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Contours du jour qui vient
Date de parution : 03/01/2008
Éditeurs :
Pocket

Contours du jour qui vient

Date de parution : 03/01/2008

Pays d’Afrique équatoriale, le Mboasu se relève péniblement d’une sanglante guerre civile. Dans les quartiers mal famés de Sombé, la capitale, quadrillés par des bandes de rebelles reconvertis en trafiquants,...

Pays d’Afrique équatoriale, le Mboasu se relève péniblement d’une sanglante guerre civile. Dans les quartiers mal famés de Sombé, la capitale, quadrillés par des bandes de rebelles reconvertis en trafiquants, prévalent désormais le chacun pour soi et la superstition… C’est ainsi que Musango, à peine âgée de neuf ans, est...

Pays d’Afrique équatoriale, le Mboasu se relève péniblement d’une sanglante guerre civile. Dans les quartiers mal famés de Sombé, la capitale, quadrillés par des bandes de rebelles reconvertis en trafiquants, prévalent désormais le chacun pour soi et la superstition… C’est ainsi que Musango, à peine âgée de neuf ans, est rejetée et abandonnée par sa mère qui l’accuse de porter malheur. Seule, sans famille ni ressources, la petite fille est d’abord recueillie, puis vendue comme esclave. Malgré les épreuves et les périls, elle s’accroche pourtant, lucide et tenace, à un unique espoir : retrouver sa mère et solder le passé pour, enfin, songer à envisager l’avenir.

« Dans un style à la fois sobre et brillant, simple et raffiné, Léonora Miano montre le visage grimaçant d'une Afrique victime de la guerre et de l'ignorance. » ELLE

Cet ouvrage a reçu le Prix Goncourt des Lycéens

 

 

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EAN : 9782266169080
Code sériel : 13253
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266169080
Code sériel : 13253
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Ce roman puissant et déterminé vibre comme un chant de ténèbres, comme un rêve d’amour irréalisable, doublé d’une fabuleuse leçon de vie et de courage. » Monique Balmer – Femina
« Un deuxième roman implacable et superbe, qui confirme le talent de cette écrivaine. » Patrick Williams – ELLE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cacha 26/03/2023
    Musango ne s'est jamais sentie aimée par sa mère, son père s'est parfaitement occupé de son éducation mais il mort et la petite fille erre dans les rues de la capitale de son pays imaginaire mais il s'agit en réalité du Cameroun, où est née l'autrice. Elle finira par trouver la paix et le réconfort dans sa quête. Ce roman allégorique est une représentation de l'Afrique et des Africains cherchant leur voie. Pour cela, comme la fillette souffreteuse, ils devront à la fois s'émanciper des églises sectaires, s'éloigner de ceux qui exploitent le corps de leurs femmes et leur pays, colons ou bandits et trouver leurs ressources en eux-même, sans céder à l'appel de l'Eldorado qui n'en est pas un. La langue est imagée, comme celles des griot.e.s, le récit parfois presque insoutenable dans sa violence, j'ai du m'accrocher pour continuer à lire et pourtant cela vaut le coup tant ce livre est puissant et évocateur.
  • Soleney 04/12/2022
    Lorsque la petite Musango perd son père, sa mère l'accuse tout naturellement de sorcellerie et la chasse de chez elle. Malheureusement, au Mboasu, c'est une histoire banale : les rues sont remplies d'enfants abandonnés, contraints de voler pour survivre. Pour Musango, il n'y a plus qu'une seule chose qui la fait tenir droite : retrouver sa mère, se confronter une dernière fois à elle. Il est parfois bon de faire des généralités avec des cas particuliers. A travers l'histoire tortueuse de ce pays inventé, c'est de tout le continent africain dont parle Léonora Miano. De ses guerres, de ses traumatismes, de sa pauvreté, de son incapacité à prendre soin de son avenir et de ses enfants… En racontant le parcours d'une petite fille reniée par sa mère, elle évoque le destin de tout un peuple privé de repères, coupé de ses racines. Musango vit dans un pays en pleine guerre civile. le contexte ne sera pas développé, nous ne saurons pas qui se bat contre qui ni pourquoi. Ce qui intéresse l'auteure, ce sont les conséquences psychologiques : on parle quand même d'un peuple qui use de prétextes superficiels pour se dévorer lui-même. C'était donc une lecture bouleversante et grinçante. L'auteure n'hésite pas à aborder franchement des sujets délicats tels que la religion, l'argent, le syncrétisme et met en lumière l'hypocrisie qui gangrène cette société – une société qui a besoin que ses éléments les plus vulnérables servent de boucs émissaires. La plume est cinglante, mais si belle. Sombre, mais tellement juste ; chaque page, chaque paragraphe appelle à noter des citations. le récit se construit autour de la thématique du pardon : se pardonner à soi pour parvenir à pardonner à autrui. En cela, il tisse une métaphore filée sur le thème de la nuit : Musango vit dans l'obscurité de la haine et, pour retrouver le jour, doit apprendre à s'aimer et à aimer sa mère (cf. p. 207). Mais quel poids énorme pour une enfant battue de devoir apprendre à pardonner son bourreau pour accéder à la rédemption ! C'est faire le travail de deux adultes... J'ai été bouleversée par cette héroïne à la fois forte et faible, haineuse et miséricordieuse, jeune et sage… Une enfant qui a dû grandir trop vite. Mais le bémol de ce titre si juste, c'est son excès de redondances. La narratrice s'embourbe dans des réflexions sans fin, et on frôle le pathos à de nombreuses reprises. Contours du jour qui vient aurait peut-être gagné à être écourté et transformé en nouvelle.Lorsque la petite Musango perd son père, sa mère l'accuse tout naturellement de sorcellerie et la chasse de chez elle. Malheureusement, au Mboasu, c'est une histoire banale : les rues sont remplies d'enfants abandonnés, contraints de voler pour survivre. Pour Musango, il n'y a plus qu'une seule chose qui la fait tenir droite : retrouver sa mère, se confronter une dernière fois à elle. Il est parfois bon de faire des généralités avec des cas particuliers. A travers l'histoire tortueuse de ce pays inventé, c'est de tout le continent africain dont parle Léonora Miano. De ses guerres, de ses traumatismes, de sa pauvreté, de son incapacité à prendre soin de son avenir et de ses enfants… En racontant le parcours d'une petite fille reniée par sa mère, elle évoque le destin de tout un peuple privé de repères, coupé de ses racines. Musango vit dans un pays en pleine guerre civile. le contexte ne sera pas développé, nous ne saurons pas qui se bat contre qui ni pourquoi. Ce qui intéresse l'auteure, ce sont les conséquences psychologiques : on parle quand même d'un peuple qui use de prétextes superficiels pour se dévorer lui-même. C'était donc une lecture bouleversante et grinçante. L'auteure n'hésite pas à aborder franchement des...
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  • polarjazz 03/12/2021
    Dans un pays imaginaire de l’Afrique équatoriale respire et court Musango, une petite fille orpheline de père. Au décès de ce père qui la nourrit, vêtue, protégée, Musango, victime d’une maladie du sang et accusé de sorcellerie, est rejetée par sa mère. Le désordre doit être effacé. C’est l’exclusion, la marginalisation. Elle est chassée de sa communauté et erre dans les rues de Sombé. Il y a des temples partout ; des églises, de faux pasteurs. Musango est vendue à une congrégation secrète qui achète des jeunes filles pour aller grossir les effectifs des réseaux de prostitutions en Europe. Pendant trois ans, Musango, qui n’a plus dit un mot depuis son bannissement, est domestique auprès de ces filles, dans une ferme, dans la brousse. Puis, c’est la fuite vers Sombé, à la recherche de cette mère ingrate qui ne lui a rien transmis. La fatigue et la faim sont son quotidien. Elle rêve qu’elle se trouve dans un terrier de dévoreuse d’âmes ; elle rêve de griots qui content la mémoire de l’Afrique. C’est ici qu’elle devient femme en ayant ses premières règles. Elle écoute une autre voix, une autre rationalité. A Sombé, Musango est recueillie par Mme Mulonga, directrice de l’école où la fillette s’est instruite, enfant. La fillette continue à chercher sa mère. Elle la retrouvera au cimetière où est enterré son père. La folie l’a engloutie. Et pourtant, son héritage lui sera transmis par sa grand-mère maternelle. Et l’amour en sus qui a pour nom Mbalè. Il a quinze ans ; elle en a douze. La Mort a été finalement foulée aux pieds. Je ne suis pas arrivée à tout comprendre. Le texte est dense même si chaque mot est utile et à sa place dans l’histoire. La notion du temps – plutôt la mesure du temps - est déséquilibrée. Le blues, comme je jazz est investi par le silence. Le blues vous place dans des drames effrayants. Chaque section du livre est désignée par un thème musical que je n’ai hélas pas ressenti. Musango est parole. La parole est signe. La parole est capable de guérir. Elle investit Musango d’une puissance qui lui ouvre l’horizon. J’ai rencontré Léonora Miano lors d’un weekend d’écriture il y a quelques années. C’est une femme brillante et exigeante. J’en garde un très bon souvenir. Dans un pays imaginaire de l’Afrique équatoriale respire et court Musango, une petite fille orpheline de père. Au décès de ce père qui la nourrit, vêtue, protégée, Musango, victime d’une maladie du sang et accusé de sorcellerie, est rejetée par sa mère. Le désordre doit être effacé. C’est l’exclusion, la marginalisation. Elle est chassée de sa communauté et erre dans les rues de Sombé. Il y a des temples partout ; des églises, de faux pasteurs. Musango est vendue à une congrégation secrète qui achète des jeunes filles pour aller grossir les effectifs des réseaux de prostitutions en Europe. Pendant trois ans, Musango, qui n’a plus dit un mot depuis son bannissement, est domestique auprès de ces filles, dans une ferme, dans la brousse. Puis, c’est la fuite vers Sombé, à la recherche de cette mère ingrate qui ne lui a rien transmis. La fatigue et la faim sont son quotidien. Elle rêve qu’elle se trouve dans un terrier de dévoreuse d’âmes ; elle rêve de griots qui content la mémoire de l’Afrique. C’est ici qu’elle devient femme en ayant ses premières règles. Elle écoute une autre voix, une autre rationalité. A Sombé, Musango est recueillie par Mme Mulonga, directrice...
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  • jack56 03/10/2021
    L'auteure nous invite à la découverte d'une Afrique mystérieuse et hermétique à notre culture. Cela fascine, intrigue et effraie en même temps. La langue est belle et envoûtante et nous plonge dans cette histoire qui tient du conte. Un français superbe, plein de poésie qui laisse rêveur.
  • bfauriaux 04/03/2021
    Un superbe ouvrage d'un auteur africain qui nous conte sans user d'artifices la réalité quotidienne d'une femme qui recherche sa mere dans un pays ravagé par la guerre. La realite crue de la situation et de ses horreurs nous est contee ici au travers les aventures de notre heroine.Une plongée passionnante dans un monde sans pitié, cruelle mais un temoignage nécessaire.
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