Douce, douce vengeance : Le livre de Jonas Jonasson

Une excellente lecture bien déjantée et très drôle qui nous emmène d'Afrique en Europe du Nord, choc des cultures garanti, personnages totalement à l'ouest qui s'en sortent toujours grâce à leur innocence et qui réconcilie avec l'humanité même si on ne partage pas toutes leurs valeurs.

C'est délicieusement irrévérencieux. Le rythme enlevé nous entraîne dans des rebondissements surprenants où des destins se croisent comme les pièces d'un puzzle qui se déroule sous nos yeux. Cela n'empêche pas quelques critiques satiriques d'une société en expansion.

Un roman fantastique et drôle comme sait les faire Jonas Jonasson. Il nous offre des personnages attachants, dans un univers cocasse réservant bien des surprises et une belle collection de hasards et de rencontres inattendues : Hugo Hamelin homme d'affaire Suédois crée "Vengeance douce SA", une société qui a pour but de punir les gens ayant porté atteinte a leur prochain par de mauvaises actions. Cette Société n'est pas lucrative car la mission est payée par le plaignant avec un prix proportionnel au dommage subit ; œil pour œil ... Victor Alderheim, marchand d'art Suédois va en Afrique pour abandonner Kevin son fils non désiré. Kevin , orphelin de mère est donc laissé aux lions par son Tuteur. Il sera sauvé par Ole Mbatian, éminent homme médecine, qui va faire de lui un guerrier Massaï. Jenny, orpheline de mère, grande spécialiste de peinture travaille au musée Alderheim. Ces 3 personnages vont se rencontrer et travailler ensemble pour s'occuper du cas Victor le nationaliste, raciste, homophobe et nuisible. Dommage que ce roman se délite quelque peu sur la fin.

Un livre surprenant.Un enchaînement d’événements improbables qui se déroulent entre la Suède et le Kenya. Nous y croisons beaucoup de personnages plus ou moins sympas, un marchand d’art, un enfant orphelin de mère, une femme soumise, un guerrier massai, un commissaire à quelques jours de la retraite...On sourit à leurs aventures. J’ai passé un agréable moment, mais ce n’est pas mon genre de littérature.