Le Crocus jaune

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Aliceinwonderlivre 12/03/2024

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  Mattie savoure chaque instant avec Samuel, son petit garçon né il y a 3 mois. Mais elle sait que le jour où elle devra s’en séparer arrive bientôt. Une nuit, on frappe à la porte. C’est Emily qui vient la chercher. Mme Ann, maîtresse du domaine pour lequel Mattie travaille, va accoucher. Mattie, esclave, abandonne son petit bébé et s’en va devenir la nourrice de Mlle Elizabeth. Lisbeth est donc confiée dès la naissance à Mattie. Elles vont s’aimer dès le départ et leur relation s’intensifiera au fil des années. Le crocus jaune est un récit tellement bouleversant. Les liens qui unissent les deux héroïnes sont fort, intenses, et brisent les convenances qui exigent que l’on ne s’attache pas aux esclaves domestiques. Ces deux femmes que tout oppose sont liées par l’amour, la confiance, le désir ardent de liberté. J’ai trouvé le récit un peu court, et j’aurai aimé plus de détails historique concernant la période. Le roman conte essentiellement la relation entre Lisbeth et Mattie, et leur vie respective. Cela ne m’a pas empêchée d’être émue par cette histoire. Ce qui m’a bouleversé également, c’est la peur que Mattie et sa famille ressentent même libre, dans un état libre. Un récit beau et triste à la fois que je vous conseille si vous aimez les histoires à l’époque de l’esclavage. Mattie savoure chaque instant avec Samuel, son petit garçon né il y a 3 mois. Mais elle sait que le jour où elle devra s’en séparer arrive bientôt. Une nuit, on frappe à la porte. C’est Emily qui vient la chercher. Mme Ann, maîtresse du domaine pour lequel Mattie travaille, va accoucher. Mattie, esclave, abandonne son petit bébé et s’en va devenir la nourrice de Mlle Elizabeth. Lisbeth est donc confiée dès la naissance à Mattie. Elles vont s’aimer dès le départ et leur relation s’intensifiera au fil des années. Le crocus jaune est un récit tellement bouleversant. Les liens qui unissent les deux héroïnes sont fort, intenses, et brisent les convenances qui exigent que l’on ne s’attache pas aux esclaves domestiques. Ces deux femmes que tout oppose sont liées par l’amour, la confiance, le désir ardent de liberté. J’ai trouvé le récit un peu court, et j’aurai aimé plus de détails historique concernant la période. Le roman conte essentiellement la relation entre Lisbeth et Mattie, et leur vie respective. Cela ne m’a pas empêchée d’être émue par cette histoire. Ce qui m’a bouleversé également, c’est la peur que Mattie et sa famille ressentent même libre, dans un état libre. Un récit beau et triste à...

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• elitiatopia 10/03/2024

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  J'ai lu rapidement ce roman relativement bref (300 pages dans mon édition de poche), dans lequel je n'ai toutefois pas été immergée autant que je l'aurais souhaité. Je venais de terminer Autant en emporte le vent, et j'avais envie de continuer sur cette lancée, avec un roman sur les États du Sud des États-Unis, et l'esclavage, avec un point de vue plus humaniste. J'ai trouvé satisfaction en ce sens, puisque Le Crocus jaune nous plonge dans une belle histoire d'amour filial entre une jeune fille élevée tout bébé par une nourrice noire et esclave, Mattie. Cette relation engendrera une évolution chez Lisbeth, jeune fille de bonne famille destinée à faire un beau mariage qui unira les plantations des deux familles et les rendra plus riches. Plus le temps passe, sans Mattie qui s'est enfuie et sans nouvelles d'elle, plus Lisbeth réalise que sa position sociale la rend prisonnière d'une façon de vivre et de penser, d'un système d'exploitation injuste et cruel. Est-elle prête à sacrifier son désir de vivre une belle histoire d'amour avec un homme bon, et sa volonté de justice sociale ? Le roman fait la part belle dans plusieurs scènes aux cruelles punitions envers les esclaves, en fuite ou soupçonné.e.s de fuite et de rébellion : coups de fouet sur les épaules, viol des jeunes filles, séparation des familles par la vente aux esclavagistes des États plus au Sud (nous sommes en Virginie). Certaines scènes sont même marquantes et, même si le roman est parfois trop empreint de bons sentiments (l'autrice s'efforçant toutefois de rester réaliste et nuancée), ponctuent avec force la narration chronologique, de l'enfance de Lisbeth à sa vie de femme, sur une vingtaine d'années. Et voilà où j'en arrive pour un reproche : 300 pages ne sont pas un format suffisant pour une saga sur vingt ans d'une vie, en adoptant qui plus est le point de vue et la destinée de deux femmes qui ont une vie totalement différente. J'ai eu une impression de résumé et d'accélération en différentes parties du livre ; il aurait peut-être même mieux valu carrément une ellipse avec des retours en arrière. C'est dommage, parce que certaines parties narrées sur un rythme normal sont tout à fait prenantes, mais je n'ai pas eu cet intérêt sur l'ensemble du roman. Le style est par ailleurs assez plat et un peu sans saveur, cela dépend des moments, il gagne en relief dans les scènes dont j'ai parlé. C'est tout de même une lecture instructive et juste, qui reste agréable.J'ai lu rapidement ce roman relativement bref (300 pages dans mon édition de poche), dans lequel je n'ai toutefois pas été immergée autant que je l'aurais souhaité. Je venais de terminer Autant en emporte le vent, et j'avais envie de continuer sur cette lancée, avec un roman sur les États du Sud des États-Unis, et l'esclavage, avec un point de vue plus humaniste. J'ai trouvé satisfaction en ce sens, puisque Le Crocus jaune nous plonge dans une belle histoire d'amour filial entre une jeune fille élevée tout bébé par une nourrice noire et esclave, Mattie. Cette relation engendrera une évolution chez Lisbeth, jeune fille de bonne famille destinée à faire un beau mariage qui unira les plantations des deux familles et les rendra plus riches. Plus le temps passe, sans Mattie qui s'est enfuie et sans nouvelles d'elle, plus Lisbeth réalise que sa position sociale la rend prisonnière d'une façon de vivre et de penser, d'un système d'exploitation injuste et cruel. Est-elle prête à sacrifier son désir de vivre une belle histoire d'amour avec un homme bon, et sa volonté de justice sociale ? Le roman fait la part belle dans plusieurs scènes aux cruelles punitions envers les esclaves, en fuite ou...

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• davgola 09/03/2024

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  U n pur bonheur de lire cette histoire vrai. Une ballade dans le temps au milieu du 19eme siècle en virginie, dans une Amérique où l exploitation des êtres humains est la norme. Deux mondes vivent ensemble d’un côté les riches colons blancs et d un autre les esclaves noirs. Ce livre nous rappelle les valeurs de ces deux mondes qui se côtoient sans se croiser réellement. L amour d’une fille pour sa nourrice va abolir cette frontière pour comprendre la condition et les valeurs de l autre. Un livre plein d onde positive dans monde particulièrement inégalitaire #x1f41a pour toutes les Mattie
• Marionmesptitsbouquins 03/03/2024

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  Coup de cœur ! 😍 J'ai adoré, je l'ai même dévoré. Quelle belle histoire, on passe par beaucoup d'émotions, de l'anxiété avec notamment cette question "vont-ils réussir ?" mais aussi de la tristesse, de l'espoir et de l'amour. Le crocus jaune est un roman de femmes fortes qui vont écouter leur cœur. Si vous ne l'avez pas encore lu, je ne peux vous dire qu'une chose : foncez !
• Ppiew 28/02/2024

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  Eh bien, j’ai rarement été aussi émue par un livre ! En 1837 aux États-Unis, Lisbeth naît à peine qu’elle est confiée à une nourrice, Mattie, esclave qui doit abandonner son bébé de 3 mois au profit de ce nourrisson blanc. Le terme nourrice prend ici tout son sens car Mattie va bien sûr donner le sein à Lisbeth, mais aussi la nourrir émotionnellement et intellectuellement. Mattie est très touchante dans l’amour qu’elle porte à Lisbeth. Et grâce à elle, Lisbeth va avoir un prisme de compréhension (et d’incompréhension) de l’esclavage, mais aussi plus généralement de la condition de la femme. Le lien indéfectible qui se crée entre elles sera mis à mal (ainsi que nos émotions de lecteurices) au cours de ce récit à la limite de l’épopée. Au final, c’est l’histoire de deux femmes en quête de liberté et d’un destin plus heureux que celui qui leur est tout tracé. J’ai versé de grosses larmes dans le dernier quart, c’est vraiment une fin poignante. Merci au club de lecture pour cette proposition vers laquelle je ne me serais jamais tournée de moi-même. Quelle belle découverte !