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La Vénus d'Ille
Date de parution : 21/02/2019
Éditeurs :
Pocket

La Vénus d'Ille

Date de parution : 21/02/2019
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

En 1857, Mérimée écrit à une amie : « Avez-vous lu La Vénus d’Ille, une histoire de revenants que j’ai faite ? C’est, selon moi,...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

En 1857, Mérimée écrit à une amie : « Avez-vous lu La Vénus d’Ille, une histoire de revenants que j’ai faite ? C’est, selon moi, mon chef-d’œuvre. »
Cette Vénus de bronze d’une beauté foudroyante? aux yeux incrustés d’argent, il l’invente à partir des légendes médiévales...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

En 1857, Mérimée écrit à une amie : « Avez-vous lu La Vénus d’Ille, une histoire de revenants que j’ai faite ? C’est, selon moi, mon chef-d’œuvre. »
Cette Vénus de bronze d’une beauté foudroyante? aux yeux incrustés d’argent, il l’invente à partir des légendes médiévales et des souvenirs de ses tournées archéologiques dans le Roussillon.
Le jour de son mariage, un jeune homme ivre et désinvolte glisse au doigt de la statue la bague destinée à sa fiancée. Au matin de la nuit de noces, on le retrouve mort d’épouvante.
De l’étrange au merveilleux, du bizarre au fantastique, on ne saura jamais comment la féroce statue nous entraîne dans son mystère. C’est l’art de Mérimée, la magie de son style glacial, ironique, parfaitement invisible.
 
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 
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EAN : 9782266289252
Code sériel : 12367
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266289252
Code sériel : 12367
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lorene91 26/02/2023
    Voyageant dans le Roussillon pour visiter les curiosités locales, le narrateur est attendu par son hôte, M. De Peyrehorade, à qui il a été recommandé par un ami commun. Il apprend par son guide que son hôte vient de découvrir une statue de bronze, et que d'autre part, il s'apprête à marier son fils. La nuit venue, le narrateur aperçoit de sa fenêtre la statue, érigée à une quarantaine de mètres de la maison. Le guide et Mme de Peyrehorade, ont été impressionnés par la Vénus, qu'ils jugent maléfique. Histoire fantastique courte, sur une statue de bronze qui serait maléfique. Il y'a de l'action, le rythme est rapide. L'intrigue est simple et mystérieuse. J'ai pensé au Horla de Guy de Maupassant. Ils n'ont été contemporains que 20 ans. Maudissent étant né en 1850 et Mérimée étant décédé en 1870. On peut également faire un rapprochement avec Edgar Allan Poe, ils étaient, cette fois contemporains. Je recommande ce classique qui fait partie des premiers romans fantastiques. C'est une belle découverte.
  • Lamifranz 17/12/2022
    Vous aimez les bonnes nouvelles, n’est-ce pas ? Bien sûr. Moi aussi, particulièrement quand elles me concernent ! Et les bonnes nouvelles en littérature, ça vous branche ? vous kiffez (comme on dit en français contemporain) ? Je suis sûr que oui. C’est chouette, la nouvelle, c’est reposant. C’est tous les avantages du roman sans les inconvénients : on va droit à l’essentiel, c’est net, précis, concis, on évite les longues descriptions, les digressions saugrenues ou ennuyeuses et les délayages narratifs ; la nouvelle c’est un petit bijou qui entre deux pavés, vous apporte une respiration, un peu d’air pur. D’autant plus qu’on peut aborder tous les sujets (amour humour drame, comédie, horreur, science-fiction, tout, je vous dis), et sous tous les formats (fable, conte, récit, chose vue, nouvelle à chute…) Les plus grands auteurs s’y sont essayés, et souvent avec bonheur. Parmi les maîtres français de la nouvelle (dont le pape est Maupassant), Prosper Mérimée se place dans le peloton de tête. Il n’a écrit qu’un roman (« Chronique du règne de Charles IX » - 1829), mais il nous a laissé plus d’une vingtaine de nouvelles, certaines étant presque des petits romans (« Colomba », « Carmen »), d’autres devenant... Vous aimez les bonnes nouvelles, n’est-ce pas ? Bien sûr. Moi aussi, particulièrement quand elles me concernent ! Et les bonnes nouvelles en littérature, ça vous branche ? vous kiffez (comme on dit en français contemporain) ? Je suis sûr que oui. C’est chouette, la nouvelle, c’est reposant. C’est tous les avantages du roman sans les inconvénients : on va droit à l’essentiel, c’est net, précis, concis, on évite les longues descriptions, les digressions saugrenues ou ennuyeuses et les délayages narratifs ; la nouvelle c’est un petit bijou qui entre deux pavés, vous apporte une respiration, un peu d’air pur. D’autant plus qu’on peut aborder tous les sujets (amour humour drame, comédie, horreur, science-fiction, tout, je vous dis), et sous tous les formats (fable, conte, récit, chose vue, nouvelle à chute…) Les plus grands auteurs s’y sont essayés, et souvent avec bonheur. Parmi les maîtres français de la nouvelle (dont le pape est Maupassant), Prosper Mérimée se place dans le peloton de tête. Il n’a écrit qu’un roman (« Chronique du règne de Charles IX » - 1829), mais il nous a laissé plus d’une vingtaine de nouvelles, certaines étant presque des petits romans (« Colomba », « Carmen »), d’autres devenant des modèles du genre (« Mateo Falcone », « Tamango », « La Vénus d’Ille », « le Vase étrusque »…) « La Vénus d’Ille » parue en 1837, raconte l’histoire d’un garçon qui, à la veille de se marier, joue à la pelote (le jeu de paume, pour être précis) et pour être plus à l’aise met sa bague au doigt d’une magnifique statue de Vénus, fraîchement découverte quelques jours auparavant. Le hic, c’est que la statue a replié son doigt et rend impossible la récupération de la bague. Le mariage a pourtant lieu, mais, le lendemain, on retrouve le jeune homme mort dans sa chambre, comme étreint par un cercle de fer. Sa femme, terrorisée, raconte que la statue est entrée dans la chambre avant son mari, et que quand celuici est entré, elle l’a étouffé dans ses bras. Pour écrire ce conte fantastique, Mérimée a puisé à deux sources : sa propre expérience d’inspecteur archéologue (il venait d’être nommé l’année précédant la rédaction de la nouvelle), et le livret d’un opéra de Louis -Ferdinand Hérold, « Zampa » (dont je vous recommande l’ouverture) dont le thème est celui d’une statue qui farde à son doigt la bague d’un jeune marié. Si « La Vénus d’Ille » est devenue un classique de la nouvelle fantastique, c’est sans aucun doute grâce à la progression dramatique installée par l’auteur : les indices sont disposés par étapes successives et font comprendre à l’auteur que le drame se prépare : lors de sa découverte, la statue casse une jambe à l’homme qui l’a déterrée. Elle attire la méfiance de beaucoup de personnes. Sur le socle, l’inscription « Cave amantem » (prends garde à celle qui t’aime) n’est pas des plus rassurante. Le joueur espagnol qui a perdu la partie de pelote menace « Me lo pagaras » (Tu me le paieras)… Le style de l’auteur est à l’unisson : froid et impersonnel, purement descriptif, il laisse les faits, dans l’exposition simple et sèche de leur déroulement, installer cette sensation d’angoisse ; et quand le drame est consommé, comme il y a de fortes suspicions mais pas de certification évidente d’un meurtre réel, le doute s’ajoute à l’angoisse, et la peur s’installe : c’est la vengeance de la statue. Ici, ce n’est pas tant la couleur locale qui joue, comme dans « Colomba » ou « Carmen », c’est l’appropriation d’un style particulier, le fantastique, qui fait de lui un précurseur d’auteurs comme Maupassant ou plus près de nous Jean Ray. Après les deux nouvelles précitées, « La Vénus d’Ille » est certainement le troisième chef-d’œuvre de Mérimée.
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  • Justemako 13/11/2022
    Un parisien, recommandé par un certain M. P entre dans la ville d’Ille, attendu par M. de Peyrorade, antiquaire fort instruit. Ce dernier a découvert, quelques jours plus tôt, une Vénus en bronze. Absolument sublime, cette statue provoque d’étranges choses et hante les esprits, pendant que se prépare le mariage du fils de M. de Peyrorade. Les noces d’Alphonse et Mlle de Puygarrig arrivent et le personnage principal s’interroge de plus en plus à propos de cette Vénus. Est-elle vraiment cette bienveillante représentation de la déesse de l’Amour ? Ou maléfique, comme le prétendent les habitants du village ? J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur sans fioritures, qui allait droit au but et ne se perdait pas dans le détails. Je suis alors rentrée en quelques pages dans l’histoire. L’histoire, quant à elle, est très captivante ; l’intrigue autour de la statue est insoutenable et je me suis plusieurs fois demandé ce qui se passait, réellement. C’est d’ailleurs le point le plus important de l’histoire ; les personnages étant peu développés et le reste laissant peu de place à la contemplation. C’est une agréable lecture pour ma part, qui a su titiller ma curiosité.
  • LesDemoisellesdeChatillon 11/09/2022
    Un peu court J’ai lu La Vénus d’Ille dans le cadre du Pumpkin autumn challenge , et je dois avouer que, même si cette courte nouvelle mettant en scène une statue pour le moins étrange était agréable à lire, je suis un peu restée sur ma faim. Évidemment la plume est délicieuse, le mystère est amené comme il faut, mais j’en aurais voulu tellement plus… Le narrateur se rend dans le Roussillon et est reçu chez Mr de Peyrehorade, un antiquaire. Aussitôt, ce dernier lui fait part d'une découverte qu'il a faite dans son jardin : une superbe Vénus de bronze. Seulement, la statue semble semer le malheur autour d'elle. Une jambe cassée, une blessure à la tête du chenapan qui a osé lui jeter une pierre... Jusqu'au mariage du fils de l'hôte, où la Vénus montre son vrai visage... L'atmosphère est parfaitement plantée, on est totalement happé par le récit mais c'est tellement court ! Oui, bien sûr, il s'agit d'une nouvelle, je ne pouvais m'attendre à plus mais j'aurais aimé passer plus de temps avec cette fascinante statue... Apparemment son charme a aussi opéré sur moi... Un classique facile à lire, très court, à découvrir pour frisonner un peu.
  • Leprofdeletre 14/07/2022
    Un bon petit roman fantastique de Mérimée qui laisse planer le mystère tout au long de son œuvre. Mon seul petit regret et que la fin me parait un peu trop vite expédiée et aurait mérité un plus ample développement mais je n'en dis pas plus pour vous inciter à le lire.
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