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La mort intime
François Mitterrand (préface de)
Date de parution : 31/07/2006
Éditeurs :
Pocket

La mort intime

François Mitterrand (préface de)
Date de parution : 31/07/2006

« Comment mourir ? Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s’en détourne. (…) Jamais peut-être le rapport à la mort n’a été si pauvre qu’en...

« Comment mourir ? Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s’en détourne. (…) Jamais peut-être le rapport à la mort n’a été si pauvre qu’en ces temps de sécheresse spirituelle où les hommes, pressés d’exister, paraissent éluder le mystère (…). Ce livre est une leçon...

« Comment mourir ? Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s’en détourne. (…) Jamais peut-être le rapport à la mort n’a été si pauvre qu’en ces temps de sécheresse spirituelle où les hommes, pressés d’exister, paraissent éluder le mystère (…). Ce livre est une leçon de vie. La lumière qu’il dispense est plus intense que bien des traités de sagesse. »
François Mitterrand

« Marie de Hennezel dénonce avec force la médicalisation qui entoure la mort. » Le Progrès

Préface de François Mitterand

Marie de HENNEZEL
est psychologue clinicienne. Pionnière du développement et de la reconnaissance des soins palliatifs, elle a travaillé dix ans auprès des malades avant d’être chargée de mission au ministère de la Santé sur les questions de la fin de vie. Elle a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.
 

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EAN : 9782266168533
Code sériel : 10102
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266168533
Code sériel : 10102
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Marie de Hennezel dénonce avec force la médicalisation qui entoure la mort." Le progrès

"Préfacé par François Mitterrand, un livre consacré à ceux pour qui la fin est proche." Dernière heure

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Rollye 02/05/2021
    "La mort intime" de Marie de Hennezel fut écrit en 1996, époque ou le SIDA sévissait et faisait des ravages. Elle nous livre dans ce récit son expérience en tant que psychologue, de son vécu avec les personnes en fin de vie, dans un service de soins palliatifs, à l'époque très novateur. Loin d'etre un livre triste, au vu du sujet, nous découvrons un monde d'une densité humaine hors du commun, un monde à l'approche de la mort rempli d'attention, de douceur, de bienveillance, d'amour, et de tendresse. Les soignants, et les personnes malades, grâce au dialogue et à l'amour finissent souvent par faire face à la mort avec sérénité et courage. C'est un livre qui vous fait monter les larmes aux yeux, non de tristesse, mais d'émotion, tant il évoque ce qu'il y a de plus profond, de plus authentique en l'homme à l'heure de sa fin. On y découvre également un François Mitterrand, président, d'une grande épaisseur humaine, venu visiter le service. (qui on le sait sera accompagné par l'auteur dans sa fin de vie quelques mois plus tard.) Voilà donc un témoignage bouleversant, qui nous concerne tous. On ne peut s'empêcher en le lisant de penser à nos proches aimés... "La mort intime" de Marie de Hennezel fut écrit en 1996, époque ou le SIDA sévissait et faisait des ravages. Elle nous livre dans ce récit son expérience en tant que psychologue, de son vécu avec les personnes en fin de vie, dans un service de soins palliatifs, à l'époque très novateur. Loin d'etre un livre triste, au vu du sujet, nous découvrons un monde d'une densité humaine hors du commun, un monde à l'approche de la mort rempli d'attention, de douceur, de bienveillance, d'amour, et de tendresse. Les soignants, et les personnes malades, grâce au dialogue et à l'amour finissent souvent par faire face à la mort avec sérénité et courage. C'est un livre qui vous fait monter les larmes aux yeux, non de tristesse, mais d'émotion, tant il évoque ce qu'il y a de plus profond, de plus authentique en l'homme à l'heure de sa fin. On y découvre également un François Mitterrand, président, d'une grande épaisseur humaine, venu visiter le service. (qui on le sait sera accompagné par l'auteur dans sa fin de vie quelques mois plus tard.) Voilà donc un témoignage bouleversant, qui nous concerne tous. On ne peut s'empêcher en le lisant de penser à nos proches aimés et disparus, que nous avons su ou non, bien accompagner â leur dernier moment. C'est que notre société matérialiste, jeuniste, souvent trop pressée detourne volontiers le regard, dans le déni de la mort sur ces moments intenses et pourtant très précieux. Au moment des débats actuels sur l'euthanasie et le suicide assisté, relire "la mort intime" de Marie de Hennezel, nous pousse à réfléchir... un être humain accompagné,aimé, entouré de tendresse à la fin de sa vie, semble souvent vouloir vivre jusqu'au bout et avec intensité la fin de sa vie.
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  • TCHITAT92 22/11/2020
    Cours ouvrage d'une rare densité émotionnelle. Où l'on apprend à poser un autre regard sur la fin de vie, l'approche de la Mort. Première psychologue dans la première unité de soins palliatifs mise en place dans les années 80, Marie de Hennezel nous fait voir la mort non plus comme une ennemie à combattre jusqu'au bout, mais comme le début d'un autre étape de la personne, étape qui reste mystérieuse mais ne doit pas forcément faire peur. On y découvre l'immense besoin d'écoute des malades, écoute de leurs mots, mais aussi, pour ceux qui ne sont plus en capacité physique (et/ou mentale) de pouvoir s'exprimer, écoute de leurs maux, de leur être profond qui émane de leur corps affaibli. L'importance de la présence, sans forcément parler, du toucher, une main posée toute en douceur sur un bras, une joue décharnée, une musique apaisante partagée, un regard plein de chaleur. L'empathie soigne l'âme du mourant, au-delà de la médication. L'auteure souligne l'essentiel, la communication, que la personne "en partance" puisse dire qu'elle se sent partir, sans être jugée, sans être leurrée, que la famille aimante accepte le départ quand il est devenu inexorable, qu'elle "autorise", par des mots, par des gestes,... Cours ouvrage d'une rare densité émotionnelle. Où l'on apprend à poser un autre regard sur la fin de vie, l'approche de la Mort. Première psychologue dans la première unité de soins palliatifs mise en place dans les années 80, Marie de Hennezel nous fait voir la mort non plus comme une ennemie à combattre jusqu'au bout, mais comme le début d'un autre étape de la personne, étape qui reste mystérieuse mais ne doit pas forcément faire peur. On y découvre l'immense besoin d'écoute des malades, écoute de leurs mots, mais aussi, pour ceux qui ne sont plus en capacité physique (et/ou mentale) de pouvoir s'exprimer, écoute de leurs maux, de leur être profond qui émane de leur corps affaibli. L'importance de la présence, sans forcément parler, du toucher, une main posée toute en douceur sur un bras, une joue décharnée, une musique apaisante partagée, un regard plein de chaleur. L'empathie soigne l'âme du mourant, au-delà de la médication. L'auteure souligne l'essentiel, la communication, que la personne "en partance" puisse dire qu'elle se sent partir, sans être jugée, sans être leurrée, que la famille aimante accepte le départ quand il est devenu inexorable, qu'elle "autorise", par des mots, par des gestes, la personne aimée à mourir. La mort vécue de façon douloureuse, dans des lieux où pourtant la douleur physique est prise en charge de manière attentive, est souvent due à une "douleur de l'âme", celle de partir en laissant derrière soi des conflits larvés, des non-dits, des amours et des pardons tus. Geste et parole s'avèrent les maîtres-mots d'un départ en douceur pour les malades de longue durée : une belle leçon de vie, une belle leçon de mort. Que chacun de nous essaie de s'en souvenir le moment venu !
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  • MiKa73 12/10/2020
    Ce livre à changer ma vision de la mort mais aussi et surtout, sur les moments d'accompagnement juste avant, ces personnes que l'on appelle "mourant" et qui sont plus souvent bien plus dans vie que d'autres. C'est un livre bouleversant d'humanité.
  • likat 02/05/2020
    Marie De Hennezel nous parle d'un thème qu'on aimerait le plus souvent éviter: l'accompagnement des personnes en fin de vie, en soins palliatifs et la mort. Le sujet est difficile mais traité avec beaucoup d'humanité.
  • frconstant 11/04/2020
    "La mort est un manque de savoir-vivre", disait Alphonse Allais. Marie de Hennezel dirait plutôt: "Seuls ceux qui vivent jusqu'au bout ont l'apanage du savoir-mourir." Avec son témoignage 'La mort intime' publié chez Robert Laffont publié en 1995, l'autrice nous invite à vivre pleinement notre mort. Surtout si sa venue coïncide avec les points d'interrogation, d'exclamation ou de suspension qui ponctuent tout combat contre un cancer ou des déchéances physiques et morales. Avec pudeur, respect, vitalité et espérance, Marie de Hennezel ne fait l'impasse sur aucune des questions. Celles qui titillent la joie de vivre, l'esprit et les routines de nos certitudes volant en éclats. Le choc est parfois rude, toujours vrai. Respectueux des hommes et des femmes qui entrent dans ces zones de turbulences qui éveillent la peur, l'angoisse mais aussi, parfois, la sérénité face à une vie rempli qui approche de son terme. Mourir s'apprend, nous dit-elle. Mourir s'accompagne, mourir se partage. Mourir rend plus fort, mourir s'accomplit. Avec force, vérité et humilité, l'autrice témoigne de son expérience dans les services de soins palliatifs. Son expérience de terrain illustre ses propos sans jamais forcer l'adhésion du lecteur. 'La mort intime' est une proposition qu'il nous appartient de saisir ou pas. C'est... "La mort est un manque de savoir-vivre", disait Alphonse Allais. Marie de Hennezel dirait plutôt: "Seuls ceux qui vivent jusqu'au bout ont l'apanage du savoir-mourir." Avec son témoignage 'La mort intime' publié chez Robert Laffont publié en 1995, l'autrice nous invite à vivre pleinement notre mort. Surtout si sa venue coïncide avec les points d'interrogation, d'exclamation ou de suspension qui ponctuent tout combat contre un cancer ou des déchéances physiques et morales. Avec pudeur, respect, vitalité et espérance, Marie de Hennezel ne fait l'impasse sur aucune des questions. Celles qui titillent la joie de vivre, l'esprit et les routines de nos certitudes volant en éclats. Le choc est parfois rude, toujours vrai. Respectueux des hommes et des femmes qui entrent dans ces zones de turbulences qui éveillent la peur, l'angoisse mais aussi, parfois, la sérénité face à une vie rempli qui approche de son terme. Mourir s'apprend, nous dit-elle. Mourir s'accompagne, mourir se partage. Mourir rend plus fort, mourir s'accomplit. Avec force, vérité et humilité, l'autrice témoigne de son expérience dans les services de soins palliatifs. Son expérience de terrain illustre ses propos sans jamais forcer l'adhésion du lecteur. 'La mort intime' est une proposition qu'il nous appartient de saisir ou pas. C'est un livre qui respecte la vie comme la mort, tous deux participant au même processus évolutif qu'est la vie. Et si la vie se définit comme une maladie sexuellement transmissible, au pronostic vital toujours engagé, la vie, comme la mort, valent la peine d'être vécues, dans une conscience de soi et des autres partagée. Un livre abordable dont la bienséance reste d'actualité.
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