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La Saison de l'ombre
Date de parution : 05/02/2015
Éditeurs :
Pocket

La Saison de l'ombre

Date de parution : 05/02/2015
Au cœur de la brousse subsaharienne, un grand incendie a ravagé les cases du clan Mulongo. Depuis lors, douze hommes manquent à l’appel – les fils aînés pour la plupart.... Au cœur de la brousse subsaharienne, un grand incendie a ravagé les cases du clan Mulongo. Depuis lors, douze hommes manquent à l’appel – les fils aînés pour la plupart. Pendant que les mères cherchent en songe les réponses à leur chagrin, le Conseil interroge les ancêtres, scrute les mystères... Au cœur de la brousse subsaharienne, un grand incendie a ravagé les cases du clan Mulongo. Depuis lors, douze hommes manquent à l’appel – les fils aînés pour la plupart. Pendant que les mères cherchent en songe les réponses à leur chagrin, le Conseil interroge les ancêtres, scrute les mystères de l’ombre : que signifie cette disparition ? Pour le salut de la communauté, le chef Mukano et quelques autres décident de partir à leur recherche en territoire bwele, leurs voisins. Peu d’entre eux atteindront l’océan – par où les « hommes aux pieds de poules » emportent leurs enfants…
 
« La voix de Léonora Miano, l’une des plus fortes de sa génération, devrait résonner de Paris à Douala – et voyager bien au-delà. » Catherine Simon – Le Monde
 
Cet ouvrage a reçu le Prix Femina et le Grand prix du roman métis
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EAN : 9782266248778
Code sériel : 15949
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266248778
Code sériel : 15949
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« C’est un vrai tour de passe-passe littéraire qu’a réussi Léonora Miano dans son nouveau roman, La Saison de l’ombre. Dans ce roman puissant et original, Léonora Miano se fait voyante, comme disait Rimbaud, et nous donne à saisir une autre manière de sentir le monde. Un voyage étonnant, mené par une vraie sorcière littéraire. » Patrick Williams – ELLE
« De tous ces “invisibles”, l’humanité est ici restituée. La voix de Léonora Miano, l’une des plus fortes de sa génération, devrait résonner de Paris à Douala – et voyager bien au-delà. » Catherine Simon – Le Monde
« Somptueux tombeau pour les âmes errantes, cette Saison de l’ombre est aussi un bel hommage au courage des mères. » Jeanne de Menibus – Le Figaro Magazine
 « On devine que Léonora Miano a longtemps fouillé l’ombre avant, au contact de leurs âmes, pouvoir rendre au jour ses personnages. Pour sauver les ancêtres, de chair et d’os ceux-là, du définitif oubli. » Philippe Delaroche – LIRE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • didislibrary 27/03/2024
    La traite negrière, sujet lourd que Leonora Miano decide de conter avec une mise en lumière de tous les acteurs (histoire de les responsabiliser) et des victimes. Et je ne le savais pas, mais j'ai lu dans une thèse que ce livre peut etre considéré aussi comme un thriller historique (effectivement, il y a en fond une mère qui enquete pour retrouver son fils)
  • BenDu93 25/05/2023
    Super bien écrit, histoire glaçante, poignante, haletante aussi, qui a changé mon regard sur l'esclavage. Leonora Miano désinvisibilise des réalités qu'on ne voyait avant que de loin. Avec des personnages qui ont une vraie densité. A lire absolument, et à partager
  • SebastienFritsch 17/04/2023
    Découvrir le Cameroun ancestral, c'est ce que nous propose Léonora Miano, nous présentant des tribus variées, attachées à leurs terres, leurs croyances, leurs usages, leurs différences, aussi : deux territoires contigus, mais distincts par leurs ressources, leur géographie, leur histoire, constituent deux mondes séparés. Bien sûr, on se rencontre, entre clans voisins, on commerce, on s'arrange, on cohabite paisiblement. Mais la paix peut-elle résister quand la différence n'est plus une source d'échange mais une opportunité de domination ? Léonora Miano nous fait alors (re)découvrir quelques constantes universelles qui dépassent largement le contexte du Cameroun d'il y a 7 ou 8 siècles : la fourberie, la tentation du profit, la loi du plus fort, la fragilité de ceux qui ne voient pas le mal arriver à leur porte, la cruauté des maîtres envers les esclaves... et pour insister encore dans le registre des injustices : l'attribution aux femmes de la responsabilité des malheurs qui tombent sur le village. Ce livre est passionnant, pour son côté historique, géographique et ethnographique : moi qui n'avais jamais lu de littérature camerounaise, j'ai appris énormément de choses sur ce pays à l'époque qui correspond au moyen-âge européen. J'ai apprécié aussi l'immersion totale proposée par l'autrice, qui nous invite à regarder tous les événements avec les yeux des membres de la tribu qu'elle décrit, influencés par leurs croyances, leurs rites et leur connaissance limitée du monde. Autre point fort : le suspense, entretenu par le fait que nous découvrons progressivement, en même temps que les personnages, l'origine de leurs malheurs. Enfin, l'autrice nous offre plusieurs protagonistes forts, surtout des femmes, prêtes à tout pour défendre leur clan, retrouver leurs fils disparus et comprendre les raisons des attaques contre leur village. Une lecture enrichissante. Découvrir le Cameroun ancestral, c'est ce que nous propose Léonora Miano, nous présentant des tribus variées, attachées à leurs terres, leurs croyances, leurs usages, leurs différences, aussi : deux territoires contigus, mais distincts par leurs ressources, leur géographie, leur histoire, constituent deux mondes séparés. Bien sûr, on se rencontre, entre clans voisins, on commerce, on s'arrange, on cohabite paisiblement. Mais la paix peut-elle résister quand la différence n'est plus une source d'échange mais une opportunité de domination ? Léonora Miano nous fait alors (re)découvrir quelques constantes universelles qui dépassent largement le contexte du Cameroun d'il y a 7 ou 8 siècles : la fourberie, la tentation du profit, la loi du plus fort, la fragilité de ceux qui ne voient pas le mal arriver à leur porte, la cruauté des maîtres envers les esclaves... et pour insister encore dans le registre des injustices : l'attribution aux femmes de la responsabilité des malheurs qui tombent sur le village. Ce livre est passionnant, pour son côté historique, géographique et ethnographique : moi qui n'avais jamais lu de littérature camerounaise, j'ai appris énormément de choses sur ce pays à l'époque qui correspond au moyen-âge européen. J'ai apprécié aussi l'immersion totale proposée par...
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  • ManouB 14/03/2023
    Malgré le sujet et le fait que ce roman a obtenu en 2013, le Prix Fémina, je ne suis pas arrivée à me passionner autant pour cette lecture comme je l'avais fait pour ses deux précédents romans. Voici l'histoire. Dans un village du Cameroun, où vit le clan des Mulongo, au début de la traite des noirs, un terrible incendie trouble la tranquillité des lieux en pleine nuit. Au petit matin, les habitants découvrent que les fils ainés à peine initiés de dix familles, ont disparu, ainsi que deux hommes importants du village. Afin d'éloigner le mauvais œil, les mères des fils qui ont disparu sont rassemblées dans une maison à l'écart de leur famille. On les surnomme désormais "celles dont les fils n'ont pas été retrouvés". Mais les femmes se rebiffent car, comment peuvent-elles faire le deuil de leurs enfants puisqu'elles ne peuvent pas appliquer les rites habituels réservés aux défunts. Elles veulent donc savoir si leurs garçons sont morts ou vivants. Après avoir réuni le Conseil, un petit groupe de villageois, accompagnés de trois des mères parmi les plus courageuses, et du chef de clan, décident de quitter le village et de s'éloigner des ancêtres et de leurs croyances pour tenter de savoir ce qui est arrivé aux hommes de leur communauté. Ils vont découvrir que les responsables sont les Bwele, leurs voisins, avec qui ils entretenaient jusqu'à présent des relations cordiales. Ils ont vendu les jeunes de la tribu aux étrangers venus par la mer, pour contenter leur reine, avide de pouvoir et d'argent. Le fait que l'auteur ait voulu raconter cette histoire d'enlèvement de l'intérieur, du point de vue des opprimés, donc du peuple africain, est très intéressante. Je suis toujours enchantée de découvrir les romans primés par le Femina. Mais je l'avoue j'ai eu du mal à finir ce roman, ce qui est rare chez moi, surtout avec un auteur aimé. Heureusement la curiosité, l'envie de savoir le fin mot de l'histoire l'emporte toujours, même si ici ce n'était pas forcément le plus important, vu que nous savons déjà à qui ont été vendus ces jeunes hommes du village...et ce qu'ils sont devenus ensuite. J'ai aimé me passionner pour la culture de ce peuple, admirer ces femmes fortes, les rites, les croyances, mais j'ai souvent abandonné ma lecture pour la reprendre plus tard. Ce n'est pas un livre que l'on peut lire d'une seule traite ou alors ce n'était pas le bon moment pour moi pour le faire. C'est un texte très littéraire qui a plusieurs niveaux de lecture et qui demande une certaine concentration. De plus, il y a beaucoup de répétition, des mots dont la signification est à rechercher dans le lexique à la fin du livre. La lecture est rendue encore plus ardue à cause des noms donnés aux personnages qui sont très proches. Je vous donne un exemple : les hommes s'appellent, Musima, Mukano, Mutango, Mutimbo, Mukimbo, Mundene, et les femmes Ebeise, Ebusi, Eyabe, Ekesi, Eleke... D'un autre côté, le fait que les noms se ressemblent tant, donne à l'histoire un caractère universel...qu'importe leurs noms finalement. Ils ne sont que les instruments d'une grande machination...exploiter l'humanité a toujours existé et on ne peut pas dire que de nos jours ce soit tellement différent, tout le monde sait que l'esclavage moderne existe encore même s'il revêt un autre visage à cause de la mondialisation. A noter Léonora Miano est une écrivaine très engagée qui mérite d'être lue et connue. Elle se bat pour parler de la condition des femmes africaines, ou pas, et pour la francophonie. Elle a obtenu de nombreux prix et depuis janvier 2014, elle a été nommée au grade de Chevalière de l'ordre des Arts et des Lettres.Malgré le sujet et le fait que ce roman a obtenu en 2013, le Prix Fémina, je ne suis pas arrivée à me passionner autant pour cette lecture comme je l'avais fait pour ses deux précédents romans. Voici l'histoire. Dans un village du Cameroun, où vit le clan des Mulongo, au début de la traite des noirs, un terrible incendie trouble la tranquillité des lieux en pleine nuit. Au petit matin, les habitants découvrent que les fils ainés à peine initiés de dix familles, ont disparu, ainsi que deux hommes importants du village. Afin d'éloigner le mauvais œil, les mères des fils qui ont disparu sont rassemblées dans une maison à l'écart de leur famille. On les surnomme désormais "celles dont les fils n'ont pas été retrouvés". Mais les femmes se rebiffent car, comment peuvent-elles faire le deuil de leurs enfants puisqu'elles ne peuvent pas appliquer les rites habituels réservés aux défunts. Elles veulent donc savoir si leurs garçons sont morts ou vivants. Après avoir réuni le Conseil, un petit groupe de villageois, accompagnés de trois des mères parmi les plus courageuses, et du chef de clan, décident de quitter le village et de s'éloigner des ancêtres et de leurs croyances pour tenter de...
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  • Lishbks 28/12/2022
    Le clan Mulongo doit faire face à une tragédie. Alors qu'un incendie ravageait les cases du village, dix jeunes initiés et deux hommes d'âge mûr dont leur guide spirituel se sont mystérieusement évaporés. L'heure est à la reconstruction. Il faut aussi faire la lumière sur cette disparition. Circonscrire la douleur des mères également, afin qu'elle ne paralyse pas la vitalité des autres villageois. Au-dessus de la case où demeurent "celles dont les fils n'ont pas été retrouvés", une épaisse brume s'installe. À l'intérieur, l'ombre nourrit les songes et les songes appellent les esprits. À leur manière, ces femmes entravées cherchent la vérité. Comprendront-elles avant ceux qui se sont dirigés en terre Bwele pour consulter leurs voisins ? C'est avec érudition et sans lourdeur que nous pénétrons dans une vie clanique, dans son mélange de traditions, de croyances, d'organisation interne mais aussi et surtout au sein des individualités à la fois habitées par cet ordre des choses et capables de s'en affranchir. On ne peut qu'avoir le cœur lourd et révolté quand, se mettant ainsi à hauteur d'hommes et de femmes, les démons de l'Histoire viennent vous percuter. La prose de Leonora Miano, vive et habitée, m'a fait l'effet d'une chanson tatouée sur un corps en mouvement. Elle s'étire, s'agite, bouillonne, semble vouloir sortir des pages et y parvient. Les termes en langue douala s'y invitent et sont un merveilleux apport que ce soit pour l'immersion comme pour la découverte culturelle. Le clan Mulongo doit faire face à une tragédie. Alors qu'un incendie ravageait les cases du village, dix jeunes initiés et deux hommes d'âge mûr dont leur guide spirituel se sont mystérieusement évaporés. L'heure est à la reconstruction. Il faut aussi faire la lumière sur cette disparition. Circonscrire la douleur des mères également, afin qu'elle ne paralyse pas la vitalité des autres villageois. Au-dessus de la case où demeurent "celles dont les fils n'ont pas été retrouvés", une épaisse brume s'installe. À l'intérieur, l'ombre nourrit les songes et les songes appellent les esprits. À leur manière, ces femmes entravées cherchent la vérité. Comprendront-elles avant ceux qui se sont dirigés en terre Bwele pour consulter leurs voisins ? C'est avec érudition et sans lourdeur que nous pénétrons dans une vie clanique, dans son mélange de traditions, de croyances, d'organisation interne mais aussi et surtout au sein des individualités à la fois habitées par cet ordre des choses et capables de s'en affranchir. On ne peut qu'avoir le cœur lourd et révolté quand, se mettant ainsi à hauteur d'hommes et de femmes, les démons de l'Histoire viennent vous percuter. La prose de Leonora Miano, vive et habitée, m'a fait l'effet d'une chanson tatouée sur un corps en...
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