Lisez! icon: Search engine
La Cité de mon père
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Pocket

La Cité de mon père

Date de parution : 05/01/2023
La trajectoire d’une famille algérienne.
Enfin, la famille d’Ahmed vit dans un logement digne, propre, confortable. Le père voit son nom sur une boîte aux lettres, et n’en revient pas. Lui qui a imposé aux siens l’exil et... Enfin, la famille d’Ahmed vit dans un logement digne, propre, confortable. Le père voit son nom sur une boîte aux lettres, et n’en revient pas. Lui qui a imposé aux siens l’exil et la boue, les bidonvilles et la cité de transit peut être fier de ce qu’il a accompli. Il a réussi.
Alors qu’à l’usine...
Enfin, la famille d’Ahmed vit dans un logement digne, propre, confortable. Le père voit son nom sur une boîte aux lettres, et n’en revient pas. Lui qui a imposé aux siens l’exil et la boue, les bidonvilles et la cité de transit peut être fier de ce qu’il a accompli. Il a réussi.
Alors qu’à l’usine Ahmed travaille pour compléter la paie de son père, les années 1970 démarrent en fanfare. Les cheveux longs, les virées en boîte, le rock venu d’Amérique font souffler un vent nouveau de liberté auquel le jeune homme est loin d’être insensible...

Ce livre fait partie de la sélection littérature française du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266323109
Code sériel : 18556
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 112
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323109
Code sériel : 18556
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 112
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une contre-histoire littéraire de l’immigration. » 
L'Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Karen_et_ses_lectures 30/09/2023
    Dans ce roman, deux façons d'écrire . D'une part Ahmed nous raconte son histoire et d'autre part il écrit à sa soeur décédée. Ahmed nous raconte l'immigration. L'insertion dans un pays inconnu. Où et comment trouver sa place dans son pays d'accueil ? Deux cultures qui se rencontrent. Un roman touchant.
  • Book_rockeuse 09/05/2023
    Je n’ai malheureusement pas été embarquée par ce court roman de Medhi Charef. Le côté épistolaire, avec les lettres qu’Ahmed écrit à sa sœur décédée est parfois émouvant et le récit semble authentique mais cela n’a pas suffit. J’aurais aimé que ce soit plus approfondi. Les chapitres sont courts et peu creusés. C’est dommage, car on aurait sûrement pu développer l’univers du jeune homme ainsi que ses relations aux autres. De plus, c’est assez linéaire, je me suis un peu ennuyée.
  • Mesmomentsdelecture 25/04/2023
    La cité de mon père ; lu dans le cadre du grand prix des lecteurs Pocket 2023 C’est l’histoire de Ahmed, un enfant de l’immigration, fils d’immigrés Algériens, qui nous raconte son histoire en deux temps. Une narration au présent, adressée aux lecteurs, nous raconte son arrivée dans les HLM, cet appartement de quatre pièces qui fait la fierté de son père, il nous raconte l’exil par lequel il est passé avant d’arriver là. Une narration au passé, adressée à sa sœur, morte pendant son enfance, à l’aide de lettre qu’il lui écrit où il relate des moments sombres de leur vie en Algérie durant la guerre. Les sujets abordés et les questionnement qu’ils soulèvent sont intéressant : l’immigration, le racisme, la place des uns et des autres ici ou là bas. Un roman court et simple que j’ai réussi à apprécier notamment la tendresse qu’il en ressort envers ses parents et surtout envers sa mère.
  • mes_pauses_lecture 21/03/2023
    🌇 Résumé : Après les tourments de la guerre d’Algérie, l’exil, les bidonvilles et la cité de transit, la famille d’Ahmed vit enfin dans un logement digne de ce nom avec la fierté d’avoir réussi. Début des années 1970, Ahmed, 17 ans, est ouvrier et aide ainsi à subvenir aux besoins d’une famille nombreuse. 🌇 Mon avis : Un livre sur la famille, l’exil, l’identité et l’intégration. Un passé qui a laissé des traces, des blessures. Des difficultés à trouver ses marques car l’on se sent étranger où que l’on soit. Sentir la colère et la rage grandir mais refuser de lui donner trop de place. Être plus fort et construire son histoire. Une lecture qui est restée trop en surface et décousue à mon propre goût malgré des thèmes intéressants. J’aurais aimé plus de profondeur, j’ai la sensation que les sujets sont effleurés sans jamais rentrer dans le vif du sujet. Seules les toutes dernières pages ont réussi à captiver mon attention, criantes de vérité. Une écriture simple mais écrite avec le cœur pour raconter son histoire. De la souffrance d’avoir tout quitté et devoir repartir de zéro. De ses parents, analphabètes, qui ont préféré garder leur douleur au fond de leur cœur... 🌇 Résumé : Après les tourments de la guerre d’Algérie, l’exil, les bidonvilles et la cité de transit, la famille d’Ahmed vit enfin dans un logement digne de ce nom avec la fierté d’avoir réussi. Début des années 1970, Ahmed, 17 ans, est ouvrier et aide ainsi à subvenir aux besoins d’une famille nombreuse. 🌇 Mon avis : Un livre sur la famille, l’exil, l’identité et l’intégration. Un passé qui a laissé des traces, des blessures. Des difficultés à trouver ses marques car l’on se sent étranger où que l’on soit. Sentir la colère et la rage grandir mais refuser de lui donner trop de place. Être plus fort et construire son histoire. Une lecture qui est restée trop en surface et décousue à mon propre goût malgré des thèmes intéressants. J’aurais aimé plus de profondeur, j’ai la sensation que les sujets sont effleurés sans jamais rentrer dans le vif du sujet. Seules les toutes dernières pages ont réussi à captiver mon attention, criantes de vérité. Une écriture simple mais écrite avec le cœur pour raconter son histoire. De la souffrance d’avoir tout quitté et devoir repartir de zéro. De ses parents, analphabètes, qui ont préféré garder leur douleur au fond de leur cœur dans le seul but de protéger leurs enfants. Besoin d’exprimer que ce jeune adulte avance en étant chahuté entre deux cultures. De pleurer son enfance mais de décider de faire vivre ses souvenirs aussi longtemps qu’il le pourra. Ce livre reflète l’envie d’écrire qui l’on est et d’où l’on vient, pour ne plus rester invisible dans une société qui a la dent dure contre l’immigration. Mettre des mots sur ses propres maux demande du courage et de l’honnêteté alors malgré ses maladresses, je dirais que ce livre a le mérite d’exister. Il est toujours plus simple de fermer les yeux et de refuser de regarder en face cette réalité. Une centaine de pages qui invitent à la tolérance et à accepter nos différences.
    Lire la suite
    En lire moins
  • YvonS 13/03/2023
    Dans "Vivants", Mehdi Charef nous racontait en un roman autobiographique son enfance dans le bidonville de Nanterre (pudiquement renommé par les autorités : cité de transit). On y découvrait entre autres un mode de vie solidaire dans la pauvreté... Ici, Ahmed et sa famille ont obtenu enfin un logement décent dans une HLM et c'est émouvant de les voir s'émerveiller du confort basique de ce genre d'appartement : le chauffage par le sol, la belle cuisine, avoir une chambre chacun, tout en regrettant les amis, les voisins avec qui ont a tant vécu de choses. Et quand on est un adolescent puis un jeune travailleur, c'est important de se construire son nid à soi, son cocon. Parce qu'il n'est pas question de quitter ses parents, son salaire (d'ouvrier affuteur en usine) vient compléter celui de son père (terrassier au marteau piqueur), indispensable pour faire vivre la famille avec ses nombreux frères et soeurs. Mehdi Charef alterne les chapitres avec ceux où Ahmed écrit à Amaria, sa soeur aînée morte noyée à 10 ans. Il lui rend hommage comme il rend un très bel hommage à ses parents et à son pays natal. Il dit la beauté des paysages, combien... Dans "Vivants", Mehdi Charef nous racontait en un roman autobiographique son enfance dans le bidonville de Nanterre (pudiquement renommé par les autorités : cité de transit). On y découvrait entre autres un mode de vie solidaire dans la pauvreté... Ici, Ahmed et sa famille ont obtenu enfin un logement décent dans une HLM et c'est émouvant de les voir s'émerveiller du confort basique de ce genre d'appartement : le chauffage par le sol, la belle cuisine, avoir une chambre chacun, tout en regrettant les amis, les voisins avec qui ont a tant vécu de choses. Et quand on est un adolescent puis un jeune travailleur, c'est important de se construire son nid à soi, son cocon. Parce qu'il n'est pas question de quitter ses parents, son salaire (d'ouvrier affuteur en usine) vient compléter celui de son père (terrassier au marteau piqueur), indispensable pour faire vivre la famille avec ses nombreux frères et soeurs. Mehdi Charef alterne les chapitres avec ceux où Ahmed écrit à Amaria, sa soeur aînée morte noyée à 10 ans. Il lui rend hommage comme il rend un très bel hommage à ses parents et à son pays natal. Il dit la beauté des paysages, combien son village lui manque malgré la pauvreté et la faim, il dit ses angoisses, sa rage aussi quant à la guerre d'Algérie, les colons, les soldats. La peur de venir habiter en France vivre au milieu des envahisseurs, l'étonnement de découvrir qu'il existe des Français bienveillants, la fascination de découvrir la culture, la lecture surtout. On découvre un ouvrier pas comme les autres, assoiffé de connaissance, conscient de l'injustice faite aux siens, indispênsables mais méprisés, face au racisme et à l'ignorance. Une centaine de pages pleines d'émotion et de colère aussi. On regrette la brièveté du récit, on aurait aimé le suivre plus longtemps dans son aventure culturelle dont on sait qu'elle va le mener à la littérature et au cinéma. Même si on le voit dévorer des films et commencer à écrire. Peut-être dans un 3e livre bientôt ? Si vous avez lu VIVANTS, voilà une suite tout à fait nécessaire et un auteur trop rare qu'on a hâte de retrouver...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.

Lisez maintenant, tout de suite !