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La Sorcière
Delphine Mercuzot (préface de), Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Collection : Agora
Date de parution : 26/11/2020
Éditeurs :
Pocket

La Sorcière

Delphine Mercuzot (préface de), Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Collection : Agora
Date de parution : 26/11/2020
« Beauté crépusculaire et torturée, la Sorcière de Michelet ne ressemble pas au portrait que dressent les études modernes des procès en sorcellerie: une paysanne paniquée, dénoncée par ses voisins,... « Beauté crépusculaire et torturée, la Sorcière de Michelet ne ressemble pas au portrait que dressent les études modernes des procès en sorcellerie: une paysanne paniquée, dénoncée par ses voisins, ne comprenant pas le juge qui la questionne. Au fil des pages, la femme qui se dresse avec fierté affirme... « Beauté crépusculaire et torturée, la Sorcière de Michelet ne ressemble pas au portrait que dressent les études modernes des procès en sorcellerie: une paysanne paniquée, dénoncée par ses voisins, ne comprenant pas le juge qui la questionne. Au fil des pages, la femme qui se dresse avec fierté affirme sa toute-puissance magique, porte sa malédiction comme un sacerdoce, passe de la marginalité à la majesté, à l’instar de Médée, mère infanticide porteuse d’une noire lumière. »

La stimulante préface et la riche édition inédite qu’en propose ici Delphine Mercuzot éclairent d’un nouveau jour ce texte majeur et permettent de mieux comprendre pourquoi «[p]lus d’un l’a trouvée belle, plus d’un vendrait sa part du paradis pour oser approcher... » 
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EAN : 9782266305433
Code sériel : 18051
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 120 x 180 mm
EAN : 9782266305433
Code sériel : 18051
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 120 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MlleA 12/02/2024
    • Quand on se lance dans ce livre, il ne faut pas s'attendre à un roman, ni à un essai sur la sorcellerie à part entière. Michelet a mélangé les deux genres à la fois. Il prend une femme du moyen Âge, quelconque, et en fait son évolution dans ce temps incertain et sombre dans lequel vivaient les gens de l'époque. C'est plutôt bien écrit, bien ficelé, et le fait d'utiliser cette méthode d'écriture pour dénoncer la société, la religion, est bien trouvé et permet de tenir le lecteur. • Dans une deuxième partie du livre, sont exposés certains cas avérés de procès, et attention, certains sont difficiles à lire, non pas dans la compréhension, mais dans la description dure et terrible qu'ont du supporteur ces femmes, très jeunes, pour certaines dans elle-même. • Avec ce livre, Michelet ne fait pas seulement que de dénoncer, et élève aussi la femme, en fait une martyre que la société et la religion ont voulu détruire car celle-ci a eu l'ambition de vouloir exister, de se montrer dans cette période qui voulait seulement qu'elle fasse pâle figure...!
  • Papapulpobonito 20/10/2023
    Un texte assez original, à mi chemin entre le roman et l'essai, qui se découpe en deux parties. L'auteur va ici nous parler des sorcières, sont elles nées ainsi ou sont elles le fruit de l'évolution de l'occident. On va suivre ici la sorcière, à travers sa vie et à travers les âges, de la fin de l'antiquité tardive à la veille de la révolution. On y voit la sorcière comme une femme, seule, loin de tout, et surtout des villes. Dans un cadre de vie incertain, peu d'éducation et un travail difficile, elle garde contact avec la nature, qui la fait vivre, et avec les anciennes croyances païennes, toujours présentes dans les campagnes. La sorcière grandira et prendra sa place dans la société, souvent appelée au secours des malades, et prenant de plus en plus d'importance, jusqu'à en devenir gênante. La seconde partie de l'ouvrage est censée reprendre et expliquer des cas de sorcellerie à travers les âges. Cependant celle ci ne m'a pas convaincu. J'ai trouvé qu'elle prenait plus la forme d'une attaque directe envers l'Eglise, la sorcellerie prenant un aspect secondaire, quand elle est évoquée. Une lecture en demi teinte donc, dont la première partie pourra intéresser tout curieux désirant en apprendre plus sur les sorcières.Un texte assez original, à mi chemin entre le roman et l'essai, qui se découpe en deux parties. L'auteur va ici nous parler des sorcières, sont elles nées ainsi ou sont elles le fruit de l'évolution de l'occident. On va suivre ici la sorcière, à travers sa vie et à travers les âges, de la fin de l'antiquité tardive à la veille de la révolution. On y voit la sorcière comme une femme, seule, loin de tout, et surtout des villes. Dans un cadre de vie incertain, peu d'éducation et un travail difficile, elle garde contact avec la nature, qui la fait vivre, et avec les anciennes croyances païennes, toujours présentes dans les campagnes. La sorcière grandira et prendra sa place dans la société, souvent appelée au secours des malades, et prenant de plus en plus d'importance, jusqu'à en devenir gênante. La seconde partie de l'ouvrage est censée reprendre et expliquer des cas de sorcellerie à travers les âges. Cependant celle ci ne m'a pas convaincu. J'ai trouvé qu'elle prenait plus la forme d'une attaque directe envers l'Eglise, la sorcellerie prenant un aspect secondaire, quand elle est évoquée. Une lecture en demi teinte donc, dont la première partie pourra intéresser tout curieux désirant en apprendre plus sur les...
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  • ElBaathory 19/08/2022
    Qui dit occultisme, dit ésotérisme et dit alors sorcières. Ainsi, c’est au cours de différentes recherches sur le sujet que je suis tombé sous le podcast plus que décomplexée de C’est pas Sorcières réalisé par Louise et Marion. Grâce au premier hors série de cette émission, dans lequel les créatrices présentaient leurs bibliothèques magiques, j’ai entendu parler de cet essai. N’étant pas un adepte du genre et malgré sa véracité historique contestée, j’ai eu très envie de découvrir la triste et célèbre chasse aux sorcières subie injustement par la population lors de l’immergence de l’église et ses clergés dans notre quotidien. Malheureusement et même si j’ai apprécié l’élégante et satinée prose de Jules Michelet, il est indéniable que celle-ci semble des plus datée et alambiquée qui soit. Qu’il m’a fallu faire force de concentration et de focalisation pour tenter d’appréhender et de comprendre au mieux l’approche passionnante et parfois lyrique de la réflexion de l’auteur quant à ce douloureux épisode de notre histoire. En ce sens, j’ai été sensible au discours tenu et établi par ce dernier même s’il est vrai que celui-ci manque clairement de nuances. L’auteur intente, à l’image de l’église contre les femmes d’antan, un véritable procès contre la société ecclésiale qui dominait le monde il y a encore peu. Ce parti pris aurait pu se révéler pertinent si celui-ci s’était construit autour de réels et démontrés faits plutôt que sur certaines affabulations. Finalement, et dans son contexte historique, les travaux de recherches sont assez maigres et malgré une seconde partie axée sur certains célèbres procès, le reste de l’essai m’a semblé bien trop lyrique et mystique qu’autre chose. Néanmoins, cette dimension portée sur les croyances d’antan et autres allégories du genre permettent à Jules Michelet de narrer avec allure et distinction une analyse à l’ambiance envoûtante et mystérieuse. C’est pourquoi et malgré la véracité de l’apport théorique et historique apportée et en prenant en compte la période antérieure esquissée, nul doute que l’historien redore la figure de la sorcière avec style et réussite. Sans en réaliser l’image moderne que nous connaissons tous maintenant – quoi que encore assez injustement diabolisée dans certains pays et autres sociétés sectaires -, ce dernier dévoile un émouvant et vivifiant portrait de ce que sont ces femmes savantes et libres. Plus que la sorcière, Jules Michelet décortique finalement la place et l’évolution de la femme au sein du monde et ce, de l’antiquité à la révolution française. C’est un des aspects qui m’a le plus convaincu même si son dessin se veut parfois fortement axé et influencé selon les mœurs de l’époque il n’en est pas moins salvateur envers cette population opprimée depuis l’ascension de l’église et dont sa critique se veut fortement tranchante. L’auteur n’hésite nullement à dévoiler au grand jour les failles et autres problématiques liées au domaine ecclésial et son sytème et dont, malgré la dimension assez pieuse de La Sorcière, cet aspect m’a semblé des plus saisissant. Ainsi et si je passe outre les défauts de cette œuvre, je ne peux nier avoir apprécié cet exercice de lecture. J’ai découvert à travers cet essai, une analyse passionnée et passionnante quant à un épisode marquant de notre histoire. Bien que le discours de Jules Michelet puisse parfois raisonné daté et alambiqué, je n’ai pu être insensible à la rédemption qu’il apporte avec ferveur aux femmes persécutées dans le seul but de mettre en place le système religieux qui gouverne encore certaines visions de notre monde actuel.Qui dit occultisme, dit ésotérisme et dit alors sorcières. Ainsi, c’est au cours de différentes recherches sur le sujet que je suis tombé sous le podcast plus que décomplexée de C’est pas Sorcières réalisé par Louise et Marion. Grâce au premier hors série de cette émission, dans lequel les créatrices présentaient leurs bibliothèques magiques, j’ai entendu parler de cet essai. N’étant pas un adepte du genre et malgré sa véracité historique contestée, j’ai eu très envie de découvrir la triste et célèbre chasse aux sorcières subie injustement par la population lors de l’immergence de l’église et ses clergés dans notre quotidien. Malheureusement et même si j’ai apprécié l’élégante et satinée prose de Jules Michelet, il est indéniable que celle-ci semble des plus datée et alambiquée qui soit. Qu’il m’a fallu faire force de concentration et de focalisation pour tenter d’appréhender et de comprendre au mieux l’approche passionnante et parfois lyrique de la réflexion de l’auteur quant à ce douloureux épisode de notre histoire. En ce sens, j’ai été sensible au discours tenu et établi par ce dernier même s’il est vrai que celui-ci manque clairement de nuances. L’auteur intente, à l’image de l’église contre les femmes d’antan, un véritable procès contre...
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  • Lou_Knox 06/07/2022
    Chelou chelou mon vieux minou ce livre historique. Genre j'sais pas quoi en penser t'as vu ? J'veux dire, quand on le lit aujourd'hui on trouve ça triste ce regard porté sur l'image de la Femme, que Michelet fragilise et idéalise un peu si tu veux mon avis. Mais quand même quand tu réfléchis bien, ce texte a été écrit en 1862 et impose pour la première fois (j'dis ça j'en sais rien, je suis pas historien) une vision courageuse et qui prend la défense des "sorcières" qui ont vécues (avant d'être brûlées) au Moyen-Âge et un peu après. On va pas dire que c'est un texte féministe pour choquer personne mais .. mais tu sens les prémices de quelque chose. Alors ça le fait un peu. Après Michelet voit le Moyen-Âge comme une période très sombre et culturellement pauvre, ce qui sous certains aspects peut paraitre vrai mais moi j'suis pas tellement d'accord sauf que c'est pas le propos alors j'dis rien. En plus Michelet il est mort alors j'peux pu l'emmerder ni rien. Le parti pris de vouloir défoncer l'Eglise et de la contribution de cette dernière dans le fait d'avoir fait baisser la population féminine en les foutant au bûcher est un peu jubilatoire (et ça peut faire écho à pas mal de situations d'aujourd'hui, même si les bûchers ont été remplacé et que la Chasse aux sorcières a évolué (j'avoue ça veut pas dire moins dégueu pour autant). Un Michelet presque féministe, anti-clérical, qui raconte avec un certain talent, une plume littéraire, une révolte qui prend aux tripes, qui donne envie de crier en pliant son bouquin "putain mais c'est pas possible !!!????". Exemple, moi je savais pas que les filles dont on disaient qu'elles avaient été "prises" par Satan (ou n'importe quel démon vu que la mythologie de l'époque en est friande, pouvaient être "purifiée" par un mec d'Eglise. Et quand je dis purifier, c'est pas seulement par les flammes. Nan, les guillements c'était pour pas dire qu'ils les violaient par volonté de les laver de tous pêchés. What the fuck France ? Bon et t'as aussi un palmarès des villes d'Europe et de France, avec un triste score pour toutes, une véritable boucherie qui a eu un impact considérable sur la démographie de l'époque. Voilà, moi j'en parle avec mes mots. Comme c'est un peu confus et que y'a plein de notes j'ai eu un peu de mal à comprendre le texte (faut avoir des notions en histoire médiévale et moderne à mon avis, parce que y'a des personnages tu sais même pas de qui il parle, mais genre tout le monde doit connaitre t'sais). J'vais pas te dire qu'il faut que tu sautes dessus, faut vraiment avoir envie de bouffer des choses crues. D'un point de vue historique c'est intéressant. Moi je voulais juste apprendre à voler sur un balais. Tant pis, j'aurai appris d'autres trucs. (MAIS J'AI KIFFÉ HEIN) Bon minou, je crois qu'on est plus dans le Kansas, Salut !Chelou chelou mon vieux minou ce livre historique. Genre j'sais pas quoi en penser t'as vu ? J'veux dire, quand on le lit aujourd'hui on trouve ça triste ce regard porté sur l'image de la Femme, que Michelet fragilise et idéalise un peu si tu veux mon avis. Mais quand même quand tu réfléchis bien, ce texte a été écrit en 1862 et impose pour la première fois (j'dis ça j'en sais rien, je suis pas historien) une vision courageuse et qui prend la défense des "sorcières" qui ont vécues (avant d'être brûlées) au Moyen-Âge et un peu après. On va pas dire que c'est un texte féministe pour choquer personne mais .. mais tu sens les prémices de quelque chose. Alors ça le fait un peu. Après Michelet voit le Moyen-Âge comme une période très sombre et culturellement pauvre, ce qui sous certains aspects peut paraitre vrai mais moi j'suis pas tellement d'accord sauf que c'est pas le propos alors j'dis rien. En plus Michelet il est mort alors j'peux pu l'emmerder ni rien. Le parti pris de vouloir défoncer l'Eglise et de la contribution de cette dernière dans le fait d'avoir fait baisser la population féminine en les foutant au bûcher est...
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  • bfauriaux 26/02/2022
    Un requisitoire anriclerical excessif,voici ce qu'est ce livre de cet auteur qui n'y va pas de main morte avec le catholicisme qu'il deteste manifestement.Oeuvre de fin de vie de l'auteur nous sommes ici replongé au moyen age pour retrouver notre héroïne.Ce livre fait partie des recits historiques de l'auteur qui a axe son oeuvre sur l'histoire de France essentiellement.
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