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Freshkills
Recycler la terre
Date de parution : 07/04/2022
Éditeurs :
Pocket

Freshkills

Recycler la terre

Date de parution : 07/04/2022
Pendant plus de cinquante ans, au sud de Manhattan, l’île de Staten Island a accueilli les ordures de la ville de New York. Plus de 29 000 tonnes de rebuts... Pendant plus de cinquante ans, au sud de Manhattan, l’île de Staten Island a accueilli les ordures de la ville de New York. Plus de 29 000 tonnes de rebuts se déversaient chaque jour dans cette décharge à ciel ouvert, visible de l’espace. Fermée en 2001, Freshkills ne rouvrira qu’en... Pendant plus de cinquante ans, au sud de Manhattan, l’île de Staten Island a accueilli les ordures de la ville de New York. Plus de 29 000 tonnes de rebuts se déversaient chaque jour dans cette décharge à ciel ouvert, visible de l’espace. Fermée en 2001, Freshkills ne rouvrira qu’en 2036 – une fois reconvertie en gigantesque « parc récréatif ».
Camouflée. Refoulée. Aseptisée.
Que dit d’une société le traitement de ses déchets? Ne vivons-nous qu’en surface ? Une promenade hantée et poétique parmi les impensés de la consommation – les pôles invisibles de notre monde.
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EAN : 9782266322171
Code sériel : 18466
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266322171
Code sériel : 18466
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« ABSOLUMENT REMARQUABLE. » 
 
François Busnel, La Grande Librairie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cassy 06/09/2022
    Tout d’abord, je tiens à remercier Lecteurs.com et les éditions Pocket pour l’envoi de ce titre. Il s’agit d’un essai ayant pour inspiration, la décharge de Fresh Kills, située dans l’arrondissement de Staten Island, dans la ville de New York. Cette décharge à ciel ouvert a été active de 1947 à 2001 et dont la superficie était de près de 900 hectares et sa taille, en 2001, dépassait celle de la Statue de la Liberté. Je vous laisse imaginer ce tas d’immondices, cette pollution visuelle et olfactive pour les habitants… Aujourd’hui, les États-Unis ont lancé le projet de recréer un immense parc au-dessus de toutes ces ordures. Les déchets, eux, ne vont pas disparaître mais seront transférés dans un autre État… Lucie Taïeb nous offre un documentaire fourni qui nous ouvre les yeux et nous force à réfléchir sur la notion même du déchet. Vous vous dîtes certainement que vous triez vos déchets et faites un geste pour la planète mais, savez-vous ce qui est réellement recyclé et ce qu’il advient de ce qui ne l’est pas ? Peut-on faire quelque chose pour diminuer le contenu de nos poubelles ? Un récit coup de poing actuel à lire urgemment !
  • MarieLC 11/08/2022
    Une réflexion intéressante et terriblement d'actualité sur ce que sont nos déchets, leur devenir... L'auteure s'est intéressée à la principale décharge de New York, sur Staten Island mais a mené une réflexion plus large sur la manière dont nos sociétés refusent et repoussent les déchets produits par l'homme. Instructif!
  • GaellePoupin 03/06/2022
    Merci à mon libraire pour ce livre ! Un document très intéressant sur le site de décharge "Freshkills" situé sur l'île de Staten Island à New-York. Cette ancienne décharge est en train de devenir un parc. Avec ce document l'auteure nous fait poser beaucoup de questions sur notre style de vie de consommateur.
  • Stelphique 28/04/2022
    🥀Ce que j’ai ressenti: Au commencement était la Terre…Puis vint les hommes…Et les détritus envahirent les espaces. La tristesse étant de constater les montagnes de détritus qui s’accumulent…La décharge de Fresh Kills est une nuisance pestilentielle, visuelle, réelle. C’est une nuisance que certains préfèrent invisibiliser, ignorer, dissimuler. C’est un problème dans la mesure où non seulement, cela provoque et perpétue une catastrophe écologique mais aussi, pose la question du positionnement politique, philosophique, et culturel du traitement des déchets au sein de notre société. Le constat est alarmant. Je ne pensais pas être aussi affectée par la lecture de cet essai. Peut-être parce que je n’y avais pas encore réfléchi, qu’on ne m’y avait pas mis le nez dedans ou que je n’avais pas conscience de la place qu’occupait les ordures sur notre terre. On parle beaucoup de recyclage, de tri, ou de transformation, mais où va ce qui n’est plus utilisable de quelque manière, que ce soit? Lucie Taïeb attire notre attention sur l’île de Staten Island, et plus particulièrement sur la décharge de Fresh Kills qui va devenir d’ici 2036, un parc renommé pour l’occasion FreshKills. Il y a voir et voir, décider de voir ou d’ignorer sciemment. Il y a... 🥀Ce que j’ai ressenti: Au commencement était la Terre…Puis vint les hommes…Et les détritus envahirent les espaces. La tristesse étant de constater les montagnes de détritus qui s’accumulent…La décharge de Fresh Kills est une nuisance pestilentielle, visuelle, réelle. C’est une nuisance que certains préfèrent invisibiliser, ignorer, dissimuler. C’est un problème dans la mesure où non seulement, cela provoque et perpétue une catastrophe écologique mais aussi, pose la question du positionnement politique, philosophique, et culturel du traitement des déchets au sein de notre société. Le constat est alarmant. Je ne pensais pas être aussi affectée par la lecture de cet essai. Peut-être parce que je n’y avais pas encore réfléchi, qu’on ne m’y avait pas mis le nez dedans ou que je n’avais pas conscience de la place qu’occupait les ordures sur notre terre. On parle beaucoup de recyclage, de tri, ou de transformation, mais où va ce qui n’est plus utilisable de quelque manière, que ce soit? Lucie Taïeb attire notre attention sur l’île de Staten Island, et plus particulièrement sur la décharge de Fresh Kills qui va devenir d’ici 2036, un parc renommé pour l’occasion FreshKills. Il y a voir et voir, décider de voir ou d’ignorer sciemment. Il y a voir et décider de cacher sous la surface, le problème, comme si l’hypocrisie et le camouflage était la solution. C’est ahurissant, en fait. J’ai beaucoup aimé la corrélation que l’autrice fait entre le traitement de nos déchets, les personnes en marge, le recyclage. Ça nous laisse un temps précieux pour méditer sur nos hantises, nos cauchemars, nos morts, nos espoirs, nos mémoires et nos peurs qui sont, somme toute, intrinsèques... Je vous le dis, mais peut-être que je vais spoiler un peu, mais en étant hypersensible et mon sens le plus développé étant l’odorat: ça pue. Ça pue vraiment, et ce n’est pas prêt de s’améliorer… Je vous recommande la lecture de cette Révélation Pocket!
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  • soniaboulimiquedeslivres 05/03/2022
    Lorsqu’on se rend à New York, Fresh Kills n’est pas du tout au programme touristique ! Lorsque j’y suis allée il y a deux ans, il est vrai que j’avais noté les nombreux sacs poubelles jonchant les trottoirs. Je n’ai pas poussé la réflexion jusqu’à me demander où tous ces déchets pouvaient bien finir….Jusqu’en 2001, il atterrissaient pas loin de Manhattan, à Staten Island. Le site de Fresh Kills, est devenu la plus grande décharge à ciel ouvert du monde, recueillant 29 000 tonnes d’ordures par jour ! New York, ou l’illusion d’une ville propre…alors que des montagnes de détritus s’accumulaient depuis 1947 dans ce borough excentré, loin des regards. Lucie Taïeb nous propose un récit incroyable. Un documentaire riche et détaillé. Elle relate l’histoire de la décharge, le fait qu’elle aura recueilli les décombres du World Trade Center en 2001 avant sa fermeture définitive et sa réhabilitation. Fresh Kills s’est transformée en FreshKills Park, plus grand parc public de New York. A terme, en 2036, ce nouveau poumon vert sera trois fois plus grand que Central Park. Les déchets des new yorkais sont maintenant exportés jusqu’en Caroline du Sud. L’art de cacher ce que l’on ne veut pas voir…D’autant que si... Lorsqu’on se rend à New York, Fresh Kills n’est pas du tout au programme touristique ! Lorsque j’y suis allée il y a deux ans, il est vrai que j’avais noté les nombreux sacs poubelles jonchant les trottoirs. Je n’ai pas poussé la réflexion jusqu’à me demander où tous ces déchets pouvaient bien finir….Jusqu’en 2001, il atterrissaient pas loin de Manhattan, à Staten Island. Le site de Fresh Kills, est devenu la plus grande décharge à ciel ouvert du monde, recueillant 29 000 tonnes d’ordures par jour ! New York, ou l’illusion d’une ville propre…alors que des montagnes de détritus s’accumulaient depuis 1947 dans ce borough excentré, loin des regards. Lucie Taïeb nous propose un récit incroyable. Un documentaire riche et détaillé. Elle relate l’histoire de la décharge, le fait qu’elle aura recueilli les décombres du World Trade Center en 2001 avant sa fermeture définitive et sa réhabilitation. Fresh Kills s’est transformée en FreshKills Park, plus grand parc public de New York. A terme, en 2036, ce nouveau poumon vert sera trois fois plus grand que Central Park. Les déchets des new yorkais sont maintenant exportés jusqu’en Caroline du Sud. L’art de cacher ce que l’on ne veut pas voir…D’autant que si le visage de Fresh Kills a changé pour devenir vert, les tonnes de déchets subsistent toujours en sous-sol. Une aberration écologique ! J’ai adoré cet ouvrage, les enjeux sont bien définis, Lucie met le doigt sur notre rapport aux déchets, nous met face à nos contradictions, notre irresponsabilité, notre ignorance mais également face à notre volonté de tenir compte des impacts de notre mode de vie sur l’environnement. « Sa négligence ne nuit pas à cette « nature » substantialisée qui a, depuis bien longtemps, cessé d’être. Elle égratigne simplement l’image que nous aimons entretenir de nous-même, citoyens respectueux de leur environnement, qui voulons à tout prix garder les mains propres, laissant à d’autres acteurs, clairement identifiés sous le nom de « multinationales », le soin de saigner la terre et de semer la guerre pour garantir la satisfaction de nos besoins les plus fondamentaux. » La seule chose que j’aurai aimé trouvé entre les pages de ce livre est une étude plus approfondie sur l’impact environnemental, aussi bien pour les habitants de Staten Island, qui ont dû supporter cette décharge quasiment sous leurs fenêtres, mais également pour les générations futures, qui viendront pique-niquer sur une herbe, certes verte, mais ayant poussé sur les déchets toujours présents en sous-sol. La pollution des sols est très peu abordée, pourtant, avec les décombres du WTC qui y sont encore, j’imagine que amiante, benzène, mercure, PCB et autres joyeusetés ont la part belle. Ah et Inutile de se dire que le cas est unique, que l’on a là un bel exemple du consumérisme à l’américaine, car le problème existe ailleurs, et en France également. « Parmi les photos que je n’ai pas prises aujourd’hui : un homme endormi sur une chaise de bureau, sur le trottoir, deux grands sacs poubelles noirs posés à côté de lui. L’image n’aurait rien dit de plus que ce qu’hélas nous savons déjà : d’un côté ceux qui avancent, et de l’autre le bord du trottoir. Entre le bon et le mauvais côté, la frontière est parfois floue, car l’espace urbain n’est pas homogène. » Lucie va visiter le site en pleine restructuration, en 2015. J’ai été scotchée par ce passage ! Il met en avant toute l’absurdité du projet : des plantes vont pousser sur un substrat de déchets. Alors, oui, les oiseaux sont de retour sur le site, ce qui est une excellente nouvelle, mais que dire de cet ertsatz de nature soi-disant « retrouvée » ? La plume de Lucie est fluide, précise, nette. La narration à la première personne accentue le malaise ressenti tout au long de cette lecture. Car le constat de Lucie est sans appel et donne des sueurs froides. La surconsommation transforme inéluctablement notre planète en immense décharge. Un livre qui permet d’ouvrir la réflexion, de se questionner sur notre façon de vivre, sur notre relation avec nos déchets. Pour aller plus loin. A la suite de cette lecture, j’ai passé des heures sur internet à faire des recherches pour trouver ce qu’il m’a manqué dans « Freshkills » : approfondir. Une lecture que je conseille à tous, essentielle. Même si elle m’a laissé un goût amer… « Au terminal du ferry, après la visite du parc, je retrouve par hasard M., et nous faisons la traversée ensemble. Elle me redit combien Staten Island a souffert de la décharge, elle me rappelle ce nom de forgotten borough, l’arrondissement oublié. Ce nom me reviendra le jour suivant lorsque, depuis le pont de Brooklyn, sous un ciel bas et lourd, derrière la statue de la Liberté, derrière l’île du gouverneur, je l’aperçois confusément, île perdue dans la brume, aux contours indistincts, plus irréelle encore que ne l’était Manhattan vu du sommet du mont nord. » Je remercie la Masse Critique de Babélio et les Éditions Pocket pour cette lecture. #Pocket #LucieTaleb #Freshkills
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