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Tu me manqueras demain
Céline Romand-Monnier (traduit par)
Date de parution : 14/10/2021
Éditeurs :
Lizzie
PRIX CONSEILLÉ
22.99 €

Tu me manqueras demain

Céline Romand-Monnier (traduit par)
Date de parution : 14/10/2021
Dans le grand nord norvégien. Un ex-flic à la dérive. La folie en embuscade.
Ancien enquêteur de la police des polices, Thorkild Aske vient de sortir de prison. Il a mal au ventre et les canaux lacrymaux détruits. L’agence pour l’emploi lui laisse entrevoir... Ancien enquêteur de la police des polices, Thorkild Aske vient de sortir de prison. Il a mal au ventre et les canaux lacrymaux détruits. L’agence pour l’emploi lui laisse entrevoir un brillant avenir d’intérimaire dans un centre d’appels.
Son psychiatre lui parle de la disparition d’un jeune homme, le fils d’un...
Ancien enquêteur de la police des polices, Thorkild Aske vient de sortir de prison. Il a mal au ventre et les canaux lacrymaux détruits. L’agence pour l’emploi lui laisse entrevoir un brillant avenir d’intérimaire dans un centre d’appels.
Son psychiatre lui parle de la disparition d’un jeune homme, le fils d’un couple d’amis, qui s’est rendu sur une île pour rénover un phare et le transformer en hôtel. À contrecœur, Thorkild accepte de partir à sa recherche. Dans l’extrême Nord, les tempêtes d’automne font rage, et on dit qu’en cette saison il n’est pas rare de voir des êtres surnaturels voguer sur l’eau. Sur l’îlot du phare battu par les vents et les brisants, Thorkild s’aperçoit bientôt qu’il n’est pas seul.
Il a perdu sa réputation. Va-t-il perdre sa vie ?
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EAN : 9791036617058
Façonnage normé : MP3
Durée : 593 min
Lizzie
PRIX CONSEILLÉ
22.99 €
EAN : 9791036617058
Façonnage normé : MP3
Durée : 593 min

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 15/12/2022
    Ce roman ne sera pas resté longtemps oublié dans ma Bibliothèque grâce au challenge scandinave que m’a lancé Céline. Lu en 2020 et coup de cœur polar étranger pour moi, je l’ai repris pour enfin en faire la chronique. Voici donc le premier opus d’une nouvelle série policière norvégienne mettant en vedette l’ancien inspecteur en chef en disgrâce Thorkild Aske Thorkild est un homme abîmé, blessé par son passé. Cet ex flic vient de sortir de prison après avoir purgé une peine de prison pour homicide involontaire. Il a tout perdu, son job, sa réputation, la femme qu’il aimait et même sa santé mentale, lui qui est devenu dépendant aux médicaments. Alors que son avenir se ferme, son psy lui propose un deal, allez enquête au confins du pays pour retrouver Rasmus, un jeune danois disparu mystérieusement donc les parents sont sans nouvelles. C’est ça où jouer les demandeurs d’emploi. Alors Thorkild part pour cette région reculée, cette île septentrionale où le jeune Rasmus a décidé de réhabilité l’ancien phare en hôtel pour touristes aventuriers de l’extrême. Toujours tourmenté par son passé, Thorkild se retrouve bientôt plongé dans des eaux dangereuses. Ici le climat est rigoureux comme le sont les habitant du coin. On n’aime pas beaucoup les étrangers, et Thorkild est islando-norvégien. De plus l’arrivé de cet ancien flic est mal vu par la police locale qui il est vrai est un peu dilettante sur cette disparition inquiétante. Alors Thorkild se lance à corps perdue dans celle-ci. Mais son esprit est toujours quelques peu embrouillé, embrumé. Il faut dire qu’ici, le temps, le climat, la neige, le froid, l’ambiance, le décor, un phare inhabité sur une île isolée ; ici tout porte à la mélancolie ou pire à la dépression. Et tout ce superbe décorum est parfaitement rendu par l’écriture romanesque puissante de notre auteur. De plus notre héros est déjà sous emprise, les médocs en cocktail et un peu d’alcool ne font pas bon ménage. Et les premières découvertes de Thorkild ne vont pas non plus le mettre en odeur de sainteté auprès des autorités qui ne le prenne pas au sérieux. Vous l’aurez compris nous somme là dans un véritable polar d’atmosphère. « Tu me manqueras demain » est un polar nordique envoutant. Ecrit et raconté à la première personne, on va suivre les déambulations de notre anti-héros. On va suivre son enquête bien sûr mais on va surtout suivre le court de ses pensées. On va vivre littéralement dans sa tête. On va vivre Thorkild Aske, on va être Thorkild Aske. On va découvrir son passé, ses blessures, ses failles mais ses forces aussi. On s’attache forcément à notre nouveau détective à la dérive, on a envie qu’il surmonte ses épreuves et qu’il mène à bien son enquête. On est fébrile, tendu. On est dans une histoire étrange et pour corser le tout Heine Bakkeid apporte une touche bien vue de surnaturel, de paranormal. Ça ajuste encore une bonne dose d’inquiétude supplémentaire et alimente le suspense. Et ce n’est en rien gênant pour le dérouler de l’intrigue. Non juste cela rend ce polar merveilleusement effrayant. Dire que j’ai adoré serait un doux euphémisme. Et il faut ajouter un grand bravo à la traductrice, Céline Romand-Monnier, ce ne devait pas être facile de retranscrire dans un même élan les scènes d’action et les rêveries éveillées de notre flic qui souvent s’enchainent sans transition. Du grand art là aussi de la part de notre auteur dans la construction de son récit et de sa traductrice aussi. Alors surtout ne faite pas comme moi, n’attendait pas pour découvrir ce nouveau surdoué du polar nordique et son enquêteur tellement atypique. Ah et j’allais oublier, j’ai aimé aussi les petites pointes d’humour noir, cynique peut-être que notre auteur place ça et là tout au long de son récit. Je le disais ce roman policer est aussi thriller époustouflant mais un thriller au rythme scandinave.Ce roman ne sera pas resté longtemps oublié dans ma Bibliothèque grâce au challenge scandinave que m’a lancé Céline. Lu en 2020 et coup de cœur polar étranger pour moi, je l’ai repris pour enfin en faire la chronique. Voici donc le premier opus d’une nouvelle série policière norvégienne mettant en vedette l’ancien inspecteur en chef en disgrâce Thorkild Aske Thorkild est un homme abîmé, blessé par son passé. Cet ex flic vient de sortir de prison après avoir purgé une peine de prison pour homicide involontaire. Il a tout perdu, son job, sa réputation, la femme qu’il aimait et même sa santé mentale, lui qui est devenu dépendant aux médicaments. Alors que son avenir se ferme, son psy lui propose un deal, allez enquête au confins du pays pour retrouver Rasmus, un jeune danois disparu mystérieusement donc les parents sont sans nouvelles. C’est ça où jouer les demandeurs d’emploi. Alors Thorkild part pour cette région reculée, cette île septentrionale où le jeune Rasmus a décidé de réhabilité l’ancien phare en hôtel pour touristes aventuriers de l’extrême. Toujours tourmenté par son passé, Thorkild se retrouve bientôt plongé dans des eaux dangereuses. Ici le climat est rigoureux comme le sont les habitant du coin. On n’aime pas beaucoup...
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  • SAZ 01/11/2022
    Ce roman fut presque un coup de ❤, il n'a manqué que ce petit quelque chose dans le dénouement qui aurait pu faire basculer mon avis. La maître mot de ce roman thriller/polar est l'ambiance que le personnage engendre par sa situation psychologique (il est perpétuellement au bord du suicie ), il est en détresse permanent et addict aux médocs. Cela plonge le lecteur dans des descriptions de scènes entre le délire et la réalité. Thorkild ask (le héros) ne sait dès fois pas s'il a imaginé telle ou telle situation. #8203;La progression est lente et demande un peu de concentration quand on reprend la lecture après un arrêt !! T.A. est doté d'un solide bagage d'enquêteur puisqu'il était spécialisé en interrogatoire, il arrive à tirer des conclusions dans chaque situation même s'il donne l'air d'une personne épuisé par la vie. Le lieu de l'intrigue est le nord de la Norvège où se mêle le froid, la mer et la neige un temps où la lumière est remplacée par une grisaille permanente. Si vous aimez du non conventionnel c'est ce qu'il vous faut !!!
  • Aucafelitterairedeceline 05/07/2022
    Ce qui m'a marquée dans ce polar norvégien, c'est son personnage principal. Thorkild Aske a tout de l'anti-héros et il constitue la grande force de ce roman à mes yeux. Son passé, evidemment trouble au départ, est au cœur d'une partie du roman. Envoyé à titre privé pour enquêter sur la disparition d'un jeune danois, il fait face à des événements étranges, aux mondes des esprits. J'ai trouve l'enquête laborieuse par moment, mais l'ambiance était au rendez-vous. Si j'ai apprécié ce roman c'est avant tout pour son côté sombre et torturé de son personnage principal.
  • Lalivrophile 16/04/2022
    Ce roman m'a beaucoup plu. Il est placé sous le signe du froid. Beaucoup de scènes (dont des cruciales) se déroulent dans la mer, alors que la météo est peu clémente. Ce froid extrême avec lequel il faut toujours compter ajoute un élément de tension dans les péripéties vécues par Thorkild. L'auteur ne s'amuse pas à traîner péniblement son lecteur jusqu'à la fin. Alors que Thorkild commence son enquête, un rebondissement survient. Ce qui arrive ensuite fait que deux hypothèses sont possibles. Là encore, l'auteur ne traîne pas avant de convaincre son lecteur quant à ce qu'il doit croire. Il n'a pas besoin de faire du remplissage, car les éléments s'enchaînent naturellement. [...] Lire la suite sur:
  • domi_troizarsouilles 21/03/2022
    J’avais repéré ce livre dès sa sortie, notamment à cause de sa couverture originale mais plaisante, son format un peu différent de la plupart des autres livres brochés (il est un peu plus large que la majorité des autres, pour une hauteur similaire à un broché standard), avec en plus une souplesse qui fragilise bien un peu ladite couverture… mais à l’époque j’avais encore quelques scrupules à agrandir ma PAL intempestivement, et je m’étais abstenue. Il a fallu la sortie du 2e épisode de cette nouvelle saga, avec une couverture qui me plaît encore davantage, pour que je me décide à l’acquérir enfin, et à le lire sans tarder – sans oublier qu’il entrera sans souci dans l’un ou l’autre challenge géographique auxquels je participe, car c’est ma toute première lecture d’un auteur norvégien ! J’ai vu de nombreuses critiques (y compris sur un sticker collé sur la couverture même !) présenter cet auteur comme un "nouveau maître du polar norvégien" ou, plus généralement, commenter le livre par rapport à d’autres polars nordiques ou scandinaves – pour ma part, je reste perplexe face à cette espèce de classification en « genre » par le seul fait que les auteurs soient issus du nord de l’Europe, d’autant plus que j’ai lu assez peu de polars portant cette étiquette. Il est vrai, toutefois, que le choix du cadre de l’intrigue est important, et particulièrement ici, où les éléments déchaînés, dans cet extrême nord de la Norvège, rude et sauvage, où il faut être fou ou amoureux pour vouloir y vivre, créent une ambiance particulière. On suit donc Thorkild Aske, anti-héros que j’ai trouvé d’emblée attachant – je ne pourrais même pas dire si c’est parce que l’auteur a réussi à créer ce lien, ou si c’est moi qui aime particulièrement ce genre de protagoniste complètement torturé, mais qui « avance » quand même, avec des hauts et des bas. Après tout, mes héros préférés de polars sont des Adamsberg (limite asocial), Servaz (cabossé lui aussi par la vie) ou Griessel (qui lutte contre son alcoolisme)… Ici, on a un ex-policier, et même ex-agent de la police des polices version norvégienne, tout juste sorti de prison où il a purgé une peine pour homicide involontaire sous emprise de stupéfiants. Le lecteur ne comprendra que peu à peu ce qui a réellement conduit Thorkild à cet accident dramatique de la route, qui a sérieusement ébranlé sa santé (tant physique que psychique) et coûté la vie à l’amie qui était avec lui en voiture ; c’est d’ailleurs tout un art d’en lâcher des bribes çà et là tout au long de l’histoire, qui font sens et qui donnent envie d’en savoir toujours plus. Radié à vie de la police, il n’a d’autre choix que de se mettre à la recherche d’un nouvel emploi auprès de l’organisme d’orientation professionnelle de son pays, qui ne trouve évidemment rien à lui proposer… Cependant, son psychiatre et ami, un type un peu douteux qu’il a rencontré en prison mais qui continue d’exercer avec aplomb et succès, lui propose de jouer au détective pour une connaissance, dont le fils est parti restaurer un phare loin au nord, et aurait disparu en mer. N’ayant d’autre choix, Thorkild finit par accepter à contrecœur, et se retrouve ainsi dans une aventure qui va réveiller bien des démons, des secrets que certains ne veulent surtout pas voir dévoilés, avec une petite part de paranormal propre à ces régions hostiles où le jour existe à peine, tout à fait plausible et qui s’intègre au thriller de façon très naturelle. Les personnages sont dessinés au couteau, à l’image de ces paysages désolés, sans aucune complaisance – mais c’est peut-être cela même qui les rend terriblement humains dans ce qu’il y a de plus fragile, de plus dramatique en chacun de nous, avec toutefois toujours une note d’espoir, qu’il suffit d’un peu de réelle volonté, d’une main tendue et/ou d'un brin de chance pour s’en sortir malgré tout. L’écriture est descriptive et hyperréaliste, généralement linéaire (l’auteur ne cherche pas à faire des effets : il n’en a de toute façon pas besoin !), sans aucun état d’âme mais sans désir non plus de verser dans l’horrifique, et même parfois un certain humour (plutôt noir) dans les passages où on s’y attend le moins ! À mes yeux, le summum de ce style est atteint dans le chapitres, particulièrement réjouissant, sur une certaine autopsie : c’est médical, c’est décrit au scalpel, c’est horrible pour qui n’y connaît rien, et pourtant ça passe car c’est tout simplement technique, avec aussi cette touche d’humour que je mentionnais – il faut voir comme l’étudiant brillant, qui essaie d’impressionner le pathologiste depuis le début, se fait tacler sur une mauvaise réponse ! Moi qui n’y connais rien et qui étais quand même un peu dégoûtée par cette autopsie si visuelle qu’on avait l’impression d’y être en direct, tout à coup j’ai éclaté de rire ! et ça dédramatise tout. En outre, ce choix délibéré d’une écriture très directe n’empêche pas quelques moments de réelle émotion : j’avais le cœur en miettes lors d’un passage où Thorkild se retrouve à partager un repas avec quelques résidents d’une maison de retraite, ayant bien un peu perdu la tête… On reste dans l’hyperréalisme apparemment assez froid, mais tout à coup on pense à l’un ou l’autre de nos anciens avec qui on vit ou on a vécu une situation similaire, si bien que, même si ce ne sont que quelques mots insignifiants et à peu près inutiles dans cette enquête assez complexe, c’est d’une intensité rare ! Ainsi, j’ai été tout à fait conquise par cette découverte norvégienne ! J’ai beaucoup apprécié cette écriture hyperréaliste, directe et visuelle, presque toujours teintée d’un humour pourtant bien caché mais qui éclate çà et là quand on s’y attend le moins, et non exempte de quelques passages extrêmement touchants, dans ce qui reste une enquête rude et assez complexe, où l’auteur manipule le lecteur jusqu’à la dernière ligne, et pourtant tout est construit et amené comme les pièces d’un puzzle qui s’emboîte parfaitement. Hâte de lire la suite ! J’avais repéré ce livre dès sa sortie, notamment à cause de sa couverture originale mais plaisante, son format un peu différent de la plupart des autres livres brochés (il est un peu plus large que la majorité des autres, pour une hauteur similaire à un broché standard), avec en plus une souplesse qui fragilise bien un peu ladite couverture… mais à l’époque j’avais encore quelques scrupules à agrandir ma PAL intempestivement, et je m’étais abstenue. Il a fallu la sortie du 2e épisode de cette nouvelle saga, avec une couverture qui me plaît encore davantage, pour que je me décide à l’acquérir enfin, et à le lire sans tarder – sans oublier qu’il entrera sans souci dans l’un ou l’autre challenge géographique auxquels je participe, car c’est ma toute première lecture d’un auteur norvégien ! J’ai vu de nombreuses critiques (y compris sur un sticker collé sur la couverture même !) présenter cet auteur comme un "nouveau maître du polar norvégien" ou, plus généralement, commenter le livre par rapport à d’autres polars nordiques ou scandinaves – pour ma part, je reste perplexe face à cette espèce de classification en « genre » par le seul fait que les auteurs soient issus...
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