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Cinq dans tes yeux
Date de parution : 06/01/2022
Éditeurs :
Pocket

Cinq dans tes yeux

Date de parution : 06/01/2022
« Marseille, je la trouve belle comme ça. Avec ses mots simples et ses manières de fille des rues. »
Marseille. Son Vieux-Port, ses calanques, son accent qui chante et son quartier du Panier. Stress y est né, y a grandi, y a fait les 400 coups. Son surnom, c’est Nordine... Marseille. Son Vieux-Port, ses calanques, son accent qui chante et son quartier du Panier. Stress y est né, y a grandi, y a fait les 400 coups. Son surnom, c’est Nordine qui le lui a donné. Il y avait aussi Ichem, Kassim, Djamel et Ange. Tous venus d’ailleurs, d’Algérie, des Comores
ou du...
Marseille. Son Vieux-Port, ses calanques, son accent qui chante et son quartier du Panier. Stress y est né, y a grandi, y a fait les 400 coups. Son surnom, c’est Nordine qui le lui a donné. Il y avait aussi Ichem, Kassim, Djamel et Ange. Tous venus d’ailleurs, d’Algérie, des Comores
ou du Toulon des voyous. Ses amis d’enfance sont toujours là, pour la plupart du bon côté de la rampe. Mais entre les ados qui se sentaient pousser des ailes dans les années 90 et les hommes d’aujourd’hui,
il y a un monde, un monde perdu. La bande qui traînait ses vieilles baskets sur les pavés biscornus n’est plus la même. Les pauvres ont été expulsés du Panier, les bobos rénovent les taudis et les touristes adorent arpenter ses rues tortueuses. Un peu artiste, un peu loser, Stress rêve, lui, d’y tourner un film...
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EAN : 9782266320030
Code sériel : 18373
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266320030
Code sériel : 18373
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un rire qui grince, mais qui fait mouche. Un parfait petit traité de sociologie zygomatique. »
Marie-Claire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • oran 22/10/2023
    Cinq dans tes yeux, un geste apotropaïque pour conjuguer le mauvais sort  « khamsa fi ainek », khamsa, cinq, en référence aux cinq doigts de la main, celle de Fatima, une amulette que l’on porte autour du cou ou du poignet pour se protéger des mauvais coups, des dangers . Oui, il faut en avoir des grigris, talismans, fétiches, et autres porte-bonheurs quand on vit dans le quartier du Panier avant qu’il ne soit envahi par les « Venants » ces bobos aliens, qui restaurent le quartier et chassent, peu à peu les autochtones ou ceux installés depuis longtemps dans ce qui fut une terre d’ asile, qu’on se prénomme Djamel, Kassim, Ichim, Ange et même Stress , que la poisse colle aux talons comme l’haleine chargée de certains quartiers marseillais souffle aux visages. Un roman qui évoque Marseille à l’heure actuelle et avec de nombreuses analepses dans la décennie 90, celle où œuvrait Fabio Montale. (Lecture pour compléter la trilogie marseillaise) Un roman qui dit souvent la vie du jeune Hadrian Belsl’auteur de cette autofiction. J’ai eu quelques difficultés à m’adapter et à comprendre le langage, le style, les expressions employées par ces jeunes, et puis je me suis laissée guidée par cette bande organisée, souvent désorganisée, joyeuse et solidaire, au travers de Marseille personnifiée. Marseille d’hier, Marseille d’aujourd’hui aussi complexe, aimée et haïe, dénigrée, décriée, cosmopolite, avec ses codes, toujours en mouvement, mais si belle sous le ciel bleu et la mer comme horizon. Cinq dans tes yeux, un geste apotropaïque pour conjuguer le mauvais sort  « khamsa fi ainek », khamsa, cinq, en référence aux cinq doigts de la main, celle de Fatima, une amulette que l’on porte autour du cou ou du poignet pour se protéger des mauvais coups, des dangers . Oui, il faut en avoir des grigris, talismans, fétiches, et autres porte-bonheurs quand on vit dans le quartier du Panier avant qu’il ne soit envahi par les « Venants » ces bobos aliens, qui restaurent le quartier et chassent, peu à peu les autochtones ou ceux installés depuis longtemps dans ce qui...
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  • Karine1806 16/09/2023
    Stress, de son surnom, a toujours vécu à Marseille. Artiste dont le travail ne répond pas aux attentes du domaine, il rêve de tourner un film sur sa ville et ses souvenirs. Passant son temps dans des soirées et à traîner, une connaissance le met en contact avec un cinéaste. Son projet bien en tête, il nous le raconte, nous faisant suivre le jeune garçon qui a grandi au milieu des défavorisés, de la drogue, de la perte de sens et d’un quartier que les politiques ont préféré « nettoyer ». J’aime beaucoup ce genre de roman qui aborde les dérivent sociales, les souvenirs et la vie de quartier. Celui-ci ne fait pas à exception, je l’ai beaucoup apprécié! L’auteur a une plume incisive, précise, tout en usant du langage de rue cru qui s’impose dans ce contexte. Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai lu des phrases poétiques qui décrivaient une équipe d’amis aux vies chaotiques. Les années ont passé, Stress n’a jamais bougé mais a vu sa ville se transformer, certains de ses amis s’en sortir et d’autres s’enfoncer. Ce narrateur, perdu entre passé et présent, transmet avec intensité sa nostalgie du vieux Marseille disparu par gentrification. Les sujets sont difficiles et reflètent une triste réalité encore bien actuelle: la drogue, la pauvreté, la souffrance des déracinés, la violence, les rêves abîmés. Au-delà, c’est aussi d’amitié dont il s’agit, de solidarité et d’une jeunesse qui, même à la dérive, a un « chez elle » réconfortant qui est leur ville, leur quartier. C’est un roman qui cogne tout en étant vraiment émouvant. Une fresque magnifique de cette ville et un bel hommage à ce qui a été! Je le recommande, il y a quelque chose de brillant dans les mots, de poignant dans l’histoire de Stress et de magnifique dans les descriptions de ce que lui a offert Marseille!Stress, de son surnom, a toujours vécu à Marseille. Artiste dont le travail ne répond pas aux attentes du domaine, il rêve de tourner un film sur sa ville et ses souvenirs. Passant son temps dans des soirées et à traîner, une connaissance le met en contact avec un cinéaste. Son projet bien en tête, il nous le raconte, nous faisant suivre le jeune garçon qui a grandi au milieu des défavorisés, de la drogue, de la perte de sens et d’un quartier que les politiques ont préféré « nettoyer ». J’aime beaucoup ce genre de roman qui aborde les dérivent sociales, les souvenirs et la vie de quartier. Celui-ci ne fait pas à exception, je l’ai beaucoup apprécié! L’auteur a une plume incisive, précise, tout en usant du langage de rue cru qui s’impose dans ce contexte. Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai lu des phrases poétiques qui décrivaient une équipe d’amis aux vies chaotiques. Les années ont passé, Stress n’a jamais bougé mais a vu sa ville se transformer, certains de ses amis s’en sortir et d’autres s’enfoncer. Ce narrateur, perdu entre passé et présent, transmet avec intensité sa nostalgie du vieux Marseille disparu par gentrification. Les sujets sont difficiles et reflètent une...
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  • melusine1701 30/07/2023
    Stress a grandi à Marseille, dans le quartier du Panier. Il a pour projet de réaliser un film qui raconte cette jeunesse. Son groupe de pote, la mer, les rues colorées, les bagarres. Avant la gentrification qui a fait de Marseille le territoire des touristes et des Venants en parquant sa population bigarrée dans les quartiers nords. Un roman puissant, qu'on sent fortement autobiographique. Une galerie de personnages poignants, aux origines multiples. Une narration qui relate sans jugement leurs moments de drague sur la plage, leurs affrontements dans les rues parce qu'on insulte pas les ancêtres, leurs passages en prison pour un morceau de shit mal planqué. Entrecalé avec le Marseille de maintenant, avec ses sandwichs à 10 euros et sa jet set tendance art contemporain. Un récit exigeant, sans chronologie, à la langue aussi gouailleuse que riche et qui laisse sur une impression de nostalgie amère. Belle découverte.
  • francoiscolin 27/07/2023
    « Je suis un pixel se déplaçant sur un plan d'urbanisme dessiné par un graphiste marseillais à la barbe taillée, placé à la métropole par son oncle, et qui va manger, tous les midis, un plat du jour avec ses tickets-resto. » Un tchatcheur passe à l'écrit pour parler de sa ville, Marseille. De son adolescence avec ses potes immigrés, il est le seul cul blanc de la bande. Des joints, des déconnades, des dragues, des bagarres dans le quartier populaire du Panier dans les années 90. Du juste équilibre du narrateur entre la petite délinquance et la volonté de raconter sa ville et ses quartiers populaires qui se transforment, de la gentrification à marche forcée. C'est drôle, émouvant, mélancolique. Avec son art de la formule, Hadrien Bels nous raconte les amours, les amitiés et les relations sociales qui s'effritent au fil des années, l'environnement humain et architecturale qui disparait brutalement. Mais aussi, par petites touches, l'hypocrisie des politiques de la ville et des actions des collectivités territoriales.
  • Mareteint 21/07/2023
    Marseille ma Belle, Sont des mots qui vont très bien ensemble, N'est-ce pas Hadrien Bels ? A travers ces tranches de vie racontées par Stress, enfant du Panier, quartier incontournable du vieux port, l'auteur déclare sa flamme pour la ville dans laquelle il s'est construit et où il a fait également les 400 coups avec sa bande de copains. Mais, il ne s'agit pas d'un amour aveugle. Stress parle sans manichéisme de sa ville comme un personnage avec ses qualités et ses imperfections. Ici, il n'est pas question de tomber dans le stéréotype ou le cliché. Oui , il y a parfois des coups de gueule, des bouderies, du ressentiment. Mais au final toujours des réconciliations. Préparez-vous à vivre une expérience unique. Sur une bande son incroyable rendue possible par un style inspiré, virevoltant et innovant, vous allez découvrir Marseille en mode introspectif.
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