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Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Date de parution : 11/07/2019
Éditeurs :
Pocket

Ils étaient six marins de Groix... et la tempête

Date de parution : 11/07/2019
Ils étaient cinq, ils étaient six.
Ils étaient six marins de Groix.
Tradéri lonlaire. Tradéri lonla.


À bord de l’Aviateur Blériot, thonier de belle allure, on a posé les dix-sept lignes à l’eau....
Ils étaient cinq, ils étaient six.
Ils étaient six marins de Groix.
Tradéri lonlaire. Tradéri lonla.


À bord de l’Aviateur Blériot, thonier de belle allure, on a posé les dix-sept lignes à l’eau. Leur île est loin, désormais. Le patron, Amédée, les quatre matelots et Yves-Marie, le petit mousse : six marins lâchés...
Ils étaient cinq, ils étaient six.
Ils étaient six marins de Groix.
Tradéri lonlaire. Tradéri lonla.


À bord de l’Aviateur Blériot, thonier de belle allure, on a posé les dix-sept lignes à l’eau. Leur île est loin, désormais. Le patron, Amédée, les quatre matelots et Yves-Marie, le petit mousse : six marins lâchés dans le grand large, avec leur humanité fragile, royale… Et la tempête qui vient. Six en partant de Groix… Combien reviendront, s’ils reviennent jamais ?

Avant-propos d’Éric Auphan,
président de l’Association des Amis d’Henri Queffélec
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EAN : 9782266291736
Code sériel : 17511
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266291736
Code sériel : 17511
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jacquespaugam 01/10/2023
    on se rapproche beaucoip plus de la littérature que dans bon nombre de nos lectures contemporaines. On est de moins en moins habitués à une telle densité et force dans le style : on est réellement embarqué dans cette tempête du siècle en Septembre 1930 qui vit près de 30 thoniers et plus de 200 marins disparaître corps et biens . L'art de Henri Queffelec est de nous faire partager l'angoisse des familles de marins et de nous faire revivre une période pas si lointaine où la technologie n'avait pas encore sa place et n'aurait rien changé à l'impuissance des hommes en face des éléments déchainés
  • MarcoKerma 25/07/2023
    Je découvre, avec presque stupéfaction, à l'occasion d'une navigation ici, que je n'ai rien écrit sur ce livre alors qu'il m'imprègne depuis que je l'ai lu. Par le pouvoir de ses mots, on est en pêche, sur le pont de bois, avec ces hommes qui faisaient leur métier, avec ce patron qui en avait la responsabilité.. C'est un des écrits de Quéffelec père qui vous font sentir le goût salé et iodé de l'océan, quand il est tiède et vous donne une idée de la réalité de la vie de pêcheur. C'est, selon moi, un écrit qui est du "niveau" de Hugo et, parfois, de Rimbaud car il dit comme eux auraient pu le dire, ces réalités là et nous en transmettent, autant que les mots le peuvent, la puissance de réalité. Un chef-d'oeuvre absolu. Et ce n'est pas parce que j'avais vue sur Groix de ma chambre pendant mon adolescence que je dis cela (mais sans doute beaucoup quand même)..
  • Biblioroz 17/03/2021
    Le thonier dundee l'Aviateur Blériot avance dans le noroît de la mer Celtique. À son bord, six marins, tous groisillons ; l'île de Groix, petite terre détachée avec son vivier de marins. le patron Amédée, quatre matelots, le mousse Yves-Marie quatorze ans et déjà bien débrouillard, un bon petit gars. Avec ses deux tangons déployés, le dundee, loin des côtes, espère ferrer le thon germon mais celui-ci se fait désirer depuis des heures. Le patron est soucieux mais s'interdit de descendre jeter un oeil au baromètre. Un mutisme s'installe en lieu et place des plaisanteries habituelles. le regard se perd vers le noroît, épiant au loin le ciel et la mer en pleine mutation, le gris s'épaississant. Marée d'équinoxe 1930, aucune alerte météorologique n'a été diffusée avant le départ en mer. L'inquiétude monte pourtant. Le temps vire au changement. Le baromètre, lui, vire au sale coup, l'aiguille noire tombant dangereusement sur la gauche. Plus un cri de goéland… Un bien mauvais coup de chien se prépare. L'Océan s'emballe. Henri Queffélec, grand romancier maritime, nous plaque à bord de ce thonier. On est là, pantelant, tenu par les mots, par ce texte si puissant, suspendu, en attente de la déferlante assassine. L'objectif du patron n'est plus de remplir son dundee de thons mais de ramener tout l'équipage à terre. Il a ordonné de virer de bord juste avant d'atteindre le gros de la flottille de thoniers amassés autour des mattes de germons dans les flots du grand large. Est-ce une décision judicieuse, raisonnable, née d'une véritable expérience ? La zone est profonde, sujette aux lames déferlantes qui pourraient se former et chavirer les bateaux. « Ma mission de marin pêcheur n'est pas de m'enfoncer dans la profondeur des mers pour ne plus en sortir. » L'auteur, avec sa grande minutie et son immense vivier de termes maritimes nous fait réellement vivre cette tragique tempête d'équinoxe. C'est une exceptionnelle lutte pour contrer les vagues, une surveillance sans relâche face aux paquets de mer qui s'abattent. Henri Queffélec utilise une narration qui questionne les marins, le dundee, les femmes à terre, le vent, la fureur de la mer. On navigue dans la tête d'Amédée où les années de multiples naufrages, tous ces hommes avalés par la mer, ressurgissent. Son esprit va aussi vers Aurélia, sa femme. On dérive alors sur les ravages à terre, le vent se déchaînant sur les pignons. La violence de ce temps surprend, réveille, à moins que ce ne soit l'anxiété qui tenaille celles et ceux qui craignent le pire. On fait escale à Port-Tudy devant un beau tableau enthousiaste de ce port prospère. Un port thonier effervescent lors des campagnes de pêche, fier de son enchevêtrement de bateaux. Pas de reprise de souffle possible car la peur, l'épuisement, le tapage du ciel et de la mer, les chocs sur la coque ne laissent aucun répit au lecteur. Heureusement que l'équipage est soudé, du doyen au jeune mousse. La préoccupation du patron vis-à-vis de ce dernier est attendrissante, surtout ne pas perdre un mousse qui n'a vraiment pas l'âge de mourir ! Car les vents désastreux de cette tempête d'équinoxe de septembre 1930 soufflent la mort, un mot qu'il faut pourtant bannir à bord, de peur de l'attirer. Près d'une trentaine de bateaux des côtes atlantiques ont péri corps et biens lors de ce funeste coup de vent. Et l'Aviateur Blériot, a-t-il pu sauver sa belle coque et son équipage ? Autour d'un fait climatique réel, ce roman, à l'écriture vivante et vibrante, est un magnifique hommage aux marins de cette pêche à voile qui vivait ses derniers instants. Le thonier dundee l'Aviateur Blériot avance dans le noroît de la mer Celtique. À son bord, six marins, tous groisillons ; l'île de Groix, petite terre détachée avec son vivier de marins. le patron Amédée, quatre matelots, le mousse Yves-Marie quatorze ans et déjà bien débrouillard, un bon petit gars. Avec ses deux tangons déployés, le dundee, loin des côtes, espère ferrer le thon germon mais celui-ci se fait désirer depuis des heures. Le patron est soucieux mais s'interdit de descendre jeter un oeil au baromètre. Un mutisme s'installe en lieu et place des plaisanteries habituelles. le regard se perd vers le noroît, épiant au loin le ciel et la mer en pleine mutation, le gris s'épaississant. Marée d'équinoxe 1930, aucune alerte météorologique n'a été diffusée avant le départ en mer. L'inquiétude monte pourtant. Le temps vire au changement. Le baromètre, lui, vire au sale coup, l'aiguille noire tombant dangereusement sur la gauche. Plus un cri de goéland… Un bien mauvais coup de chien se prépare. L'Océan s'emballe. Henri Queffélec, grand romancier maritime, nous plaque à bord de ce thonier. On est là, pantelant, tenu par les mots, par ce texte si puissant, suspendu, en attente de la déferlante assassine. L'objectif du patron n'est...
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  • Mycouen 27/01/2020
    Ce livre nous embarque dans la tempête de 1930, à bord d'un thonier dundee groisillon. C'est l'histoire de cette île, du lien qui unit ces hommes et la mer, mais aussi du courage des femmes restées à terre. Un livre très bien écrit et qui donnerait presque le mal de mer tant on s'y plonge
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