doit se débrouiller pour survivre. C'est un récit qui est rythmé par des chants inuits, ce qui offre une immersion totale dans leur imaginaire. A la fin du roman, il y a plusieurs photos de ce peuple qui sont magnifiques. C'est un récit passionnant, j'ai toutefois eu du mal avec la plume de l'autrice que j'ai trouvé très froide, impersonnelle.
  • jocelynev 26/03/2024
    Je relis avec beaucoup de plaisir ce livre qui m’a cueillie durant la pandémie. Il permet de vivre les émotions et les blessures qui leur sont associées à travers ce beau personnage de Uqsuralik. Abandon, rejet, humiliation, trahison et injustice se succèdent au cœur du vivant radical de la banquise, dans ce Grand Nord qui suscite en moi autant d’attirance que de répulsion. Cette femme forte et sauvage qui vit au fil des pages un parcours de femme, de mère et de chamane est vraiment attachante et stimulante. Les chants se succèdent pour faire avancer le récit qui constitue des moments de vie marquants. Ces chants donnent la parole à d’autres personnages et la décentration ainsi élaborée par rapport au personnage principal est une belle trouvaille narrative qui correspond exactement à une vision large quasie anthropologique de cet univers qui ainsi mis en mots devient à portée de conscience et d’imaginaire. Ce livre m’apparaît lors de cette seconde lecture comme un véritable manifeste de l’écoute qui peut s’établir entre les vivants, homme -femme-animal-territoire, pour permettre la vie, le lien, l’échange tout autant que l’acceptation des épreuves et de la mort. Cette dernière n’est jamais une fin et intervient pour renforcer les liens, recomposer les filiations, réparer les injustices et maintenir la vie la plus harmonieuse possible. C’est une véritable philosophie de vie qui nous est transmise au fil des réflexions de Uqsuralik : « De mon côté, je suis envahie par le sentiment que chaque saison sera la première. » (p200). Quel bonheur de lire la description de cet orage qui déchire l’héroïne et qui l’accompagne lors de l’accouchement poétiquement raconté de ses deux bébés, puis du retour du père! Ces quelques pages sont suivies du chant du père, Naja, qui narre son histoire, l’abandon de sa première famille et l’appel de la mer qui lui envoie en vision trois bélugas. C’est alors l’ensemble du livre qui s’unifie et unit le monde humain et le monde animal au cœur de leur territoire - Nuna- qu’il a fallu parcourir tout en apprenant à en décoder les signes aussi subtils soient-ils . Bérengère Cournut n’hésite pas à donner jusqu’au bout la parole à son héroïne qui met en garde : «  Ces gens habitent et colonisent un imaginaire qui ne leur appartient pas. » (p218). Mais qui rassure aussi : «  Durant ma longue vie d’Inuit, j’ai appris que le pouvoir est quelque chose de silencieux. Quelque chose que l’on reçoit et qui - comme les chants, les enfants - nous traverse. Et qu’on doit ensuite laisser courir. » (P218). A l’issue de cette lecture revigorante et passionnante, la lectrice que je suis reste toute empreinte de cette incroyable femme qui de métamorphose en métamorphose sculpte ce paysage de neige et de mer d’une manière si délicate et subtile. Uqsuralik est à l’image de l’écriture de Bérengère Cournut imprimée sur ces pages épaisses de l’édition grand format du Tripode que j’ai le plaisir de tenir entre les mains. Le carnet photographique qui s’achève sur la photo du « masque utilisé par le chaman eskimo pour rechercher la cause de la maladie » de la Wellcome Collection Gallery résonne parfaitement avec un dernier chant qui évoque précisément la fille d’Uqsuralik, Hila, alors que le livre raconte l’histoire de sa mère. Je peux sans cesse établir des liens nouveaux entre cet incroyable travail de recherche et d’imprégnation réalisé par l’autrice et ses personnages qui sont porteurs de soin pour l’âme. Un très beau et fort roman qu’il faut prendre le temps de relire pour en apprécier toute la sève. Revenue ravie de deux jours au Musée Confluences à Lyon autour des peuples autochtones du Grand Nord et avec le petit livre Oraison Bleue, de Bérengère Cournut également, je perçois combien l’aide, qu’elle apporte à la famille dont elle parle, est riche et s’origine dans la lecture, l’écriture et l’imprégnation de cette culture Inuit. De plus, je sais désormais encore davantage pourquoi je peux dire que la littérature m’a sauvée et je sais pourquoi je veux transmettre ce message; la littérature peut aider à soigner les blessures de l’âme en les identifiant et en trouvant des moyens de transformation incroyables grâce aux contes, à la lecture et à l’écriture, à l’art en général. Une merveilleuse lecture pour moi.Je relis avec beaucoup de plaisir ce livre qui m’a cueillie durant la pandémie. Il permet de vivre les émotions et les blessures qui leur sont associées à travers ce beau personnage de Uqsuralik. Abandon, rejet, humiliation, trahison et injustice se succèdent au cœur du vivant radical de la banquise, dans ce Grand Nord qui suscite en moi autant d’attirance que de répulsion. Cette femme forte et sauvage qui vit au fil des pages un parcours de femme, de mère et de chamane est vraiment attachante et stimulante. Les chants se succèdent pour faire avancer le récit qui constitue des moments de vie marquants. Ces chants donnent la parole à d’autres personnages et la décentration ainsi élaborée par rapport au personnage principal est une belle trouvaille narrative qui correspond exactement à une vision large quasie anthropologique de cet univers qui ainsi mis en mots devient à portée de conscience et d’imaginaire. Ce livre m’apparaît lors de cette seconde lecture comme un véritable manifeste de l’écoute qui peut s’établir entre les vivants, homme -femme-animal-territoire, pour permettre la vie, le lien, l’échange tout autant que l’acceptation des épreuves et de la mort. Cette dernière n’est jamais une fin et intervient pour renforcer...
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  • Naosika_ 08/03/2024
    Alerte dépaysement imminent ! Nous quittons l’espace d’une lecture la canicule estivale pour se retrouver dans le froid polaire, complètement immergés dans la culture inuit. Une jeune femme, Uqsuralik, se retrouve séparée de sa famille après une rupture de banquise. Seule dans le froid polaire, avec pour seule compagnie quelques chiens, elle va devoir lutter pour sa survie. Une belle surprise culturelle qui nous permet de découvrir ce peuple hors du temps dont la vie est étroitement liée à la nature. Chasses aux phoques, tempêtes de neige et périples en traîneaux sur glace sont au rendez-vous. Des chants traditionnels ponctuent le roman et viennent apporter un éclairage bienvenu sur les personnages et esprits qui peuplent l’Arctique. L’écriture de Bérengère Cornut est sobre et sans concession. Au milieu de ces étendues de glace, il m’a manqué un peu de chaleur pour m’attacher davantage à notre héroïne, dont la vie est jalonnée d’épreuves terribles. Style voulu par l’autrice sans aucun doute, mais je ne suis pas rentrée dans le roman aussi bien que je l’aurais espéré. Une lecture rafraîchissante qui m’a toutefois donné envie d’en apprendre davantage sur les Inuits et leurs mœurs si différentes.
  • ASM59 09/02/2024
    Après mon voyage enrichissant au pays des Evenks, peuple nomade vivant au nord de la Chine ( voir ma critique du livre, le dernier quartier de Lune) me voilà partie dans le Grand Nord sur la trace des Inuits. J’avais quelques doutes, car à la différence de l’auteur du dernier quartier de lune, l’auteur de Pierre et d’Os n’a pas séjourné parmi le peuple héros de son roman . Elle s est par contre apparemment appuyée sur une très riche documentation. Cela donne au final un joli livre tout à fait crédible. Il décrit avec beaucoup de précisions la vie difficile de ce peuple en permanence en prise avec les éléments et dont les relations entre individus sont basées sur des valeurs qui malheureusement font de plus en plus défaut dans la société occidentale. J’ai passé un très bon moment de lecture qui m’a permis de sortir agréablement de mon quotidien. Je recommande !
  • Samquiaimebienliredesfois 08/02/2024
    Dans ce bouquin, on ne fait pas que suivre la vie d’Uqsuralik, on vit avec elle sa quête initiatique, depuis le jour où elle cesse d’être une enfant pour devenir une femme, forcée et fière de faire corps avec la nature qui l’entoure et les aléas de sa condition de femme inuit sur une banquise qui tend à se dérégler. Une très belle aventure humaine, sublimée par la force poétique de son autrice. Bérengère Cournut participe à donner une voix à un peuple vivant et fort de sa culture. C’est une très très belle découverte, je vais très clairement aller jeter un œil aux autres ouvrages de l’autrice. Encore une fois, les éditions du Tripode m’ont fait vivre des choses fortes.
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