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Collines noires
Odile Demange (traduit par)
Date de parution : 16/10/2014
Éditeurs :
Pocket

Collines noires

Odile Demange (traduit par)
Date de parution : 16/10/2014
Paha Sapa – « Collines-Noires » – est un jeune Indien lakota. En ce jour de juin 1876, il n'a pu résister, et s'est mêlé à la bataille de Little... Paha Sapa – « Collines-Noires » – est un jeune Indien lakota. En ce jour de juin 1876, il n'a pu résister, et s'est mêlé à la bataille de Little Big Horn. Mais il a touché le corps d'un ennemi tombé au combat et, telle la morsure d'un crotale, son... Paha Sapa – « Collines-Noires » – est un jeune Indien lakota. En ce jour de juin 1876, il n'a pu résister, et s'est mêlé à la bataille de Little Big Horn. Mais il a touché le corps d'un ennemi tombé au combat et, telle la morsure d'un crotale, son nagi – esprit – a pénétré en lui.
Aujourd'hui, Paha Sapa a 71 ans et cohabite toujours avec l'âme du général Custer. Son peuple a perdu ses terres, et les Wasichu – les hommes blancs – ont décidé d'ériger à leur propre gloire un monument colossal sur les collines Noires, le territoire sacré des Indiens. Ce sera le mont Rushmore.
À moins que Paha Sapa, dynamiteur sur le chantier, ne lave l'affront infligé aux siens...

« Simmons montre l'inéluctable écrasement d'une culture par une autre, rendant un hommage bouleversant à l'univers des Indiens. [Un] roman qui se dévore avec passion. »
Hubert Prolongeau – Télérama

 
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EAN : 9782266229739
Code sériel : 7111
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 800
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266229739
Code sériel : 7111
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 800
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Simmons montre l’inéluctable écrasement d’une culture par une autre, rendant un hommage souvent bouleversant à l’univers des Indiens. Son refus du manichéisme fait tout le prix de ce roman qui se dévore avec passion. » Hubert Prolongeau, Télérama
 

« Le roman dynamite les codes du genre en étant à la fois un thriller, un grand roman historique et fort bien documenté sur la « sculpture » du Mont Rushmore dans les années 30 et la vie des Indiens des plaines dans les années 1870, sans oublier d’être un roman d’amour. » L’Indépendant
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • laurentn 03/03/2023
    J'ai adoré ce roman qui suit le personnage principal à travers un période charnière de l'histoire américaine, la fin du 19e siècle et la disparition des indiens. La bataille de Little Big Horn, certes perdue par Custer, sonnait déjà le glas des tribus indiennes libres, cette bataille est le point de départ de l'histoire. J'ai aimé la magie et la façon dont le personnage bascule dans le monde des blancs, tout en gardant son âme d'indien.
  • dagoba04 16/12/2022
    Ce roman est beau, émouvant, parfaitement construit et documenté. Bon en clair c' est du Dan Simmons quoi. Simmons est pour moi un écrivain extraordinaire et unique. Et quand on a un talent aussi grand que le sien pour écrire on peut se permettre d'etre très culotté. Et du culot il en a! Transporter les dieux de l'Olympe et Homère sur Mars comme dans Ilium et Olympos ? Pas de problème. Ecrire un des plus extraordinaires space -opera de l'histoire avec Hyperion? " In the nose". Alors écrire 500 pages sur un gamin sioux qui partage son esprit avec le fantôme du colonel Custer mort au combat lors de l' historique bataille de Little Big Horn? La routine. Dan Simmons est le meilleur dans le domaine de l' historico fantastique. A partir de faits historiques et de personnages ayant réellement existé, Simmons se lâche et n' a aucune limite pour y mettre de la fiction et du fantastique. Il maîtrise tellement bien son affaire qu' on se laisse porter au fil du récit,ne sachant même plus ce qui est romancé ou ce qui a réellement existé. Mais Simmons c' est encore plus que ça, c' est au dessus. Et Collines Noires ne fait pas exception. Vous ne trouverez pas que du fantastique et de la documentation historique dans ce livre. Vous y trouverez de la philosophie,de la mythologie,de l' amour et de la haine,la souffrance de son personnage principal Paha - Sapa et la souffrance des Amérindiens. Il y a même de l' écologie et de la science - fiction. Et vous en apprendrez beaucoup sur l' histoire des États- Unis. Collines Noires est un grand roman,d' une grande originalité et d' une grande beauté. Plus qu ' un roman c' est une expérience,un voyage. Dans la lignée de ( quasiment) tous les romans de Simmons, écrivain aussi inventif que talentueux. Ce roman est beau, émouvant, parfaitement construit et documenté. Bon en clair c' est du Dan Simmons quoi. Simmons est pour moi un écrivain extraordinaire et unique. Et quand on a un talent aussi grand que le sien pour écrire on peut se permettre d'etre très culotté. Et du culot il en a! Transporter les dieux de l'Olympe et Homère sur Mars comme dans Ilium et Olympos ? Pas de problème. Ecrire un des plus extraordinaires space -opera de l'histoire avec Hyperion? " In the nose". Alors écrire 500 pages sur un gamin sioux qui partage son esprit avec le fantôme du colonel Custer mort au combat lors de l' historique bataille de Little Big Horn? La routine. Dan Simmons est le meilleur dans le domaine de l' historico fantastique. A partir de faits historiques et de personnages ayant réellement existé, Simmons se lâche et n' a aucune limite pour y mettre de la fiction et du fantastique. Il maîtrise tellement bien son affaire qu' on se laisse porter au fil du récit,ne sachant même plus ce qui est romancé ou ce qui a réellement existé. Mais Simmons c' est encore plus que ça, c' est au dessus. Et Collines Noires ne fait pas exception. Vous ne trouverez...
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  • lehibook 26/05/2019
    Je ne suis jamais déçu par Dan Simmons !Après « Terreur » et la civilisation des esquimaux le voilà qui nous introduit chez les Sioux et sans idéalisation niaise ,avec le même talent dans le récit. Mais on y trouve aussi Custer , la sculpture du mont Rushmore , la construction de New York ,et j’en passe ,le tout agrémenté d’une toile arachnéenne de fantastique . Bravo monsieur Simmons ! Je remarque une fois de plus l’obsession américaine pour les deux bains de sang qui ont baptisé leur nation : le massacre des indiens et la guerre de Sécession.
  • gabb 20/10/2017
    Ouf, au terme d'une lutte acharnée, j'ai fini par faire le tour de ces fameuses Collines Noires ! Soulagement. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Dan Simmons fait rarement dans la facilité, et se renouvelle très largement à chacune de ses (copieuses !) parutions. Bien souvent il tombe juste (voir les excellents Hypérion, Ilium, Drood ou Terreur, qui comptent parmi mes références en terme de littérature fantastique), parfois il tombe un peu à plat... C'est le jeu, ma pauvre Lucette. Incontestablement, ce cru 2013 n'a pas la saveur de ses prédécesseurs, et j'avoue avoir eu du mal à terminer la bouteille (devrais-je dire le Jeroboam ? ou le Mathusalem ?) Cette histoire de guerrier Sioux "possédé" par l'esprit du général Custer depuis la bataille de Little Big Horn, et farouchement résolu par la suite à sauvegarder coûte que côute ses montagnes sacrées menacées par l'Homme Blanc, était pourtant très prometteuse. Dieu que j'avais hâte de me plonger dans une nouvelle aventure fantastico-historique haletante et instructive, d'arpenter les grands espaces américains et d'assister à un duel psychologique qui s'annonçait épique entre le jeune Paha Sapa, dans le rôle du brave sans peur et sans reproche, et le célèbre général de l'Union, dans le rôle de son vilain parasite mental ! Hélas, la confrontation s'avère beaucoup moins palpitante que prévue et c'est tout juste si l'on assiste, de loin en loin, à quelques échanges assez communs entre l'indien et le fantôme, qui préfère s'adresser en apparté à sa veuve Libbie. L'histoire se concentre plutôt autour du mont Rushmore et de ses prodigieuses sculptures en construction que Paha Sapa, embauché sur le chantier, rêve d'atomiser pour présever les Black Hills de toute profanation. C'est sans doute passionnant pour les tailleurs de pierres ou les férus d'Histoire de l'art, de dynamite et de statues monumentales, mais ça m'a un peu laissé de marbre (pardon). Heureusement, Dan Simmons se rattrape brillamment dans la description des us et coutumes des indiens lakotas, de leur spiritualité, de leur merveilleuse conception du monde, de la nature et du vivant. Ces chapitres, très documentés, m'ont fasciné, de même que le récit des principaux affrontements entre les Waší#269;u (= les Blancs) et les différents peuples autochtones. Tous les personnages, ou presque, ont réellement existé, et Dan Simmons ressuscite avec un certain talent les emblématiques figures de l'Ouest, pour nous donner à voir le triste phagocytage d'une culture par une autre... Attention toutefois à ne pas se noyer dans l'exotisme d'un vocabulaire lakota très (trop ?) riche, répété à chaque évocation d'un lieu, d'un objet sacré ou d'une cérémonie en l'honneur du Grand-Tout. Ce dialecte est en plus mâtiné d'anglais et de traductions françaises parfois oiseuses (quand "Sitting Bull" se transforme en "Taureau Assis, ou que "Crazy Horse" devient "Cheval Fou", on a un peu l'impression de perdre au change...) Il résulte de tout ça une écriture parfois brouillonne, et le lecteur distrait aura vite fait de se mélanger les crayons.* Pour conclure, ce roman relativement complexe se révèle long et inégal (comme cette critique, hein ?). L'auteur s'éparpille trop à mon goût, et si j'ai beaucoup aimé les séquences indiennes, j'ai quand même regretté de ne trouver en lieu et place du suspens et du foisonnement habituels de Simmons qu'une histoire un peu plate, en manque de rythme, alourdie par des digressions superflues, et où la part du fantastique est plus que limitée. Une lecture exigeante en forme d'ascension presque laborieuse au coeur des Collines Noires, pour une découverte quand même orginale de l'Ouest américain. - - - * : A noter qu'un lexique très fourni est disponible en fin d'ouvrage pour les plus courageux, ou pour ceux qui souhaiteraient parfaire leur maîtrise du langage sioux (on sait jamais, sur un CV ça peut faire la différence !).Ouf, au terme d'une lutte acharnée, j'ai fini par faire le tour de ces fameuses Collines Noires ! Soulagement. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Dan Simmons fait rarement dans la facilité, et se renouvelle très largement à chacune de ses (copieuses !) parutions. Bien souvent il tombe juste (voir les excellents Hypérion, Ilium, Drood ou Terreur, qui comptent parmi mes références en terme de littérature fantastique), parfois il tombe un peu à plat... C'est le jeu, ma pauvre Lucette. Incontestablement, ce cru 2013 n'a pas la saveur de ses prédécesseurs, et j'avoue avoir eu du mal à terminer la bouteille (devrais-je dire le Jeroboam ? ou le Mathusalem ?) Cette histoire de guerrier Sioux "possédé" par l'esprit du général Custer depuis la bataille de Little Big Horn, et farouchement résolu par la suite à sauvegarder coûte que côute ses montagnes sacrées menacées par l'Homme Blanc, était pourtant très prometteuse. Dieu que j'avais hâte de me plonger dans une nouvelle aventure fantastico-historique haletante et instructive, d'arpenter les grands espaces américains et d'assister à un duel psychologique qui s'annonçait épique entre le jeune Paha Sapa, dans le rôle du brave sans peur et sans reproche, et le célèbre général de l'Union, dans le...
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  • frimoussette 09/07/2016
    Très beau récit Paha Sapa ( collines noires ) jeune indien lakota ( sioux ) Plongeon dans la culture indienne Avec ces croyances , ses traditions , son mode de vie Un jeune Sioux confronté au monde de l'homme blanc ....assez seul puisqu'il a perdu tous les siens ...... Et parce qu'il a des "visions " sur l'avenir .....et qu'il est possédé par l'esprit de Custer .....depuis la bataille de la Little Big Horn Ces indiens d'Amérique dont la culture a été anéantie par l'homme blanc ....pârqués dans des réserves comme du bétail Cette Amérique prônant la Liberté et n'ayant pas su la laisser à ces indiens Beaucoup d'émotions.....surtout vers la fin quand toutes les tribus indiennes viennent rencontrer ce viel indien qui a vécu avec le fantôme de celui que tous détestaient Une grande admiration pour ce peuple.....fier ...combatif Et dans mon coeur ce Tunkasila ( grand père) que j'admire Hecetu . Mitakyue oyasin qu'il en soit ainsi ...tous les miens ...chacun d'entre nous .... Washtay............c'est bien , tant mieux ................
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